B-21 news - Amis Institut Bordet

3 Bordet news - décemBre 2014 Madame, Monsieur, Chers 'Amis', nous sommes fiers, en ce début d’année, de vous annoncer que l’Institut Bordet, grâce...

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LES AMIS DE L’INSTITUT BORDET ASBL

BELGIQUE - BELGË P.P./P.B.

news PB- PP B- 00068 BELGIE(N) -B-21 BELGIQUE

P é R I O D I Q U E T R I M E S T R I E L • d é c e m b r e 2 01 4 • N ° 10 9

Première belge dans le suivi du cancer de la prostate à l’Institut Bordet

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Bordet news - décembre 2014

sommaire 3 Edito

Première belge dans le suivi du cancer de la prostate

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Pr Patrick Flamen

La cigarette électronique, nouveau leurre 6  des cigarettiers… Martial Bodo

Léguer aux « Amis », une formidable promesse de vie

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Ariane Cambier - Maître Thierry Van Halteren

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Activités des « Amis »

AGENDA Les "Midis des Amis" Cycle de conférences organisées par "Les Amis de l'Institut Bordet": Auditoire Tagnon, Institut Jules Bordet, Boulevard de Waterloo, 121 1000 Bruxelles Renseignements: 02/541.34.14. > Lundi 9 mars 2015 A 12 heures 30 Pr Patrick Flamen “Nouvelle technique de détection précoce des récidives du cancer de la prostate” > Lundi 20 avril 2015 A 12 heures 30 Dr Pierre Bourgeois “Les imageries en fluorescence ou comment visualiser les tumeurs en salle d’op.”

> Jeudi 28 mai 2015 11 ème édition des « 101 tables pour la Vie » Des restaurateurs bruxellois de renom sélectionnés par Les Carnets de Paris Match créeront une nouvelle chaîne de solidarité en offrant chacun une table de 10 couverts dans leur établissement. Tous les bénéfices de la soirée iront directement financer les programmes de recherche à l’Institut Bordet.

> Mercredi 11 février 2015 19 heures “Soirée

Hope for Bordet ” 2de édition The Event Lounge

Pour toute information supplémentaire sur nos activités :

www.amis-bordet.be www.vrienden-bordet.be 02/541.34.14. du lundi au vendredi de 9 à 17h. "Bordet News" est la revue trimestrielle des "Amis de l'Institut Bordet" asbl • Editeur responsable: Ariane Cambier, 121, Boulevard de Waterloo, 1000 Bruxelles • Rédacteur en chef: Ariane Cambier • Comité de Rédaction : Dr J.-B. Burrion, A. Chotteau, Dr D. de Valeriola, D. Janssen, Dr D. Lossignol, Pr D. Razavi • Ont collaboré à ce numéro : Martial Bodo, Ariane Cambier, Pr Patrick Flamen, Maître Thierry Van Halteren • Conception graphique: www.h2so4studio.com - Riozzi Manuela - © s4774344sean/istockphoto

Compte dons :

BE47 0001 0350 7080

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Bordet news - décembre 2014

Nous sommes fiers, en ce début d’année, de vous annoncer que l’Institut Bordet, grâce à un soutien des « Amis », vient de réaliser une première belge dans la prise en charge des récidives du cancer de la prostate. Le Professeur Patrick Flamen, Chef du Service de Médecine Nucléaire, nous en dit plus dans cette édition du Bordet News.

Met trots delen we u bij het begin van dit jaar mee dat het Jules Bordet Instituut – mede dankzij steun van de "Vrienden" – zopas een Belgische première heeft gerealiseerd voor de behandeling van recidieven van prostaatkanker. In deze uitgave vertelt prof. Patrick Flamen, diensthoofd Nucleaire Geneeskunde, ons hier meer over.

Songer à son testament n’est pas toujours chose aisée. Il s’agit pourtant de la seule manière de s’assurer que ses volontés seront bien respectées. Et nul besoin de posséder une fortune importante ni d'être âgé pour préparer sa succession. Bâtir un projet qui nous survivra peut se faire à tout moment de la vie, d’autant qu’un testament peut être modifié autant de fois qu’on le souhaite. Enfin, il s’agit d’une démarche beaucoup moins compliquée que nous le pensons généralement, et qui, cerise sur le gâteau, peut, grâce à des techniques spécifiques, profiter à nos héritiers. Enfin, nous sommes particulièrement heureux de vous annoncer que, grâce à la très grande générosité d’un mécène, un tableau de Paul Delvaux, « Le Rideau Rouge », sera mis en vente aux enchères lors de l’édition 2015 de la Brafa qui s’ouvrira à Bruxelles fin janvier. Le produit de cette vente reviendra pour moitié à notre association. Nous vous remercions du fond du cœur pour votre générosité au cours de l’année écoulée et vous présentons nos vœux les plus sincères pour l’année nouvelle.

