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26 août 2016 ... nouveaux manuels pour le palier primaire (1ere et 2ème années) avec un livre unique de «langue arabe, éducation ... Manuels scolaires...

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Les DEBATS Votre quotidien national

France

L'interdiction du burkini suspendue par la justice

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ationale ont enregistré 179 morts et 1 255 blessés sur les routes du territoire national, oit durant la période allant du 18 juin au 1er juillet.

Le ministre du Tourisme révèle la distribution illégale de 65 ha

Dounia Parc, retard et dépassements Après un éternel retard dans sa réalisation, le parc des Grands Vents (Dounia Parc) à Alger devient carrément une «affaire grave» de détournement. 65 ha y ont été distribués «illégalement», s'est insurgé jeudi, le ministre du Tourisme qui promet des «mesures urgentes».

Elle s'attend à d'autres attaques des islamistes

Benghebrit dénonce l'instrumentalisation de l'école

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La ministre de l’Education assure qu'aucune matière ne sera exclue des épreuves du baccalauréat et regrette l'instrumentalisation de l'école à des fins personnelles. Page 2

Grottes merveilleuses et parc animalier de Jijel

Destination privilégiée des estivants

Accidents de la circulation

Facteur humain, principale cause

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Amazighité

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Manuels scolaires de 2 génération ème

Objectif, développer les compétences selon une «vision uniformisée»

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es livres de deuxième génération, destinés aux élèves de 1 et 2 années primaires et 1 année moyenne, tendent cette année à multiplier les opportunités susceptibles de développer les compétences pédagogiques, a révélé une source de l'Institut national de la recherche en éducation (Inre). L’objectif des ere

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nouveaux manuels prévus pour la prochaine rentrée scolaire 2016/2017 est le développement des compétences selon une «vision uniformisée» où l'ensemble des matières se complètent, a déclaré à l'APS, le vice-président de la commission d'homologation et de validation à l'Inre, Bourenane Slimane. Il a précisé à ce propos, que cette «vision uniformisée» visait également à établir un lien entre les étapes d'enseignement sans rupture entre les années tout en se concentrant sur les acquis et les compétences à atteindre. Les élèves des classes de 1 et 2 années primaires et ceux de 1 année moyenne bénéficieront, à la prochaine rentrée, de nouveaux manuels qui leur permettront d'acquérir des valeurs civilisationnelles inspirées de la Constitution algérienne tel que stipulé dans la loi d'orientation de 2008, ere

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N° 1692 - VENDREDI 26 - SAMEDI 27 AOUT 2016

a-t-il affirmé. Ainsi, le ministère de l'Education nationale met entre les mains de l'élève, huit nouveaux manuels pour le palier primaire (1 et 2 années) avec un livre unique de «langue arabe, éducation islamique et éducation civique» et un autre pour les «mathématiques et sciences», a-t-il encore indiqué, avant de rappeler que chaque livre sera assorti d'un cahier d'activités. Pour la 1 année moyenne, la tutelle met à la disposition de l'élève un nouveau manuel, à savoir la langue arabe, les mathématiques, un cahier d'activités pour la langue arabe, l'éducation civique, l'éducation islamique, le français, les sciences, la technologie, l'histoire, la géographie, un cahier d'activités pour les mathématiques et un complément pour la géographie. Page 5

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Un facteur de cohésion sociale et d'unité nationale L'amazighité dans toutes ses dimensions linguistique, culturelle et identitaire constitue un facteur de cohésion sociale et d'unité nationale, ont considéré, jeudi à Batna, les participants aux 2 Assises du mouvement associatif aurésien, initiées par l'association Tamazgha Aurès Forum (Ataf). èmes

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2 Les DEBATS

EVENEMENT

N° 1692 - Ven. 26 - Sam. 27 août 2016

Accidents de circulation

Facteur humain, principale cause Rien ne semble pouvoir arrêter l'hécatombe sur nos routes. Malgré toute les mesures prises, des victimes sont enregistrées quotidiennement. Le facteur humain demeure de loin la première cause des accidents de la circulation routière.

Selon la direction générale des forêts

Les feux de forêts ont envahi 1 238 ha en une semaine Un total de 1 238 haont été envahis par les feux dans 348 foyers d'incendies enregistrés entre le 18 et le 24 août à travers le pays, soit une moyenne de 50 foyers par jour, selon le dernier bilan de la direction générale des forêts (DGF). Sur cette superficie totale, les incendies ont parcouru 687 ha de forêts, 234 ha de maquis et 317 ha de broussaille, précise le bilan. Ainsi, la superficie totale parcourue par 1 834 foyers d'incendies depuis le 1 juin atteint 9 793 ha, à raison de 22 foyers par jours et de 5 ha par foyer. Ces incendies ont parcouru, depuis le 1 juin, 3 906 ha de forêts, 2 660 ha de maquis et 3 227 ha de broussaille, précise le bilan. En 2015, il avait été enregistré, durant la même période de comparaison, 1 742 foyers d'incendies ayant parcouru une superficie totale de 12 016 ha dont 5 141 ha en forêts. La wilaya de Bejaia a été la plus touchée par les feux depuis le 1 juin (1 909 ha ravagés), suivie de Sidi Bel Abbès (1 396 ha), Jijel (685 ha), Boumerdès (633 ha), Souk Ahras (560 ha), Tlemcen (486 ha), Tizi Ouzou (470 ha), El Tarf (425 ha), Médéa (377 ha) et Blida (373 ha). Par région, l'Est du pays vient en tête avec 4.743 ha touchés, suivi du Centre (2.771 ha) et de l'Ouest (2.279 ha). Le dispositif de prévention et de lutte contre les incendies, mis en place depuis le 1 juin 2016, sera maintenu jusqu'à la fin de la campagne, prévue le 31 octobre prochain. La DGF appelle enfin les citoyens, notamment les populations riveraines, à observer plus de vigilance et d'apporter leur contribution sur le plan de l'alerte et de prévention, eu égard aux risques persistants durant cette période. R. Y. er

