Prophétie pour la France de Marthe Robin

A 27 ans, un an après sa paralysie des jambes, Marthe perd l’usage de ses mains. A 28 ans, Jésus apparaît à Marthe, et lui demande : «Veux-tu être com...

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Prophétie pour la France de Marthe Robin

En 1936, Marthe confie cette prophétie concernant la France, au Père Finet, le co-fondateur des Foyers de Charité : «La France tombera très bas, plus bas que les autres nations, à cause de son orgueil et des mauvais chefs qu'elle se sera choisie. Elle aura le nez dans la poussière. Il n'y aura plus rien. Mais dans sa détresse, elle se souviendra de Dieu. Alors elle criera vers lui, et c'est la Sainte Vierge qui viendra la sauver. La France retrouvera alors sa vocation de Fille aînée de l'Eglise, elle sera le lieu de la plus grande effusion de l'Esprit Saint, et elle enverra à nouveau des missionnaires dans le monde entier.» Philippe, un retraitant du Foyer de Charité de Châteauneuf-de-Galaure annonce : «J'ai rencontré personnellement Marthe trois fois, et j'ai entendu de mes propres oreilles le père Finet dire : «Marthe Robin prophétise qu'il va y avoir une faillite économique, et qu'ensuite il y aura la grande Pentecôte d'amour, et que l’ensemble des chrétiens vivront alors en communauté.» Biographie : Marthe Robin est née le 13 mars 1902 à Châteauneuf de Galaure, petit village du Nord du département de la Drôme. Ses parents, Joseph Robin et Célestine Chosson, y possédaient, au quartier des Moïlles, une modeste maison construite en pisé, entourée de 13 hectares de terres. Il fallait travailler dur pour subvenir aux besoins d'une famille de 6 enfants, dont elle était la cadette. En 1903, la famille Robin connut l'épreuve d'une épidémie de fièvre typhoïde. Parmi les enfants atteints, l'avant-dernière, Clémence, en mourut, et Marthe en resta fragile. Ses parents étaient connus pour leur sociabilité et leur simplicité. Son enfance fut celle d’une fillette ordinaire de la campagne. En 1909, Marthe prit le chemin de l'école, au bas du village de Châteauneuf. Elle fut vraisemblablement bonne élève, faisant preuve d’une mémoire et d’une curiosité d’esprit au-dessus de la moyenne. Elle était souvent malade, ainsi sa santé ne lui permit pas d'accomplir une scolarité suivie : aussi elle ne put passer le Certificat d'Études, mais cela n’affectait en rien sa gaieté naturelle.

A la paroisse de Châteauneuf-de-Galaure, Marthe Robin reçut le sacrement de Confirmation en 1911, fit sa première Communion, le 15 Août 1912. Dès son enfance, elle a eu, pour la Sainte Vierge une affection filiale et c'est bien souvent qu'elle la prie.Marie sera toujours pour elle Mère et Éducatrice. En 1914, elle quitte l'école du village et prend part aux travaux de la maison et

de la ferme. En 1918, Marthe Robin ressent les premiers effets de la maladie qui ne la quittera plus : une encéphalite. Marthe commence à souffrir de maux de tête, suivis rapidement d’évanouissements, puis d’une paralysie des deux jambes. Elle entre souvent dans un sommeil profond, soulagement durant des journées de souffrance, pendant presque deux ans. Un début de guérison se produit à 19 ans, le jour de l’Annonciation : la compagne de Marthe dans sa chambre est réveillée par un grand bruit, voit une grande lumière. Marthe lui confie avoir également vu à cet instant la Sainte Vierge. Mais sa santé reste très précaire, et elle passe ses journées dans l’immobilité, lisant et brodant. Tout est fait pour la soigner : visites à plusieurs médecins, soins, cure de bains résineux à Saint Péray en Ardèche. Pour pouvoir acheter les médicaments prescrits, Marthe Robin coud et brode pour quelques personnes qui lui demandent de travailler pour elles, car son travail est toujours particulièrement soigné. Dix ans de luttes contre la maladie, avec espoirs de guérisons et rechutes désespérantes. La découverte d’un livre dans un grenier fait basculer sa vie, lorsque ses yeux tombent sur une phrase qui la marque à tout jamais : «c’est à la souffrance qu’il faut te préparer». Elle sait à ce moment là que pour elle, c’est ce chemin qui a été choisi. Elle a vingt ans, et décide de tout donner à Dieu. Elle devait se rendre à Lourdes, pour un pèlerinage plein d’espoir de guérison, mais elle cède sa place à une autre malade de Châteauneuf, s’oubliant elle-même. C’est à partir de ce moment, Marthe l’a confié ellemême à une amie, que la Sainte Vierge commence à la combler de grâces. A l’âge de 23 ans, elle s’abandonne entièrement à la Volonté divine, et offre sa vie à Dieu, dans un texte extraordinaire de consécration. Et c’est à partir de ce moment que sa vie de souffrance s’intensifie. Elle tombe moins d’un an après dans le coma, pendant 3 semaines. C’est pendant ces moments que Sainte Thérèse de Lisieux lui apparaît trois fois, et lui révèle sa mission pour le monde entier. Mais le corps plongé dans toute cette souffrance, elle conserve inébranlablement son humour, sa joie intérieure, baignée par l’Amour de son Seigneur. Elle devient paralysée des jambes, et grabataire, elle est condamnée à restée constamment alitée, dans sa chambre. Elle a 26 ans, et y restera jusqu’à sa mort à 78 ans. A partir de cette période, elle ne mangera plus, n’absorbant pour seule nourriture, qu’une hostie qu’on lui apporte une à deux fois par semaine. L’hostie, par un phénomène étrange, n’est pas déglutie, mais entre comme happée. Les apparitions de la Sainte Vierge se font de plus en plus fréquentes dans la chambre de Marthe. Mais la contrepartie ne se fait pas attendre, et le démon s’attaque à Marthe, lui causant même des dommages physiques (dents cassées, coups...).