Een nieuw jaar betekent vaak nieuwe goede voornemens. Stoppen met roken is een topper in dat rijtje. Martial Bodo, psycho-tabacoloog in het Instituut, pikt hierop in en legt ons uit dat de elektronische sigaret (waarover in 2014 zoveel te doen was in de media) in geen geval een aanvaardbaar alternatief is. Zijn goede nieuws is dan weer dat er wel degelijk methodes bestaan die weliswaar minder ter sprake komen maar waarvan de efficiëntie bewezen is. Je testament opstellen, het blijft een wat oncomfortabel idee. Toch is dit de enige manier om zeker te zijn dat je laatste wil wel degelijk wordt gerespecteerd, ongeacht je persoonlijke toestand. Je hoeft echt niet over een enorm fortuin te beschikken om een testament op te stellen. Er is ook geen minimumleeftijd om je nalatenschap alvast te regelen. Je kunt op elk moment in je leven een plan uitwerken dat jou hoe dan ook overleeft, vooral omdat je dat testament desgewenst voortdurend kunt bijsturen. Tot slot is die stap veel minder complex dan we meestal denken. In dit nummer leggen we het haarfijn uit. Dankzij enkele specifieke technieken komt dat trouwens ook goed uit voor je erfgenamen. Iets heel anders om mee te eindigen: tijdens de Brusselse kunst- en antiekbeurs Brafa 2015 (eind januari) wordt het schilderij "Le Rideau Rouge" van Paul Delvaux geveild. We zijn bijzonder verheugd te mogen aankondigen dat de opbrengst van deze verkoop, dankzij de zeer gulle generositeit van een mecenas, voor de helft naar onze vereniging gaat! Wij danken u met heel ons hart voor uw vrijgevigheid in het voorbije jaar, en we wensen u oprecht het allerbeste voor het nieuwe jaar!

Ariane Cambier Secrétaire Générale / Secretaris-generaal

© Benoît Deprez/Tif

La nouvelle année correspond souvent à la prise de bonnes résolutions. Parmi celles-ci, l’arrêt de la cigarette arrive en bonne position. L’occasion, pour Martial Bodo, psychotabacologue à l’Institut, de nous expliquer que la cigarette électronique, dont on a beaucoup parlé dans les médias en 2014, constitue un leurre. Et de nous rappeler que des méthodes de sevrage à l’efficacité prouvée, dont on ne parle peut-être pas assez, existent bel et bien.

onder vrienden

Geachte mevrouw, mijnheer, Beste 'Vrienden',

entre amis

Madame, Monsieur, Chers 'Amis',

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Bordet news - décembre 2014

Première dans le suivi du cancer de la prostate Pr Patrick Flamen - Chef du Service de Médecine Nucléaire - Institut Jules Bordet

En Belgique, quelque 8.600 nouveaux cas de cancer de la prostate sont diagnostiqués tous les ans. En l'absence de métastase au moment du diagnostic, la tumeur est enlevée en première instance par intervention chirurgicale (prostatectomie) ou par radiothérapie. Dans le cadre du suivi de ces patients, on observe dans les dix ans qui suivent une récidive chez 30 à 50% d'entre eux, détectée par l'accumulation d'un marqueur sanguin spécifique: le PSA (Prostate-specific Antigen). En cas de faible augmentation du taux de PSA chez le patient – et donc lorsque la récidive en est encore à un stade très précoce (taux de PSA inférieur à 2.0 ng/ml) –, il est souvent très difficile de localiser le foyer cancéreux au moyen des méthodes standard (scintigraphie osseuse, CT-Scan, résonance magnétique). Une localisation n'est possible que dans moins de 10% des cas. Lorsque le taux de PSA continue à augmenter, le patient est parfois transféré vers un centre spécialisé afin d'y subir un PETCTScan à la choline marquée au Fluor 18. Cette technique permet de localiser le(s) foyer(s) de récidive dans 40% des cas. Elle présente toutefois l'inconvénient d'être onéreuse et peu disponible, car elle requiert un cyclotron (pour la production de l'isotope Fluor 18) et un laboratoire spécialisé (pour le marquage radioactif du traceur). La nouvelle technique utilisée fin novembre à l’Institut Bordet est une nouvelle forme d'imagerie médicale recourant au PET-Scan (Tomographie par émission de Positrons), par laquelle une molécule de marquage radioactif (radiotraceur) ciblant spécifiquement une protéine générée exclusivement au niveau des foyers de récidive est administrée au patient. Cette protéine est appelée PSMA (Prostate-specific Membrane Antigen). En effectuant un PET-Scan une heure après l'administration intraveineuse de ce radiotraceur, les éventuelles récidives peuvent être objectivées avec une très haute précision. Une fois que le foyer a été localisé, une intervention ciblée (chirurgie ou radiothérapie) peut alors être éventuellement effectuée afin d'accroître les chances de survie du patient. Cette nouvelle technologie, baptisée Ga68-PSMA PET-CT, présente deux avantages majeurs par rapport

