CORRECTION DU CONTRÔLE DE LECTURE SUR MAUPASSANT La Parure et autres nouvelles et Le Horla et autres contes fantastiques
Compétences évaluées Reconnaître le genre de la nouvelle/le fantastique Repérer et raconter les passages marquants Expliquer pourquoi un passage est marquant Caractériser un personnage Lecture globale de l’œuvre Expression écrite (orthographe, syntaxe, vocabulaire) Soin de la copie
Acquis
En cours
Non acquis
1. Quel est le genre littéraire de ces deux titres ? À quelle époque ont-ils été écrits ? Les deux livres sont des recueils de nouvelles : même si le livre du Horla s’appelle Le Horla et autres contes fantastiques, on réserve aujourd’hui le terme de « conte » pour le merveilleux. Le premier recueil (La Parure et autres nouvelles) est réaliste, l’autre (Le Horla et autres contes fantastiques) est fantastique. Les nouvelles du premier recueil ont été écrites entre 1875 et 1887 (cf. p. 12) et celles du second entre 1881 et 1889 (cf. p. 10). Attention ! • Ne confondez pas le moment où les histoires ont été écrites par Maupassant (vers 1880) et le moment où elles se passent (la nuit, l’été, etc.). • N’oubliez pas de souligner les titres des œuvres. • Attention, Le Horla et La Parure ne sont que deux nouvelles. Les livres sont des recueils de nouvelles, qui contiennent bien plus que ces deux seules nouvelles. 2. Qu’avez-vous particulièrement retenu de chacun des deux livres de Maupassant que vous avez lus (un passage ? un personnage ? un détail ?). Expliquez ce qui vous a marqué et pourquoi. Il s’agit ici de raconter un passage marquant et de justifier pourquoi on l’a trouvé marquant. (Par exemple, la chute de La Parure). Attention ! • Ne pas confondre « un passage » et « un récit », ou lune des nouvelles. Si vous vouliez évoquer un passage, il doit s’agir d’un extrait, et non pas d’une nouvelle toute entière. • Dans les questions 2 et 3, il valait mieux ne pas donner des exemples étudiés en classe (La Parure et Le Père). 3. Citez un personnage féminin et un personnage masculin du livre La Parure et autres nouvelles, qui vous ont marqué. Dites ce qui caractérise leur personnalité et justifiez-le. Il s’agit ici d’isoler un personnage marquant et de le caractériser.
Exemples : un personnage masculin marquant : Maître Lebrument, dans La Dot, est un mari cynique qui abuse de la naïveté de sa femme en lui volant sa dot et en l’abandonnant dans l’omnibus quelques jours après leur mariage. La vieille femme de la nouvelle A cheval qui se fait bousculer, feint d’être très malade pour profiter du lit et du couvert. 4. Si un camarade vous demandait de lui expliquer ce qui caractérise l’écriture de Maupassant, que lui répondriez-vous ? Justifiez votre réponse par un (ou des) exemple(s). « Maupassant écrit les choses telles qu’elles sont, même si elles sont parfois dures. » Une écriture la plus descriptive possible : il ne montre jamais son avis, il ne dit jamais comment on doit interpréter les choses. Il ne fait pas de style, l’écriture est « lisse ». On pouvait aussi parler ici de l’angoisse, l’étrangeté (particulièrement pour les nouvelles du Horla…), le pessimisme… Attention ! • Ne choisissez pas, pour caractériser l’écriture de Maupassant, un critère qui est propre à toutes les nouvelles en général, ou à tous les récits fantastiques. Exemple : - le fait qu’il s’agit de récits brefs (ce sont des nouvelles, c’est normal) ; - les retournements de situation (les chutes aussi sont propres à la nouvelle) ; - le fait que les récits avancent très vite (idem) 5. Quel passage illustre la couverture du Horla et autres contes fantastiques ? Pourquoi ce passage est-il important ? Dans la nouvelle Le Horla, p. 72, l. 511 à 525 : une rose se plie et se casse toute seule. C’est le moment où la nouvelle bascule dans le fantastique : on ne peut plus douter que ce soit surnaturel, on est sûr de la présence d’un être invisible. C’est la nouvelle principale (la plus connue, parce que la meilleure). Attention ! • Dans la phrase « Quelle passage illustre la couverture du Horla » , le sujet de illustre est « la couverture du Horla » et non pas « quel passage » !