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Par Nacera Bechar

D

ans une émission animée par la Radio Jijel et relayée sur les ondes de la Chaîne I de la Radio algérienne, deux officiers ont expliqués que les accidents sont causés par trois facteurs essentiels : le facteur humain, l'état du véhicule (freins, pression des pneus) et l'état de la route. Selon la commissaire Aziza Djerourou, responsable de la cellule de communication et des relations publiques à la Sûreté de wilaya, cette démarche s'inscrit dans le cadre du rapprochement de la police du citoyen pour développer de nouveaux reflexes et ancrer la culture de la prévention routière. La responsable a annoncé que des cours sur la sécurité routière seront dispensés à la prochaine rentrée scolaire. «C'est effroyable ce que nous vivons au quotidien», a déclaré cette policiè-

re, faisant allusion aux nombreux accidents qui se produisent chaque jour sur les différents axes routiers du pays. Les représentants de la Sûreté nationale ont souligné qu'une véritable hécatombe que seul le bon sens du bon respect du Code de la route peu juguler. De son côté, le lieutenant Saber Khelifa Chelihi, responsable de la voie publique qui a présenté des statistiques sur ces accidents a abondé dans le même sens. S'agissant de la saison estivale dans la région où affluent chaque jour des milliers d'estivants et de vacanciers, il a été enregistré au 23 août dernier 92 accidents corporels (contre 117 pour la même période en 2015), 121 blessés (152 en 2015), aucun décès (5 en 2015) et 33 accidents matériels (contre 39 pour la saison 2015). Il a expliqué que cette baisse est le résultat des actions d'information et de sensibilisation effec-

tuées tout au long de l'année. Il a été indiqué aussi que pour cette saison, 1 933 agents de police ont été mobilisés pour assurer un bon déroulement de cette période de l'année, aussi bien sur les plages, que sur les routes. Dans ce cadre, le représentant de la direction locale des transports, Omar Berrehail, a rappelé l'importance de l'actualisation du plan de circulation et de transport pour le mettre en conformité et l'adapter avec la situation actuelle, marquée par un afflux d'estivants et d'engins motorisés. De la direction de wilaya de la santé et de la population, le Dr Abdessalem Khelalef a déclaré que les blessés des deux membres (inférieurs et supérieurs) constituent la première catégorie des accidentés, suivie par celle des traumatismes crâniens (généralement transférés vers d'autres villes en l'absence de structures appropriées à Jijel) et enfin, les traumatismes thoraco-abdomi-

naux. Le dernier Conseil des ministres a validé un avant-projet de loi portant sur la sécurité routière. Au titre des mesures préventives, il est notamment, proposé «le renforcement de la formation et de la qualification des conducteurs, en particulier les conducteurs professionnels, l'amélioration du contrôle technique et de sécurité routière, et la mise en place d'organes nationaux de prévention et de coordination dans le domaine de la sécurité routière». Au titre des mesures répressives des délits et contraventions liées à la circulation routière, il est proposé «le durcissement des classifications et des sanctions des délits et contraventions, ainsi que l'introduction du système de permis de conduire à points permettant le traitement instantané des infractions». N.B.

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Commandement des Forces navales

Gaïd Salah inspecte la corvette Ezzadjer

L

e général de Corps d'armée, vice-ministre de la Défense nationale, chef d'état-major de l'Armée nationale populaire (ANP), Ahmed Gaïd Salah, a procédé jeudi, au siège du commandement des Forces navales à l'Amirauté (Alger), à l'inspection de la corvette Ezzadjer, numéro de bord 922, indique un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN). «En compagnie du généralmajor Mohamed Larbi Haouli, commandant des Forces navales, le général de Corps d'armée a procédé à l'inauguration et à l'inspection de ce bâtiment de guerre, doté des technologies les plus modernes et de haute précision dans le domaine militaire naval, capable d'intervenir dans un large champ d'action pour l'exécution de différentes missions, tel que le contrôle des zones maritimes, l'exécution des opérations d'interdiction maritime, la participation aux opérations de recherche et

de sauvetage (SAR), outre sa mission principale en tant qu'unité de combat naval», note la même source. Le communiqué relève que la corvette Ezzadjer qui vient renforcer nos Forces navales dans le cadre du plan de développement visant à moderniser notre flotte navale, «contribuera à l'optimisation des potentiels de défense et au développement et au renforcement du corps de bataille de l'ANP». Le général de Corps d'armée a visité les différents compartiments de la corvette où il a reçu des explications sur ses composants, ses spécificités et son armement avant de s'adresser aux membres de son équipage en les félicitant de «cette importante acquisition et leur rappelant les efforts consentis pour développer et moderniser les Forces navales, conformément aux orientations du Président de la République, chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale».

Il a relevé, à cette occasion, que «le Haut commandement de l'ANP a œuvré, durant ces dernières années, conformément aux orientations du Président de la République, chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, en dotant l'Armée nationale populaire avec de nouveaux moyens et équipements de dernière génération dans ce domaine». Gaïd Salah a affirmé que «c'est dans ce cadre précis que s'inscrit l'acquisition de ce navire de guerre, doté des dernières technologies dans le domaine militaire naval, capable de mener parfaitement ses différentes missions maritimes». «De ce fait, il est de votre devoir, aujourd'hui, de maintenir ce navire opérationnel et de continuer à acquérir les facteurs à même de mener à bien les missions assignées, à travers l'utilisation et l'exploitation efficiente des équipements modernes mis à votre disposition», a-t-il insisté.

Il a également mis l'accent sur «l'acquisition des facteurs de forces et de réussite, laquelle nécessite une conscience de la lourde responsabilité pour l'accomplissement exemplaire des missions constitutionnelles». «L'acquisition de tels grands moyens de combat, leur efficace exploitation et l'évaluation objective des efforts fournis, permettront de tracer le chemin aux Forces navales et de faciliter, sans doute, le développement de leurs performances opérationnelles pour acquérir, en conséquence, la capacité nécessaire de renforcer leur potentiel, afin d'accomplir amplement toutes les missions, en toutes conditions et circonstances. Ainsi, notre Armée nationale populaire occupera la place qu'elle mérite, la place digne de la grandeur des missions assignées et des défis à relever», a-t-il soutenu. «Autant je considère vos efforts fournis pour la réussite de vos missions comme une pierre angulaire

dans le processus de renforcement de l'Armée nationale populaire, digne héritière de l'Armée de libération nationale, autant je veille sur la valorisation de ces efforts qui nous permettront de maintenir cette prestigieuse institution toujours à l'avantgarde», a ajouté Gaïd Salah. «A ce titre, je vous exhorte tous à œuvrer pour la concrétisation de ce noble objectif, avec compétence, interopérabilité et synergie, en s'imprégnant d'intégrité et de dévouement, car tout travail sincère, paré de compétence et de rigueur, sera couronné sans doute de réussite et de succès», a-t-il souligné. Le général de Corps d'armée a écouté, par la suite, les interventions des membres de l'équipage de la corvette qui ont exprimé leur «fierté d'opérer à bord de cette importante acquisition des Forces navales et leur immuable engagement à défendre la souveraineté des eaux territoriales du pays». R. N.