aux techniques diagnostiques actuelles: 1. Une sensibilité nettement plus grande pour la détection de récidives naissantes (avec taux de PSA inférieur à 2 ng/ml) Son taux de détection est de 70%, soit 50% de mieux que toutes les autres techniques existantes cumulées (y compris le Choline -PET-CT). 2. Un isotope dont la production ne nécessite ni cyclotron ni laboratoire sophistiqué Le Gallium 68 utilisé pour le traçage peut en effet être produit intra-muros au moyen d'un générateur qui ne doit être acquis qu'une fois par an. Cette nouvelle technique sera utilisée dans un premier temps uniquement à des fins d'études cliniques. Toutes les données seront soigneusement enregistrées dans des bases de données, de manière à pouvoir évaluer ultérieurement l'impact de cette technique sur le choix du traitement ainsi que sur les chances de survie du patient. Cette première, rendue possible par un financement des « Amis », s'inscrit dans le prolongement d'autres avancées majeures signées par le Service de Médecine Nucléaire dans le domaine des applications diagnostiques et thérapeutiques de l'imagerie moléculaire en oncologie. Ainsi, la première thérapie au Lutetium-177, elle aussi financée par « Les Amis », avait été pour la première fois administrée à l’Institut en 2013 à des patients souffrant de tumeurs neuroendocrines.

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Bordet news - décembre 2014

Belgische première voor een betere follow-up van prostaat kanker Prof. Patrick Flamen - Diensthoofd Nucleaire Geneeskunde Jules Bordet Instituut

In ons land worden er jaarlijks ongeveer 8.600 nieuwe gevallen van prostaatkanker vastgesteld. Als er nog geen uitzaaiingen aanwezig zijn op moment van de diagnose wordt in eerste instantie de tumor heelkundig verwijderd (prostatectomie) of bestraald. In de opvolging wordt er echter tijdens de 10 jaar volgend op deze ingreep bij ongeveer 30% van de patiënten een recidief vastgesteld op basis van het langzaam oplopen van een specifieke merker in het bloed (namelijk PSA : Prostaat Specifieke Antigen). © Frédéric Raevens

In geval van een lichte stijging van de PSA waarde van de patiënt, dus in een fase waar het ziekterecidief nog in een zeer vroegtijdig stadium verkeert (PSA waarde minder dan 2.0 ng/ml), is het dikwijls zeer moeilijk om met behulp van de standaardonderzoeken (skeletscintigrafie, CT scan, magnetische resonantie) deze ziektehaarden te lokaliseren (bij minder dan 10% van de patiënten lukt dit). In geval van verder oplopen van het PSA wordt de patiënt soms doorgestuurd naar een gespecialiseerd centrum voor het uitvoeren van een PET-CT scan met fluor18-gemerkt choline. Deze techniek slaagt erin om de recidiefhaard(en) te lokaliseren bij ongeveer 40 % van de patiënten. Deze techniek is echter duur en weinig beschikbaar, omdat hiervoor een cyclotron (voor de productie van het isotoop Fluor-18) en een gespecialiseerd laboratorium noodzakelijk is (voor de radioactieve merking van de tracer). Deze première betreft een nieuwe vorm van medische beeldvorming met behulp van Positron Emissie tomografie (PET scan) waarbij de patiënt vooraf een radioactief gemerkte molecule (radiotracer) krijgt toegediend die specifiek gericht is tegen een eiwit dat enkel en alleen voorkomt ter hoogte van de recidiverende prostaatkankerhaarden. Deze protein heet het Prostaat Specifiek Membraan Antigen (kortweg PSMA). Door een PET scan uit te voeren één uur na de intraveneuze toediening van deze radiotracer kan op zeer gevoelige wijze het eventuele ziekterecidief in beeld gebracht worden. Eenmaal de recidiefhaard gelokaliseerd is, kan vervolgens eventueel een gerichte ingreep (heelkunde of radiotherapie) uitgevoerd worden in een poging om de overlevingskansen van de patiënt te verhogen. De nieuwe technologie, kortweg Ga68-PSMA PET-CT, heeft 2 grote voordelen ten opzichte van de huidige diagnostische mogelijkheden:

1. Een veel hogere gevoeligheid voor detectie van beginnende recidieven Met PSA waarde lager dan 2 ng/ml) is 70%, zijnde 50% beter dan alle andere bestaande technieken samen (inclusief Choline-PET-CT). Dit is zeer interessant gezien in het algemeen aanvaard wordt dat de genezingskansen toenemen naarmate het recidief vroeger ontdekt word. 2. De merking van de tracer gebeurt met Gallium-68, een isotoop waarvoor geen cyclotron, noch een gesofisticeerd laboratorium noodzakelijk is Gallium-68 kan namelijk in-huis geproduceerd worden met behulp van een generator die slechts eenmaal per jaar moet aangekocht worden. Dit heft een gunstig effect op zowel de betaalbaarheid als de beschikbaarheid van deze technologie. Deze nieuwe techniek zal in eerste instantie aangeboden worden binnen studieverband, waarbij alle gegevens nauwkeurig opgeslagen worden in databanken, zodat later de impact van deze techniek op de keuze van behandeling, alsook op de overleving van de patiënten opgemeten zal kunnen worden. Deze technologie werd gelanceerd door het onderzoeksteam van Professor Patrick Flamen, diensthoofd Nucleaire Geneeskunde van het Jules Bordet Instituut, en is enkel mogelijk geweest dankzij de financiële steun van ‘De Vrienden van Bordet’. Deze première bouwt verder op eerdere doorbraken binnen zijn dienst op vlak van diagnostische en therapeutische toepassingen van de Moleculaire Beeldvorming in de Oncologie. Zo werd vorig jaar in het Bordet Instituut de eerste Lutetium177-therapie uitgevoerd voor patiënten met neuro-endocriene tumoren.

