Economie de l’assurance : Introduction
Institutions gérant le risque La famille Pays industrialisés/pays en développement
Les marchés financiers Exemple : risque de change
Les compagnies d’assurance Sociétés commerciales/mutuelles
L’Etat Sécurité sociale (maladie, vieillesse, chômage) Organisation des autres institutions
Principales méthodes de gestion des risques Autoprotection et auto-assurance Distinction entre les 2 concepts Relations avec l’assurance
Le transfert de risques entre agents
Contrat d’assurance – contrat de travail
Partage des risques
Couverture de « gros risques » (« pools » d’assurance)
Mutualisation des risques
On regroupe un grand nombre de risques indépendants dans une structure commune Dispersion - indépendance
Des méthodes complémentaires: une compagnie d’assurance recourt à la fois à la mutualisation (couverture d’un grand nombre de risques individuels) à l’auto-assurance (diversification de portefeuille – constitution de provision techniques importantes) au partage de risque (transfert d’une partie des risques aux réassureurs)
Types de risques pris en charge Responsabilité 3 conditions: faute, préjudice, lien causal entre la faute et le préjudice Système incitatif
Biens matériels (assurance dommages) Personnes Couverture du capital humain
Principe d’assurance Fondé sur l’aversion au risque des agents économiques L’individu est confronté à différents états du monde: wi, qi; i=1,…,n Certains états du monde probables sont défavorables à l’individu tandis que d’autres lui sont favorables L’assurance permet, par des transferts monétaires, de limiter l’écart entre les divers états du monde
Rôle de l’assureur : la compensation des risques Par le biais des compagnies d’assurance, les agents économiques échangent des risques entre eux de façon à en minimiser les conséquences négatives On indemnise les sinistres au moyen de l’ensemble des primes encaissées relativement à un même risque
En schématisant, l’assureur : Calcule la prime actuarielle (égale au coût moyen des sinistres passés) Y ajoute une surprime (le chargement), pour tenir compte des variations possibles de sinistres ainsi que des frais de gestion (frais de réassurance, provisions techniques…)
Ce principe de tarification a priori se fonde mathématiquement sur la loi des grands nombres
Notion de risque idéal en assurance Question: sous quelles conditions est-il possible de mettre en œuvre ce principe de tarification a priori?
Notion de risque idéal en assurance 1. Grand nombre d’unités homogènes exposées
2. Indépendance parmi les unités exposées au risque 3. Perte identifiable et calculable monétairement
4. 5. 6.
7.
(observation statistique) Dommage aléatoire (pas trop de risque moral) Absence d’antisélection Vraisemblance économique Absence de ruine potentielle de l’assureur
Résultat : ce type de risque n’existe pas, MAIS… Concept intéressant: le non respect d’une ou l’autre de ces conditions conditionne le fonctionnement du marché de l’assurance.
A chaque fois que l’une de ces conditions idéales n’est pas vérifiée, un mécanisme correcteur doit venir pallier ce manque pour permettre le fonctionnement du marché.
Principaux types de contrats d’assurance Contrat de franchise Justifications: Coûts de transaction (Arrow (1963, 1974)) Aléa moral – antisélection Éviction des petites pertes répétitives
Contrat en limitation de somme Justifications: Limite de responsabilité de l’assureur Incertitude sur la distribution des grandes pertes (Raviv (1979)) Aléa moral (Shavell (1979), Arnott et Stiglitz (1990))
Principaux types de contrats d’assurance Indemnité
Assurance complète: I(x) = x, x
Contrat de franchise: I(x) = 0 si x≤F I(x) = x-F si x>F Contexte: Distribution de pertes continue x [0,L], f(x) densité de probabilité
Perte 0
F
L
Principaux types de contrats d’assurance Indemnité
Contrat à plafond de remboursement: I(x) = x si x≤S I(x) = S si x>S
Contrat de coassurance: I(x) = c x, x (0≤c≤1)
Perte 0
S
Principaux types de contrats d’assurance Contrat de coassurance Justification: partage de risque (justifié pour les assureurs dans le cadre de la réassurance, Borch (1962, 1990)) Non optimal pour l’assuré (en théorie)
Contrats réels: Contrats multirisques Combinaison complexe des ces différents mécanismes Clauses supplémentaires (prévention)