N° 1692 - Ven. 26 - Sam. 27 août 2016

ÉVÈNEMENT

Les DEBATS

Le ministre du Tourisme révèle la distribution illégale de 65 ha

Dounia parc, retard et dépassements Après un éternel retard dans sa réalisation, le parc des Grands Vents, (Dounia Parc) à Alger, devient carrément une « affaire grave» de détournement. 65 ha y ont été distribués «illégalement», s'est insurgé jeudi, le ministre du Tourisme qui promet des «mesures urgentes».

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En prévision des prochaines échéances

Le mouvement En-Nahdha prêt à s'allier avec d'autres formations Le secrétaire général du mouvement En-Nahdha, Mohamed Douibi, a affirmé, hier à Alger, que son parti était «prêt à s'allier» avec d'autres formations politiques en prévision des prochaines échéances. Intervenant à l'occasion de la 2 session ordinaire du Conseil de la choura (consultatif) tenue à Zeralda (Alger), M. Douibi a déclaré que «le mouvement EnNahdha qui est prêt à former des alliances avec d'autres formations politiques, reste ouvert à toutes les initiatives pratiques et objectives devant servir l'intérêt du pays». Il a précisé que son parti était en faveur de «toute initiative à même de consolider l'action politique, la souveraineté nationale et la volonté du peuple et renforcer l'économie du pays». M. Douibi a exprimé son rejet des réformes du système éducatif «au nom de la deuxième génération et de la réforme de l'examen du baccalauréat». Il a appelé, par ailleurs, à la levée du gel de la loi de généralisation de la langue arabe, soulignant la nécessité d'arabiser tous les cycles d'enseignement y compris l'université tout en s'ouvrant sur les langues de la technologie pour être au diapason du progrès que connaît le monde d'aujourd'hui. Au plan international, le mouvement En-Nahdha a réitéré sa condamnation des agressions systématiques de l'occupation israélienne contre les Lieux Saints en Palestine face au mutisme de la communauté internationale. T. Y. ème

Libye

Tripoli demande plus d'aide militaire des Etats-Unis

Par Sofiane Aït Mohamed

L

e ministre de l'Aménagement du Territoire, du Tourisme et de l'Artisanat, Abdelouahab Nouri, a, en effet, évoqué jeudi à Tipasa, la distribution «illégale» de quelque 65 ha sur un total de 1 059 ha, du parc des Grands Vents (Dounia Parc) d'Alger, destinés à constituer un parc citadin de villégiature pour les habitants de la capitale. Dans une déclaration à la presse, au terme d'une visite de travail dans la wilaya, le ministre s'est dit «abasourdi» après avoir pris connaissance du dossier Dounia Parc, qualifiant la situation de «très grave» et nécessitant des «mesures urgentes et rigoureuses». «Des lots de terrains ont été distribués dans un irrespect total de la

législation en la matière et loin de toute transparence, en vue de l'implantation de projets imaginaires, représentés pour la plupart d'entre eux, par des fastfood», s'est encore indigné le ministre qui parle carrément de «crime au sens propre du terme». Après avoir souligné la résiliation par ses services des contrats relatifs à 96 projets, dont une quarantaine de fast-foods, M. Nouri a soutenu qu'il est «impossible d'insuffler le développement du secteur touristique par l'encouragement de la culture du fast-food, et du déni de la loi», assurant que la distribution des lots en question s'est faite, également, en l'absence de plans d'aménagement territoriaux, d'où la gravité de la situation. S'exprimant à propos des bénéficiaires de ces lots, il a

signalé qu'ils seront indemnisés, et que les terrains seront récupérés. D'autre part, Abdelouahab Nouri a fait cas de l'élaboration en cours d'une «évaluation globale de la saison estivale 2016, en vue de faire le constat de ses insuffisances, afin d'y remédier à l'avenir», estimant que «l'Algérie possède les capacités l'habilitant à offrir de meilleurs prestations touristiques». S'exprimant sur les zones d'expansion touristique(ZET), le ministre a signalé des préparatifs en cours pour évaluer la situation de ces zones créées en vertu d'une circulaire, datée de 1989. «Le foncier touristique est un sujet sensible qu'il faut traiter avec toute l'attention nécessaire, et dans le respect des Plans d'aménagement territoriaux pour éviter l'anarchie», a-t-il

soutenu. Interrogé sur les travaux de réhabilitation, en cours, au niveau des complexes touristiques publics de Tipasa (Matarès, la Corne d'or, entre autres), le ministre, s'est dit «insatisfait» du rythme imprimé aux chantiers et de la faiblesse de leur suivi. Le ministre a annoncé, sur place, le lancement d'un concours pour le recrutement d'ingénieurs et techniciens pour le suivi de ces opérations de réhabilitation, affectées d'une dotation publique de 70 milliards de DA. Les nombreuses insuffisances relevées par le ministre à chacune de ses sorties montrent que le secteur du tourisme en Algérie est loin des normes. S.A.M.