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Bordet news - DÉCEMBRE Mars 2014 2010

La cigarette électronique, nouveau

Martial Bodo, psychologue-tabacologue à l’Institut Jules Bordet, membre du Comité scientifique du FARES (Fonds des Affections Respiratoires), membre du Comité expert du Fonds de lutte anti-tabac du Service Public Fédéral Santé

Ces derniers mois, la cigarette électronique -aussi appelée e-cigarette- a fait beaucoup parler d’elle dans la presse. Sujet de controverse du moment, les journalistes n’ont eu de cesse de faire s’affronter, dans le cadre de mises en scène souvent savamment étudiées, adversaires et partisans de ce nouvel « objet de désir ». A l’heure où une nouvelle enseigne française - leader dans l’hexagone- arrive en Belgique, nous avons souhaité interroger sur la question un expert aux compétences largement reconnues. Monsieur Bodo, pouvez-vous nous sique est elle-même interdite. Autrement dit, le seul endroit où l’on peut consomrappeler la législation belge en matière de cigarette électronique ? mer une e-cigarette, c’est à l’extérieur ou M.B. La vente de la cigarette électronique à la nicotine est tout simplement interdite en Belgique et ce même si on peut s’en procurer sans difficulté que ce soit sous le manteau ou sur internet. Elle est interdite dans la mesure où, contrairement aux substituts nicotiniques (patch, spray, gomme à mâcher, comprimé…), elle ne répond pas aux critères de « produit pharmaceutique ». Aucun producteur de cigarettes électroniques n’a en effet à ce jour pu produire une étude suffisamment complète prouvant son efficacité dans l’aide à l’arrêt du tabac.

dans un lieu privatif. A contrario, il est donc interdit de la fumer dans un hall, dans un hôpital, dans les restaurants, les avions, les salles de concert… Pourquoi? Non pas, comme c’est le cas pour la cigarette classique, en raison des risques liés au tabagisme passif, mais en raison d’une autre législation qui interdit, elle, tout comportement incitant à fumer.

Les cigarettes aujourd’hui vendues en Belgique ne contiennent donc pas de nicotine…

Effectivement et les boutiques qui les vendent ne font l’objet d’aucun contrôle Quant au « fumage », il est lui que ce soit en termes de provenance ou aussi interdit ? de fiabilité. Or, il existe de nombreux Absolument ! Il est totalement inter- modèles de cigarettes électroniques avec dit d’utiliser la cigarette électronique des modes de fabrication, des compo-qu’elle soit à la nicotine ou non- dans sitions très différentes. Autrement dit, les lieux publics, là où la cigarette clas- c’est un petit peu comme si le consom-

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Bordet news - DÉCEMBRE 2014

« leurre » des cigarettiers… Interview Ariane Cambier

mateur achetait un chat dans un l’urgence du « il est malade ». Dans sac, avec tous les risques que cela un premier réflexe, il faut parer peut comporter. au plus pressé et il est vrai que, chimiquement, la vapeur semble Si je vous entends bien, lorsqu’on parle de LA cigarette à court terme moins toxique que l’inhalation d’une fumée issue d’une électronique, il s’agit donc combustion sécrétant des molécules d’un non-sens ? cancérigènes. Par contre, quand on C’est effectivement un leurre. Preuve intervient, comme moi, auprès de en est que l’on en trouve aussi bien à patients qui s’inscrivent dans un 15 euros qu’à 100 euros. Autrement nouveau projet de vie et qui soudit, l’on trouve aujourd’hui sur le haitent ré-apprendre à vivre sans marché des produits très différents fumer, la cigarette électronique les uns des autres. constitue une fausse solution dans la mesure où elle ne permet pas de Y compris des produits passer à « autre chose ». Et puis, le potentiellement toxiques… médecin ne voit pas, le plus souvent, Tout à fait. En l’absence de contrôles, que le fumeur de l’e-cigarette va on n’a jamais de certitude quant reprendre, à terme, sa cigarette clasà la composition du liquide. Ceci sique et qu’il va très souvent utiliser dit, ne nous voilons pas la face, la les deux simultanément. question de la toxicité de TOUTES les cigarettes électroniques reste Et tout est fait pour entretenir aujourd’hui posée. Rappelons en la dépendance… effet que tous les vapoteurs ont Bien sûr, certains modèles se portent une fâcheuse tendance à avoir une d’ailleurs autour du cou, et ce n’est consommation longue, fréquente et pas innocent. Sans mauvais jeu de récurrente, puisque qu’ils ne voient mot, n’est-ce pas se passer la corde pas l’évolution de leur consommation du produit comme le fumeur au cou... ? classique qui, lui, visualise la com- L’on entend pourtant dire bustion de sa cigarette. L’on peut que la cigarette électronique donc légitimement se demander conviendrait à certaines si cette inhalation intempestive personnes ? de vapeur n’est pas susceptible de causer, à moyen et long terme, des Seul un profil de fumeur peut se dégâts au niveau de nos alvéoles retrouver dans la cigarette électronique. C’est exclusivement celui qui pulmonaires. souhaite continuer à fumer et qui va Certains médecins se « enrichir » sa pratique. En fonction prononcent pourtant en faveur de son humeur, du contexte, il va en de la cigarette électronique... effet fumer l’une ou l’autre. Il est Les médecins ont peut-être ce ré- « gourmand » de différents types de flexe de « sauver » le patient dans consommation, tout comme les per-