A 27 ans, un an après sa paralysie des jambes, Marthe perd l’usage de ses mains. A 28 ans, Jésus apparaît à Marthe, et lui demande : «Veux-tu être comme Moi ?». Est-il besoin d’imaginer sa réponse ? Quelques mois plus tard, les marques de la crucifixion apparaissent sur son corps. Elle saigne des pieds, des mains, et du coeur. Puis une autre fois, elle saigne abondamment de la tête, sa couronne d’épines lui ayant été enfoncée par Jésus dans une vision. Puis «enfin», elle se sentit une autre fois complètement disloquée, comme placée sur la croix. Le vendredi qui suivit, Marthe commença à vivre la Passion de Jésus. Cet événement se renouvela chaque semaine, pendant 50 ans... avec pour seule nourriture l’Eucharistie. Chaque jeudi, commençaient les souffrances de la Passion. Ainsi que les attaques du démon. Mais irrémédiablement, elle entrait ensuite dans une phase d’identification totale avec Jésus, et parlait au Père... puis entrait dans une extase profonde. Vie de souffrance, vie de service à tous ceux qui ont eu le privilège de l’approcher. Ses visions de la vie de Jésus, son Amour total pour la création du Père, son sacrifice permanent au bonheur des autres, au cours d’une vie hors du commun. Dans cette chambre de prières et de souffrances, elle reçoit plus de 1000.000 personnes ! Elle a connu quelques-unes des personnalités les plus remarquables de son temps. Elle a changé la vie de centaines de gens, éclairant, consolant, encourageant, en restant une âme simple, avenante, directe, pourvue d'un bon sens, d'un humour, et, d'une intelligence du cœur et des choses qui en faisait un être exceptionnel. Avec le Père Georges Finet, elle fonde les Foyers de Charité, dont le premier à Châteauneuf en septembre 1936. «Oh Vierge Marie, faites que je sois chaque jour plus docile, plus patiente, plus simple. Qu’on m’ignore et qu’on m’oublie. Je ne demande pas que Dieu fasse en moi des choses visibles, mais uniquement d’être une humble enfant, douce et humble de cœur» «De mon Dieu, je suis le calice : ma mission est de Le faire aimer en débordant d’amour, il faut donc que je saisisse toutes les occasions pour répandre lumière et vérité.»

Écoutons le père Finet qui a vécu ses derniers instants :

«C’était un vendredi. J’étais venu dans sa chambre, la veille, à dix-sept heures. Depuis quelques semaines, Marthe était plus douloureuse que jadis. Mais personne ne pensait qu’elle allait mourir. Elle me disait qu’il (Lucifer) lui faisait la vie dure, qu’elle était projetée jusqu’à terre. De fait, en entrant dans sa chambre, je la trouvai étendue sur le sol, ce qui n’était jamais arrivé. Je priais la personne qui était dans la pièce voisine de venir m’aider à la relever. Son bras était déjà froid. Et j’entendis Marthe me dire : « Il m’a tuée. » (…) À nous deux, nous la prîmes et nous la posâmes sur le lit. Son second bras était aussi froid que le premier. Je mis un miroir sur ses lèvres, je ne recueillis aucun souffle. Alors, on alla prévenir le médecin. Il arriva vers huit heures du soir et il dit : «Elle est morte». Marthe Robin meurt le vendredi 6 février 1981. Sa cause de béatification fut introduite en 1991. «Je souffre, disait-elle, mais je suis heureuse de pouvoir offrir mes souffrances pour la patrie, pour les pécheurs et pour l’Eglise.»