Le Premier ministre libyen, Fayez al-Sarraj, a réclamé une aide militaire renforcée de la part des Etats-Unis, qui bombardent déjà Syrte pour appuyer les forces libyennes contre le groupe terroristes autoproclamé Etat islamique, a annoncé jeudi le Commandement militaire américain pour l'Afrique (Africom). En visite mercredi au quartier général de l'Africom à Stuttgart, dans le sud-ouest de l'Allemagne, M. al-Sarraj a exprimé le souhait du gouvernement libyen d'union nationale (GNA) de voir les Etats-Unis contribuer «au renforcement des capacités militaires» libyennes, notamment via la formation de militaires et le «partage d'informations», selon l'Africom. L'émissaire américain en Libye, Jonathan Winer, et le commandant des forces américaines en Afrique, le général Thomas Waldhauser, ont de leur côté «réitéré leur soutien aux efforts du GNA» pour chasser les terroristes de l'EI de Syrte, dans le centre-nord du pays, avec l'appui depuis le 1er août des frappes américaines, poursuit l'Africom. Les trois responsables ont également «échangé sur les options stratégiques pour l'avenir de la Libye une fois Syrte libérée», ajoute le communiqué, sans précision sur les options envisagées. Les forces du GNA basé à Tripoli ont lancé le 12 mai une offensive pour reprendre ce principal fief de l'EI. Elles y ont pénétré le 9 juin, mais ont stagné pendant des semaines à cause des contre-attaques de l'EI. Aidées par des bombardements aériens des Etats-Unis depuis le 1 août, elles ont enregistré d'importants succès en s'emparant d'une grande partie de cette ville, acculant les terroristes dans un quartier résidentiel en bord de mer. H. G. er

Amazighité

Un facteur de cohésion sociale et d'unité nationale L'

amazighité dans toutes ses dimensions linguistique, culturelle et identitaire constitue un facteur de cohésion sociale et d'unité nationale, ont considéré jeudi à Batna les participants aux 2 Assises du mouvement associatif aurésien, initiées par l'association Tamazgha Aurès Forum (Ataf). Le mouvement associatif reste disposé à apporter sa contribution et également ses réflexions pour faire avancer le processus de réhabilitation de la culture amazighe a précisé le président de l'association Rassemblement action jeunesse (RAJ), Abdelwahab Fersaoui. Il a, dans ce contexte ajouté que la langue amazighe demeure «un levier important» pour le développement politique et socio-écoèmes

nomique du pays. Mettant en exergue le dynamisme multilinguisme en Algérie, M. Fersaoui a souligné que les initiatives du mouvement associatif, s'agissant de l'amazighité dans toute ses dimensions, ont permis «une prise de conscience» des citoyens quant à l'importance de sauvegarder et de réhabiliter une dimension identitaire «qui constitue le socle de notre culture nationale», a-t-il dit. «Il était nécessaire d'engager un débat sur les moyens à même de soutenir l'enseignement de la langue amazighe, a travers la consultation, la recherche académique et la mise à niveau de la langue et de la culture amazighes», a-t-il mis en avant.

Evoquant le bilan de l'enseignement de l'amazigh, le professeur Djamel Nehhali de l'université de Batna 1, a estimé que des contraintes et des obstacles se dressent sur le chemin de promotion de cette langue, notant la nécessité d'œuvrer à l'intégrer davantage dans les institutions et établissements publics. La diversité linguistique en Algérie est consacrée par la nouvelle Constitution, a ajouté Djamel Nehhali, soulignant l'importance de protéger et faire valoir les langues nationales, qui reflètent, selon lui, «les vraies valeurs civilisationnelles, culturelles et historiques du pays». Au cours du débat, les présents réunis à la maison de la culture

de Batna ont évoqué l'importance de la standardisation de la graphie Tifinagh, affirmant que cette standardisation est en mesure d'assurer sereinement le rayonnement de tamazight via la création littéraire et la recherche scientifique notamment. Ouvertes lundi soir, sous l'égide du Haut commissariat à l'amazighité (HCA), les 2 Assises du mouvement associatif aurésien abordent le thème de «L'amazighité, base des valeurs de la promotion de la citoyenneté agissantea, et œuvrent à faire connaître les spécificités socioculturelles amazighes et à valoriser le patrimoine matériel et immatériel de la région des Aurès, tout en mettant en exergue la place qu'oc-

èmes

cupe la culture amazighe dans les médias, le cinéma et le théâtre, a-t-on noté. Devant se poursuivre jusqu'à demain, vendredi, ces assises, auxquelles ont pris part plusieurs associations culturelles, des intellectuels et des chercheurs dans la langue et la culture berbères, prévoient des conférences-débat autour de l'amazighité, émaillées de récitals de poésie amazighe, d'exposition de bijoux, habits et ustensiles traditionnels, de partitions de musique, chants, du folklore local, et d'une dégustation de la gastronomie amazighe. Des ateliers d'écriture en tifinagh sont également au menu de cette 2 édition. H. A. ème

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Les DEBATS

ACTUEL

N° 1692 - Ven. 26 - Sam. 27 août 2016

Elle s'attend à d'autres attaques des islamistes

Benghebrit dénonce l'instrumentalisation de l'école

Plus de 8 millions d'élèves attendus

La polémique sur l'annulation de la matière éducation islamique de l'examen du baccalauréat qui a provoqué un véritable tollé, suscitant des réactions hostiles des islamistes s'est avérée «infondée». Affirmative, la ministre assure qu'aucune matière ne sera exclue des épreuves du baccalauréat et regrette ainsi l'instrumentalisation de l'école à des fins personnelles.

Par Louiza Ait Ramdane

L'

annulation de la matière éducation islamique de l'examen du baccalauréat semble n'être rien de plus qu'une rumeur «sans fondement». En effet, la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit porte un énième démenti à la propagande islamiste autour du projet de réforme du baccalauréat, assurant qu'aucune matière ne sera exclue des épreuves du baccalauréat. En marge d'une rencontre avec les directeurs de l'Education nationale dans le cadre des préparatifs en prévision de la rentrée scolaire (2016/2017), prévue le 4 septembre, Benghebrit parle de «rumeurs infondées». Ne se limitant pas à démentir, la ministre ajoute que «cette question n'a jamais été évoquée au niveau de son département». Elle précise dans ce contexte que les points

examinés avec les partenaires sociaux concernant l'examen du baccalauréat, portaient notamment sur la non-annulation d'aucune matière, le mode d'évaluation continue, la réduction des jours d'examen et l'application progressive des propositions. Ces propositions seront réexaminées tout en tenant compte des observations soulevées lors du conseil du gouvernement concernant cette question avant de les soumettre au Conseil des ministres. Nouria Benghebrit s'attend à de nouvelles attaques concernant la réforme de l'éducation après la polémique autour du projet de réforme du baccalauréat et regrette l'instrumentalisation de l'école à des fins personnelles. «On s'attend à d'autres rumeurs remettant en cause le travail accompli par le ministère, d'autant plus que l'année 2017 sera marquée par des échéances politiques où certains tentent d'instrumentaliser l'école à leur

propres fins», regrette-t-elle. Pour elle, l'école doit être audessus de toute considération, car il s'agit, soutient-elle, d'un pari sociétale. Une école stable et de qualité est notre défi et on peut le relever, estime-t-elle. «Si les ambitions de certains sont légitimes, il est malheureux de constater l'utilisation de l'école comme un moyen pour concrétiser des objectifs personnels», at-elle lâché. Concernant la deuxième génération des programmes scolaires à adopter à partir de la prochaine rentrée scolaire, la ministre dément tout retard dans le contenu qui a été révisé en 2009 et dont les objectifs avaient été présentés lors d'un symposium tenu en juillet 2015. Les améliorations apportées aux programmes n'opèreront aucune modification profonde dans le secteur de l'éducation, rassure la ministre. Elle annonce, par ailleurs, une réunion avec les partenaires