sonnes qui consomment de l’alcool sous différentes formes.

Qu’en est-il des autres publics? Il y a trois autres types de public qui vont insidieusement et pernicieusement se laisser bluffer. Il y a tout d’abord les jeunes. Il faut savoir que nombre d’entre eux ne commenceront jamais à fumer car ils ont été cadrés par leurs parents avec des messages d’éducation de type « Ne touche pas à cela car tu auras des problèmes d’accoutumance et de santé ». Ils ont appris la leçon. Or, voilà que maintenant, on leur laisserait presque croire qu’on a inventé le produit miracle, à savoir la cigarette non-toxique. Autrement dit, on lève le seul frein qui les empêchait jusqu’ici de commencer à fumer. A partir de là, ils vont commencer à explorer, d’autant que le produit est « moderne », voire «branché»… Et nombre d’entre eux vont malheureusement rentrer dans un processus plus large d’expérimentation. Pour ces jeunes, la e-cigarette constitue clairement un cheval de Troie vers la cigarette classique.

Et le second public ? Ce sont les fumeurs qui sont convaincus que la cigarette électronique constitue un moyen pour arrêter de fumer. Malheureusement, c’est une nouvelle fois un leurre. Il est difficile de faire comprendre au cerveau qu’on arrête de fumer mais qu’on continue à recourir à la cigarette électronique. Ce serait un petit peu comme arrêter de boire avec du vin faiblement alcoolisé. Le désapprentissage tant mental

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Bordet news - décembre 2014

que physique ne peut se faire ni en profondeur ni en sérénité. La cigarette électronique va effet maintenir les schémas comportementaux et de pensées néfastes. Prenons un exemple. « Il faut que je fume car je me sens seul », se dit le fumeur. Lorsqu’il passe à la cigarette électronique, cette pensée va devenir : « Quand je me sens seul, je recours à ma cigarette électronique ». Le jour où, pour une raison ou une autre, la cigarette électronique ne sera pas à portée de main, il reviendra à sa cigarette classique. Alors que la personne qui arrête réellement de fumer -fumée ou vapeurs’ouvre à un champ de pensée plus large. «Je me sens seul, je peux téléphoner à quelqu’un, je peux aller marcher… ». Il s’agit là de vraies méthodes de « désenfumage » dans lesquelles LA cigarette n’intervient pas. Arrêter de fumer, c’est passer à autre chose.

Et la troisième catégorie de personnes ? Ce sont celles qui étaient sur le point d’arrêter de fumer, souvent pour des raisons de santé. Elles ont reçu des messages d’alerte de leur médecin ou de leur entourage. Elles se disent : « J’éprouve encore du plaisir à fumer mais je vais être raisonnable ». Et voilà qu’on leur propose une baguette magique : fumer sans danger. Elles sautent à pieds joints sur l’occasion : il est possible de continuer à prendre du plaisir avec l’illusion que la toxicité est moindre. Ces consommateurs-là deviennent des consommateurs mixtes avec l’impression de diminuer leurs risques: « Je ne fume plus que 5 cigarettes normales et pour le reste, je compense avec ma cigarette électronique ». Or toutes les études le montrent : ces 5 cigarettes restent à haut risque, surtout pour ces fumeurs qui ont déjà un risque élevé d’infarctus ou de cancer. A ce niveau-là, seule la tolérance zéro garantit une optimisation sur la santé avant, pendant et après une maladie.

L’on assiste pourtant à une surmédiatisation de la cigarette électronique ? Tout à fait ! Si l’on comptabilise le nombre de papiers, d’heures d’antenne consacrées finalement à faire de la publicité à la cigarette, les cigarettiers se paient une campagne publicitaire à moindre coût. C’est le public qui fait le travail avec les journalistes et nous-mêmes sommes en quelque sorte pris en otage. C’est la raison pour laquelle il est important de remettre les choses à leur juste place. Rappelons qu’en Belgique, seuls 0,5% des fumeurs utilisent une cigarette électronique.

Et pendant qu’on parle de la cigarette électronique, on ne parle pas de la cigarette classique ? Effectivement, on ne parle plus ni de la « méchante cigarette » ni des moyens mis en place pour aider les fumeurs à arrêter. Or, de vrais moyens qui ont fait leurs preuves existent aujourd’hui, mais ceuxlà, on en parle très peu. Rappelons qu’il existe dans notre pays de nombreux tabacologues -experts de la santé- spécialisés dans l’accompagnement des fumeurs tant sur un plan pharmacologique que comportemental. Leurs consultations sont aujourd’hui remboursées par les mutuelles et donc largement accessibles.

L’Institut Bordet lui-même propose des aides à l’arrêt du tabac ? Bien sûr ! L’Institut Bordet dispose d’un Centre d’Aide aux Fumeurs composé de tabacologues -dont je fais partie- qui proposent des consultations tant individuelles qu’en groupe et ce pour tous les publics. Nous intervenons aussi bien au sein de l’Institut qu’à l’extérieur, en entreprise, dans les écoles, auprès de personnes précarisées (chômeurs, pensionnés, personnes en congé maladie…) et ce tant à Bruxelles, qu’en Wallonie et en Flandre. Nos activités sont déclinées en français, en néerlandais et en anglais.

Consultations de sevrage tabagique à l'Institut Jules Bordet Martial Bodo - Hilde Vandecasteele 02/541 31 11

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Bordet news - décembre 2014

Léguer aux « Amis »,

une formidable promesse de vie ! Ariane Cambier – Secrétaire Générale Thierry Van Halteren – Notaire honoraire

Penser à son testament n’est pas toujours chose facile. Il s’agit pourtant de la seule manière, pour chacun, de s’assurer que ses volontés seront parfaitement respectées. En l’absence de testament, c’est en effet la loi qui détermine qui recevra vos biens. Et en l’absence d’héritiers légaux jusqu’au 4ème degré, ceux-ci reviendront à l’Etat. Autant donc prendre les devants et ce d’autant que la rédaction d’un testament n’est jamais définitive. Vous pouvez le modifier à tout moment si vous changez d’avis ou si votre situation personnelle change.

Quels sont les différents types de testaments possibles ? Ils sont de 3 types :

Le testament olographe,

que vous rédigez vous-même, sans intervention du notaire. Ce mode est le plus simple mais, à votre décès, des doutes peuvent surgir quant à sa validité (si certaines dispositions légales ne sont, par exemple, pas respectées). Il peut également se perdre ou être détruit.

Le testament notarié qui, lui, est

plus sûr dans la mesure où vous êtes certain que vos volontés seront traduites dans le bon langage juridique. De plus, en Belgique il existe un fichier central des testaments qui, tout en assurant sa confidentialité, en garantit une mise en circulation correcte lors du décès.

Le testament international,

conseillé si vous souhaitez léguer des biens situés à l’étranger.

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© frankoppermann/istock

Bordet news - DÉCEMBRE 2014

Quelle est votre situation personnelle ?

Avant d’entreprendre la rédaction d’un testament, il convient de se poser un certain nombre de questions. Ainsi :

 ressez une liste de vos D biens, soit : • v otre patrimoine immobilier (maison, terrain…) • v otre patrimoine mobilier (comptes à vue et d’épargne, comptes-titres, bijoux, objets d’art…) • votre/vos assurance(s)-vie • vos dettes éventuelles.

 écidez qui vous souhaitez D inclure dans votre testament : Attention, la loi a voulu garantir à vos héritiers proches un minimum successoral : il s’agit de la part « réservataire » dont vous devez tenir compte. Seuls le conjoint survivant et les descendants ainsi que les parents survivants s'il n'y a

ni descendants ni conjoint y ont droit. Par contre, pour la partie restante, vous pouvez disposer librement de vos biens par testament. Ainsi par exemple, ce n’est pas parce que vous avez des enfants que vous ne pouvez pas envisager de léguer une petite partie de vos biens à une bonne cause et ainsi perpétuer les engagements qui étaient les vôtres. Si vous choisissez de soutenir une bonne cause, vous devez mentionner les informations suivantes :



Son nom et sa forme juridique L’adresse de son siège social Son numéro d’entreprise si possible

Ex : 'Les Amis de l’Institut bordet' ASBL Rue Héger Bordet, 1 - 1000 Bruxelles Numéro d’entreprise : 0408.695.444 Attention, ne soyez jamais vague dans votre formulation. Ainsi, 'au profit de la lutte/de la recherche contre le cancer' est à proscrire.