Rentrée scolaire 20162017

sociaux, mardi prochain, pour examiner des questions telles que la rentrée scolaire et le dossier de la retraite. Elle a, en outre, rappelé que 14 800 enseignants sur 700 000 candidats avaient réussi au concours de recrutement d'enseignants organisé en avril dernier, soulignant que les résultats du concours serviront de plateforme pour procéder au recrutement selon les besoins nationaux. Lors de sa réunion avec les directeurs de l'éducation, la ministre a appelé à «réunir les conditions favorisant le travail et à gérer le secteur au niveau local dans la transparence en vue, dira-t-elle, d'opérer le saut qualitatif escompté et de bâtir une école stable et de qualité dans un contexte de mondialisation et de mutations effrénées dans l'utilisation des technologies de l'information et de la communication. L.A.R.

Plus de 8 600 000 élèves, encadrés par 495 000 enseignants dont 28 000 nouveaux, sont attendus à travers les établissements scolaires du territoire national pour la rentrée scolaire 2016-2017, prévue le 4 septembre. L'Etat a également dégagé un budget de plus de 15 milliards de dinars au titre de la poursuite de la politique de solidarité avec les élèves nécessiteux. Le nombre d'élèves scolarisés dans les trois cycles d'enseignement et le préscolaire est de 8 691 006 élèves, selon les chiffres présentés jeudi par le secrétaire général du ministère de l'Education, Abdelhamid Belabed, lors d'une réunion avec les directeurs de l'Education. 493 626 élèves sont attendus dans le préscolaire, 4 209 022 dans le primaire, 2 727 160 dans le moyen et 1 261 198 dans le secondaire. S'agissant de l'encadrement pédagogique, 258 403 membres du personnel administratif et 495 000 enseignants, dont 4 878 diplômés des écoles normales supérieures et 28 075 nouveaux enseignants, seront mobilisés. Quant aux infrastructures, on comptera cette année 26 488 établissements scolaires, dont 146 nouveaux, outre 14 427 cantines scolaires. Au titre de la politique de l'Etat en matière de solidarité, 9 milliards de dinars ont été consacrés à la prime de scolarité et 6,5 milliards de dinars pour assurer la gratuité du livre scolaire, sachant que 3 millions d'élèves scolarités bénéficient de la prime et du livre à titre gracieux. 60 800 000 livres sont mis à disposition pour cette nouvelle année scolaire,dont 4 728 000 nouveaux pour la première année primaire, 4 046 000 pour la deuxième année primaire et 8 774 000 pour la première année moyen. Afin d'assurer la bonne mise en oeuvre des nouveaux programmes, les inspecteurs, les enseignants et les directeurs d'établissements bénéficieront de formations et des sessions de formation seront également dispensées aux nouveaux enseignants lauréats du dernier concours de recrutement. Le ministère poursuivra son processus de numérisation et la mise en oeuvre de la charte d'éthique du secteur de l'éducation. Par ailleurs, une exposition du livre scolaire sera organisée par l'Office national des publications scolaires (Onps) du 1 au 3 septembre. R. N. er

Union nationale des étudiants algériens

Pour un «dialogue permanent» au sein de l'université

L'

Union nationale des étudiants algériens (Unea) a fait part jeudi de sa «disponibilité permanente» au dialogue au sein de l'université pour le règlement de toutes les questions et à se constituer comme force de proposition afin de promouvoir l'université algérienne. L' «Unea qui est disponible à engager un dialogue permanent au sein de l'université pour le règlement de toutes les questions appelle à l'application de la charte universitaire comme «principale revendication», mais aussi à relancer le conseil d'éthique et de déon-

tologie universitaire eu égard à son rôle majeur», a indiqué le communiqué final de l'université d'été de cette organisation tenue à Boumerdès du 16 au 22 août 2016. L'Unea réitère, en outre, sa disponibilité à se constituer comme force de proposition représentative des étudiants afin de promouvoir l'université algérienne en tant que centre de rayonnement national, ajoute le communiqué. L'université algérienne a évolué en termes de nombre d'étudiants et d'enseignants, de cartographie de formation et capacités d'accueil, estiment les participants soulignant

que par souci d'assurer la prise en charge du nombre important d'étudiants, l'université algérienne a reculé en matière de formation de qualité qui devrait constituer la principale préoccupation des responsables du secteur, mais aussi afin que la formation soit en adéquation avec le développement technologique. L'union a appelé le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique à honorer son engagement concernant la tenue d'une conférence nationale sur les services universitaires avec la participation de toutes les parties. Les participants ont, d'autre

part, estimé qu'il était temps pour l'Algérie d'oeuvrer à la construction d'une société fondée sur les principes de liberté, de solidarité et de justice dans le cadre de la sérénité, de la concorde et de la Réconciliation nationale. L'Unea a saisi l'occasion pour «féliciter les Algériens pour la récente révision de la Constitution, grâce à laquelle on peut aspirer à construire une Algérie forte et sereine et valoriser toute action favorable à la préservation de l'intégrité territoriale et à l'union nationale, loin du communautarisme et de la division». Les participants ont affirmé leur

plein soutien à la cause palestinienne et dénoncé les massacres perpétrés par l'entité sioniste contre le peuple palestinien sans défense, et salué les efforts consentis par les dirigeants et peule algériens en faveur de la cause palestinienne. L'union a réaffirmé son soutien indéfectible et inconditionnel à la cause du Sahara occidental, dernière question de décolonisation en Afrique et appelé à l'application des chartes de l'ONU à travers l'organisation d'un référendum intègre et juste à travers lequel le peuple sahraoui décidera de son avenir. H. A.