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Bordet news - DÉCEMBRE 2014

Quel type de legs choisir ? Vous avez la possibilité d’inclure 3 types de legs dans votre testament :

Un legs universel, qui porte sur tous

les biens de votre succession à l’exception de ceux que vous léguez via un autre legs, qu’il soit particulier ou à titre universel

porte sur un pourcentage déterminé de vos biens Ex : Vous effectuez un legs universel en faveur de votre enfant, charge à lui de délivrer un legs à titre universel de 10% de vos biens à une bonne cause.

Un legs à titre particulier, qui porte sur une somme d’argent ou un bien précis Ex : Vous effectuez un legs universel en faveur de votre enfant, charge à lui de délivrer un legs particulier de 25.000 euros à une bonne cause.

Le legs en duo : Il s’agit d’une formule particulièrement intéressante si vous n’avez pas d'héritiers en ligne directe. Le principe en est simple. Vous léguez une partie de vos biens à une ou plusieurs personnes, parentes ou non, et une autre partie à une bonne cause, charge à celle-ci de payer l’ensemble des droits de succession, soit les siens mais aussi ceux de la ou des dites personnes. Autrement dit, celle-ci ou ceux-ci vont recevoir un héritage net. Grâce aux taux de droits de succession réduits dont bénéficient les bonnes causes, le montant total des droits de succession payés à l’Etat sur votre héritage sera ainsi bien moins élevé que dans le cas d’un legs ordinaire, ce qui profitera tant à la bonne cause qu’à vos autres héritiers. Taux pour les legs aux ASBL bénéficiant de l’agrément fiscal dans les 3 régions : Bruxelles 12,5% Wallonie 7% Flandre 8,5%

© izusek/istock

Un legs à titre universel, qui

Exemple : Legs ordinaire : Monsieur A. habite Bruxelles. Il n’a

pas d’héritier direct et laisse 500.000 euros à sa nièce. A son décès, celle-ci paiera 358.750 euros de droits de succession. Elle recevra donc un héritage net de 141.250 euros.

Legs en duo : Monsieur A. lègue 250.000 euros (nets de droits) à sa nièce et le solde à une bonne cause, charge à celle-ci de payer l’ensemble des droits de succession, soit 158.750 euros pour sa nièce et 31.250 euros de droits réduits (12,5% en région bruxelloise) pour elle-même, soit un total de 190.000 euros de droits de succession. Ainsi, la nièce de Monsieur A. touchera 250.000 euros nets (contre 141.250 euros dans le cas d’un legs ordinaire). La bonne cause touchera, quant à elle, 60.000 euros nets. Attention cependant, planifier un legs en duo requiert de nombreux calculs. Chaque cas est particulier et chaque cas nécessite donc l'avis d’un professionnel. De plus, être désigné comme légataire universel entraîne, dans le chef de la bonne cause, toute une série de responsabilités, comme convertir les biens en espèce, délivrer le ou les legs particuliers… C’est la raison pour laquelle de nombreuses associations, qui ne disposent pas de ressources très étendues, fixent un montant minimum en-dessous duquel elles refusent le legs en leur faveur. Il peut donc aussi être important, lorsque vous souhaitez effectuer un legs en duo, de vous renseigner auprès de la bonne cause en question.

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Bordet news - décembre 2014

Pour tout conseil, n’hésitez pas à nous appeler. Vous pouvez aussi rencontrer, en toute discrétion, chez vous ou dans nos bureaux, notre gestionnaire de legs, Maître Thierry Van Halteren : Tél. 02/541 34 14

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4 bonnes raisons de faire un legs en faveur des « Amis de l’Institut Bordet » P arce que « Les Amis » sont la seule association à financer exclusivement la recherche contre le cancer dans le 1er centre belge de lutte contre le cancer. P arce que les chercheurs de l’Institut Bordet ont besoin de legs pour continuer à innover. L’Institut Bordet est un hôpital public. Il a besoin de ressources complémentaires pour financer ses travaux de recherche les plus prometteurs, acquérir les équipements de pointe indispensables à ses chercheurs et transférer le plus rapidement possible les résultats de la recherche dans les soins aux patients.

Parce qu’en léguant aux « Amis », vous léguez en toute confiance. - Vous savez exactement où va votre argent : un institut « physiquement » identifiable, où les patients peuvent bénéficier rapidement des progrès de la recherche auxquels vous contribuez. - L es legs sont approuvés par le Conseil d’Administration de l’association et reçoivent l’autorisation du Ministère de la Justice. - L es comptes des « Amis » sont chaque année approuvés sans réserve par un réviseur agréé, le Cabinet Wilmet. Parce que « Les Amis » paient des droits de succession réduits.

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Bordet news - OCTOBRE 2014

De g. à dr. Le Baron et la Baronne Paul-Emmanuelle Janssen, Mr et Mme Jourquin, Marie-Paule Bourguet (Boa Press Relations), Karl Lagasse et Ariane Cambier

'Les Amis' ont célébré le chef-d’œuvre d’Homère

Le 23 octobre dernier, « Les Amis » organisaient au Théâtre Royal du Parc leur traditionnelle soirée de Gala au profit de la recherche à l’Institut Bordet. Au programme, le chef-d’œuvre d’Homère, l’Odyssée, revisité par le talentueux Thierry Debroux. Une soirée de pur bonheur placée sous le signe de la convivialité et de la solidarité.