ACTUEL

N° 1692 - Ven. 26 - Sam. 27 août 2016

Les DEBATS

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Manuels scolaires de 2eme génération

Objectif, développer les compétences selon une «vision uniformisée» Les livres de deuxième génération, destinés aux élèves de 1 et 2 années primaires et 1 année moyenne, tendent cette année à multiplier les opportunités susceptibles de développer les compétences pédagogiques, a révélé une source de l'Institut national de la recherche en éducation (INRE). ere

L'

objectif des nouveaux manuels prévus pour la prochaine rentrée scolaire 2016/2017 est le développement des compétences selon une «vision uniformisée» où l'ensemble des matières se complètent, a déclaré à l'APS, le vice-président de la commission d'homologation et de validation à l'Inre, Bourenane Slimane. Il a précisé à ce propos, que cette «vision uniformisée» visait également à établir un lien entre les étapes d'enseignement sans rupture entre les années tout en se concentrant sur les acquis et les compétences à atteindre. Les élèves des classes de 1 et 2 années primaires et ceux de 1 année moyenne bénéficieront, à la prochaine rentrée, de nouveaux manuels qui leur permettront d'acquérir des valeurs civilisationnelles inspirées de la Constitution algérienne tel ere

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que stipulé dans la loi d'orientation de 2008, a-t-il affirmé. Ainsi, le ministère de l'Education nationale met entre les mains de l'élève, huit nouveaux manuels pour le palier primaire (1 et 2 années) avec un livre unique de «langue arabe, éducation islamique et éducation civique» et un autre pour les «mathématiques et sciences», a-t-il encore indiqué, avant de rappeler que chaque livre sera assorti d'un cahier d'activités. Pour la 1 année moyenne, la tutelle met à la disposition de l'élève un nouveau manuel, à savoir la langue arabe, les mathématiques, un cahier d'activités pour la langue arabe, l’éducation civique, l’éducation islamique, le français, les sciences, technologie, l’histoire, la géographie, un cahier d'activités pour les mathématiques et un complément pour la géographie. D'autre part, et pour ce qui est appelé ere

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livres de deuxième génération, M. Bourenane a fait remarquer qu'il s'agit d'une «relecture» ou d'une «reconception de la méthodologie qui, elle, nécessite une autre pour expliquer sa philosophie» Il a souligné aussi, que l'ancienne méthode élaborée en 2003, a été frappée du caractère d' «urgence» et éditée avant 2008, rappelant qu'elle n'a pas fait l'objet de révision en dépit de la promulgation de la loi sur l'orientation. «Pour cette année, l'approche pédagogique reste inchangée en l'occurrence l'approche par compétence», a-t-il encore dit avant de relever que l'objectif étant «l'orientation et non l'enseignement en soi. L'élève sera appelé cette année à apprendre par lui même à titre individuel ou collectif». Cette action, selon M. Bourenane, s'inscrit dans le cadre de l' «évaluation de la réforme et non la révision comment pen-

sent certains», estimant que la lecture des méthodes avait été entamée en 2011 et confirmée en 2014. Autre nouveauté à la prochaine rentrée scolaire, le ministère de l'Education nationale prévoit la formation de l'ensemble des acteurs de l'Education nationale afin de conférer davantage de «professionnalisme» au métier et de modernisation de la gestion pédagogique et administrative. L'enseignant pourra, par conséquent, bénéficier d'un guide adapté au programme des manuels de deuxième génération outre le «tableau de bord» dont il sera doté afin de s'adapter à cette évolution, a-t-il poursuivi. Selon l'intervenant, le ministère de l'Education nationale a lancé la formation d'inspecteurs des nouveaux livres dans l'attente de leur modernisation ou révision à l'horizon 2017. Par ailleurs, l'élaboration des livres de deuxième génération s'est basée sur un cahier des charges pédagogique, le même que celui de l'auteur et de la commission d'évaluation afin d'assurer à l'élève un contenu cohérent, a tenu à dire le vice-président de la commission d'homologation et de validation. Dans le même contexte, il a souligné l'existence d'un réseau d'évaluateurs répartis à travers l'ensemble du territoire national, scindé en deux groupes qui travaillent séparément pour présenter leurs bilans respectifs. Ces responsables chargés de l'évaluation avaient bénéficié, depuis une année déjà, d'une formation qui a englobé une initiation à la méthode d'enseignement et aux termes du cahier des charges et l'élaboration du réseau d'évaluation et son application sur des livres virtuels. De son côté, Mme Rosa Mahjoud, chef du service évaluation du système à l'Inre, a salué le rôle des experts en charge des contenus des manuels de deuxième génération, estimant que le contenu destiné aux élèves cette année est «un produit algérien à 100%». Y. T.

A travers toutes les wilayas du pays

Premier Salon national du manuel scolaire

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n Salon national du manuel scolaire sera organisé à travers toutes les wilayas du pays du 31 août au 3 septembre, proposant tous les manuels, y compris ceux de deuxième génération, à des prix abordables, a-t-on appris auprès de l'Office national des publications scolaires. Le Salon national du manuel scolaire sera organisé à travers les 48 wilayas du pays pour permettre aux élèves d'acquérir leurs manuels scolaires, y compris ceux de deuxième génération, à des prix étudiés prenant en compte le pouvoir d'achat des ménages algériens, a précisé le directeur général de l'Onps, Brahim Atoui. L'organisation de ce salon est venue sur instruction de la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, en vue de permettre aux élèves d'acquérir leurs manuels scolaires sans difficulté, a indiqué le responsable. Selon lui, les quatre jours du salon sont «suffisants» pour satisfaire à la demande des élèves. Il a néanmoins assuré que les manuels scolaires seraient disponibles au niveau des établissements scolaires en quantités suffisantes pour couvrir la demande des élèves, y compris les nécessiteux.