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1,2. Hugues Ducobu (Champagne Drappier) et François de Meester (Traiteur Great) 3,4,5,6. Stéphanie Paternostre et son compagnon, Mme Marthes Palmans (CEO de Planet parfum) et son mari 7,8,9,10. Mr et Mme Philippe Beauthier, Mr et Mme Pilou Bouss (CIPAC) Ci-dessous, les navettes que Motor Village a généreusement mises à disposition des 'Amis'

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Bordet news - Mars 2010

L’ensemble des artistes entourant Marie-France et Ariane Cambier

La dentelle re-inventée au profit des « Amis » A l’occasion du 2d anniversaire de l’ouverture de son atelier à Tour § Taxis, la créatrice de bijoux Marie-France Vankueken a organisé en fin d’année une exposition sur le thème de la dentelle. Des dentelles sans dentelles re-interprétées en bijoux par Marie-France bien sûr, mais aussi en sculptures par Véronique Kalitvenzeff, en peintures par Sophie Le Grand et Paula Raiglot ou encore en tapis par Nathalie Didden… Merci à tous ces artistes au grand cœur pour cette superbe action en faveur de la recherche !

Brigitte Serneels

Ariane Cambier, Marie-France Van Kueken et Nathalie Didden

Maddy Loewenstein et sa fille

Francis Wuyts

Patrick De Nutte et Carine Gol-Lescot

1ère édition de la

Uccle

Un beau succès ! Le 23 novembre dernier a eu lieu, dans la Forest de Soignes, à Uccle, la première édition de la Woman Race d’Uccle au profit de Bordet’n Wellness et de l’amélioration du bien-être des femmes atteintes d’un cancer du sein. Plus de 1.000 participantes s’étaient donné rendez-vous, sous un soleil radieux, pour ce beau moment de solidarité qui a permis à l’organisateur, Robert Bosmans, de remettre à l’association un chèque de 3.689 euros. Merci à toutes et tous pour cette belle mobilisation ! Un merci tout particulier aux sponsors, Trakks, Sequoïa et Clarins ainsi qu’à la commune d’Uccle et à son Echevin des Sports, Madame Carine Gol-Lescot.

Robert Bosmans

Nous avons tous nos héros… Pour Fabien Jusnot, l’héroïne, c’est sa petite sœur Sylvie, emportée par un cancer des ovaires en février 2010, à l’âge de 32 ans. « Une âme sœur qui scintille dans les étoiles » et l’a poussé à entreprendre, fin d’année, un trek au Népal au profit des « Amis de l’Institut Bordet ». Un voyage qui l’aura mené au-delà du camp de base de l’Everest et lui aura permis de récolter plus de 5.000 euros pour la recherche contre le cancer.

'101 Tables pour la Vie' : 10 ans déjà !

« Sylvie était la meilleure sœur dont un frère puisse rêver, toujours souriante et positive, incroyablement courageuse dans sa lutte contre la maladie. Nous avons tous nos héros. Aujourd’hui, nous connaissons tous quelqu’un qui s’est battu ou se battra contre cette maladie. Tout le monde est concerné et, à notre échelle, nous pouvons tous faire quelque chose pour faire avancer la recherche. » Tu as gagné ton pari, Fabien, et nous sommes convaincus qu'aujourd’hui, pour Sylvie, le héros, c'est toi !

24 janvier - 1er février 2015

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ème

édition

Vente aux enchères exceptionnelle d’un Delvaux au profit de la recherche ! Depuis de nombreuses années, le Docteur Pierre Ghêne et son épouse, Nicole Rahm, se passionnent pour l’œuvre de Paul Delvaux. Ils ont ainsi constitué, au fil du temps, la plus importante collection belge du peintre qui a été exposée, fin d’année, au Musée d’Ixelles. Profondément touchés par l’excellence humaine et scientifique de l’Institut Bordet, Pierre et Nicole Ghêne ont décidé de se mobiliser en faveur des « Amis ». Durant la Brafa, ils proposeront ainsi aux enchères silencieuses -moyennant un prix de réserve-, une superbe huile sur toile de leur collection, « Le Rideau Rouge », peinte en 1934. Le produit de cette vente reviendra pour moitié aux « Amis de l’Institut Bordet ». De facture expressionniste, cette œuvre importante de Delvaux annonce déjà sa quête inlassable de la femme idéale et inaccessible à travers un univers qu’il va sans cesse réinterpréter par la suite.

Paul DELVAUX - Huile sur toile - Le rideau rouge - 190 x 120 cm - Signé 1934 Copyright, avec l'aimable collaboration de la Fondation Paul Delvaux/St.Idesbald/Belgique

Fin décembre, le Dr Pierre Ghêne a organisé pour « Les Amis » une visite privée de sa collection au Musée d’Ixelles. Ariane Cambier, Nicole et Pierre Ghêne