Le responsable a souligné que ce salon serait réédité eu égard à l'accroissement de la demande, soulignant que l'édition 2017 sera plus importante dans la mesure où des librairies privées seront mises à contribution dans la vente des manuels scolaires, a-t-il dit.L'objectif pour l'année prochaine est d'atteindre 1 541 librairies agréées pour la vente des manuels

scolaires, soit au moins deux librairies par commune, a-t-il ajouté. Parmi les lieux devant accueillir le salon, le responsable a notamment cité la place de la GrandePoste et l'esplanade de Riadh El Feth à Alger, la Cathédrale d'Oran, la Maison de jeunes de Ghardaïa et de Tamanrasset, la Chambre de l'artisanat de Tindouf. Quant aux prix des nouveaux

manuels, la liste établie pour l'année scolaire 2016-2017 et dont l'APS a obtenu une copie montre que le livre de langue arabe des première et deuxième années primaire est proposé à 250 DA et celui de mathématiques à 230 DA. Les livres de première année moyenne (11 en tout) sont proposés entre 235 et 255 DA. Les responsables chargés du

manuel scolaire ont affirmé que les prix étaient unifiés à travers tout le territoire national que ce soit dans les librairies ou dans les autres espaces de vente. La liste des prix peut être consultée en toute transparence sur le site Web du ministère de l'Education nationale (www.education.gov.dz). R. E.

L'ONPS distribuera 50 millions de manuels

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Office national des publications scolaires (Onps) distribuera à l'occasion de la rentrée scolaire 2016/2017, 50 millions de manuels scolaires dont 16 millions de deuxième génération pour les cycles primaire et moyen, a affirmé le directeur général de l'office, Ibrahim Atoui. Quelque 50 millions de manuels scolaires seront imprimés par l'Onps dont 16 millions de deuxième génération pour les cycles primaire et moyen, a précisé M. Atoui dans un entretien à l'APS, ajoutant que cette quantité serait prise en charge «exclusivement» par l'office en collaboration avec des opérateurs des secteurs public et privé. Selon le même responsable, 8 millions de nouveaux manuels sont destinés aux classes de 1 et 2 années primaires, à raison de quatre manuels pour chaque matière : deux manuels pour les cours et deux manuels pour les activités. Par ailleurs, les manuels de première et deuxième années primaires ont été révisés. A cet effet, deux livres ont été élaborés, le premier englobe les mathématiques et l'éducation scientifique et le deuxième la langue arabe, l'éducation islamique et l'éducation civique outre deux autres livres d'activités et d'exercice. En outre, 8 millions de manuels ère

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(11 manuels révisés) ont été révisés et actualisés, selon le directeur général de l'Onps qui a indiqué que le poids du manuel avait été pris en considération en réduisant une moyenne de 200 pages. Il a rappelé dans ce sens que le nombre de pages des manuels de la première année avait été réduit à une moyenne de 464 pages au lieu de 670 pages, et de 736 pages à 528 pages pour les manuels de la deuxième année primaire. Le volume des manuels a été réduit à la faveur de la réadaptation et la simplification du contenu (dessins, schémas...), selon le chef de service d'infographie à l'Onps, Chérif Azzaouzi. Concernant la distribution des manuels de deuxième génération, M. Atoui a indiqué que l'Office prendrait en charge cette mission à travers ses 57 centres répartis sur le territoire national, qualifiant ce réseau de «fiable» (quatre magasins et 53 centres de distribution de wilaya). Le processus de révision du manuel scolaire se poursuivra l'année prochaine (rentrée scolaire 2017-2018), a rassuré le même responsable, ajoutant que le ministère prévoyait l'élaboration de nouveaux manuels pour les 3 et 4 années primaires et les 2 et 3 années du moyen. G. H. ème

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Les DEBATS

ÉCONOMIE

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Pétrole

Les prix en baisse en cours d'échanges européens

Le rythme d'inflation annuel à 5,5% en juillet

Les prix du pétrole baissaient un peu vendredi en cours d'échanges européens, alors que les espoirs des investisseurs sur une baisse de l'offre mondiale de brut ont une nouvelle fois été effacés suite aux déclarations du ministre saoudien de l'Energie se disant opposé à une réduction de la production.

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u cours de la matinée, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 49,31 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 36 cents par rapport à la clôture de jeudi. Dans les échange électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance cédait 16 cents à 47,17 dollars.

"Les cours avaient reçu un coup de pouce jeudi quand le ministre iranien du Pétrole Bijan Namdar Zanganeh avait annoncé son intention de participer à la réunion (informelle) de producteurs de pétrole (de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, ou Opep) de fin septembre à Alger", relevaient les analystes de Commerzbank. En effet, cette participation annoncée avait ravivé les espoirs de voir l'Opep s'entendre sur une diminution

de sa production afin de remonter les cours du brut lestés par la surabondance de l'offre.Mais ces attentes ont rapidement été balayées par des déclarations du ministre saoudien de l'Energie, Khaled al-Faleh qui ne préconise "pas une baisse" de production. En outre, Téhéran a insisté ce vendredi sur le fait qu'il souhaitait récupérer sa part du marché du brut d'avant les sanctions internationales, ce qui compromet d'autant plus

toute perspective d'accord sur un gel de la production. Pour Lukman Otunuga, analyste chez FXTM, "si la réunion de septembre se conclut sans accord de gel de production, non seulement la crédibilité de l'OPEP va prendre un coup mais aussi les prix du pétrole se retrouveraient à la merci de lourdes pertes" après avoir bénéficié cet été de spéculations sur une baisse prochaine de l'offre de l'Opep. R. E.

L'Iran veut récupérer sa part du marché pétrolier L'Iran veut récupérer sa partdu marché du brut d'avant les sanctions internationales, a déclaré vendredi son ministre du Pétrole Bijan Zanganeh, à l'approche d'une réunion informelle des pays exportateurs (Opep) en septembre en Algérie. "l'Iran n'a aucune responsabilité dans l'instabilité du marché pétrolier, et après la levée des sanctions nous cherchons à récupérer notre part du marché", a indiqué le ministre cité par l'agence de presse Shana, organe du ministère du Pétrole.Téhéran avait dû fortement baisser son niveau de production à cause de ces sanctions imposées par l'Occident en 2012 en raison de son programme nucléaire controversé.Ces sanctions ont été en grande partie levée en janvier à la suite de la signature en juillet 2015 d'un accord sur le nucléaire entre Téhéran et les grandes puissances.L'Iran a annoncé jeudi qu'il participerait bien à une réunion exceptionnelle de l'Opep fin septembre à Alger.Les marchés du pétrole suivaient attentivement les informations sur laparti-

Selon l'ONS

cipation de Téhéran à cette réunion, les autres membres de l'OPEP espérant un gel de la production iranienne qui pousserait les prix à la hausse.Les cours du pétrole ont monté jeudi, avant de se réorienterà la baisse vendredi.Le ministre iranien a indiqué dans des déclarations rapportées par desmédias que l'Iran va coopérer avec l'Opep pour améliorer les prix du pétrole et la situation sur le marché.Il a toutefois souligné "le droit de son pays à récupérer les pertes" liées aux sanctions, en évoquant les "sacrifices consentis" par l'Iran. L'Iran affirme avoir porté sa production à 3,85 millions de barils par jour (mbj) contre 2,7 mbj avant l'accord nucléaire de 2015.C'est aux blocages entre l'Iran et l'Arabie saoudite, rival régional de Téhéran et membre dominant de l'Opep, qu'avait été attribué l'échec d'une réunion de l'Organisation au printemps, à une époque où les investisseurs comptaient déjà sur le cartel et la Russie pour s'accorder sur un gel de leur offre. Reda

Le rythme d'inflation annuel s'est établi à 5,5% en juillet 2016, a appris l'APS auprès de l'Office national des statistiques (ONS). Le rythme d'inflation en glissement annuel de juillet 2016 représente l'évolution de l'indice des prix à la consommation sur la période allant de août 2015 à juillet 2016 par rapport à celle allant entre août 2014 et juillet 2015. Quant à la variation annuelle des prix à la consommation, c'està-dire la croissance des prix en juillet 2016 par rapport à juillet 2015, elle a enregistré une hausse de 8,1%. S'agissant de l'évolution mensuelle, qui est l'indice brut des prix à la consommation en juillet 2016 par rapport à juin 2016, elle a été de -0,5%, soit une variation négative proche de celle observée en juillet 2015 par rapport à juin 2015 (-0,7%). Cette baisse mensuelle, qui intervient après les hausses enregistrées durant les quatre derniers mois, a résulté essentiellement d'un recul de 1,4% des prix des produits alimentaires, induit par une baisse de 2,9% pour les produits agricoles frais contre une légère hausse de +0,2% pour les produits agroalimentaires. Pour la catégorie des produits frais, la plupart a connu une baisse des prix en juillet dernier par rapport à juin, à l'exception des viandes de poulet (+23,51%), des oeufs (+12,13%) et des légumes frais (+1,45%). Par contre, le recul a caractérisé les prix des fruits frais (32,36%), des poissons frais (7,27%), des viandes ovines (0,62%) et bovines (-0,49%). Les prix de la pomme de terre sont cependant restés stables en juillet par rapport à juin. Par ailleurs, les prix des biens manufacturés ont affiché une légère hausse de 0,46% sur la même période de comparaison (juin et juillet 2016), tandis que ceux des services sont restés inchangés. Concernant la variation annuelle, il est constaté une hausse générale des prix entre les sept premiers mois de 2016 et les sept premiers mois de 2015, sauf pour la pomme de terre (-36,34%), et la volaille et oeufs (-8,04%). La plus forte hausse enregistrée en variation annuelle a été particulièrement constatée pour les fruits (+36,55%), les poissons frais (+14,46%), les boissons non alcoolisées (+8,99%), les pains et céréales (+6,70%) ainsi que les légumes (5,84%). Pour rappel, le taux d'inflation s'était établi à 4,8% 2015. Pour 2016, la loi de finances prévoit une inflation de 4%. T. A.

Projets d'investissements à Jijel

Deux unités de produits pharmaceutiques et parapharmaceutiques en réalisation

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eux nouvelles unités de fabrication de produits pharmaceutiques et parapharmaceutiques sont en réalisation dans la zone industrielle d'Ouled Salah (Taher), à quelques encablures de Jijel, dans le cadre du programme d'investissement, a-t-on constaté jeudi. Ces deux entités économiques, en réalisation par des promoteurs privés, présentent un intérêt certain dans la mesure où elles viendront renforcer la couverture des besoins en produits pharmaceutiques -- avec l'objectif de réduire l'importation -- et serviront aussi de tremplin pour l'exportation sur des marchés extérieurs, a-

t-on affirmé. Lors d'une visite de cette zone industrielle, le wali, Larbi Merzoug, s'est félicité de la dynamique prise par certains projets lancés dans ce site de 84 hectares où activent, à ce jour, 44 opérateurs privés et 8 publics. Le chef de l'exécutif local a manifesté son mécontentement quant aux projets en souffrance depuis plusieurs années et non lancés en réalisation, soulignant qu'en cas du non lancement des projets validés, les services de la wilaya procéderont à la récupération des terrains d'assiette octroyés à certains investisseurs réticents.

"Nous saluons toute initiative d'investissement dans tous les secteurs d'activités (agriculture, tourisme, industrie, …) pour renforcer le développement économique aussi bien local que national", a déclaré à l'APS, le wali, en marge de cette visite de terrain. Parmi les unités visitées, celle destinée à la production de trois grandes gammes de médicaments (pansement gastrique, comprimés antalgiques, sérum glucosé, ….) sera en production " d'ici 2 à 3 mois " a affirmé son promoteur, Nabil Bensouhali. Cette usine au standing moderne emploiera une cinquantaine de travailleurs, actuellement

en formation, en prévision de son démarrage. Un accord de principe a été accordé par le wali à cette unité en vue de son extension dans la zone industrielle de Bellara, a-t-on appris lors de cette visite in situ. La seconde unité, versée dans le même créneau, est celle relative à la production de seringues à insuline, de différents calibres (de 3 centimètres cubes à 22 cc), avec des capacités de production allant de 4 millions à 48 millions de seringues, selon son promoteur, prévoyant d'employer 135 personnes dont 84 techniciens. Cette unité-modèle, la 1ère en Algérie et la 3ème en Afrique, a

encore affirmé l'investisseur de ce projet estimé à plus de 442 millions de dinars qui devra assurer une autosuffisance en matière de seringues à insuline. Plusieurs autres unités de production et transformation de verre, matériaux de construction, liège, produits chimiques (peinture et résine), agroalimentaire (laiterie), ont également reçu la visite des autorités de la wilaya. La zone industrielle de Taher qui a bénéficié en 2004 et 2009 d'opérations de viabilisation et de réhabilitation abrite des activités de production industrielle (40 %), de stockage (33 %) et bâtiment et travaux publics (BTP, 27%). Bilal L.

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SOCIETE

Les DEBATS

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Grottes merveilleuses et parc animalier de Jijel

Destination privilégiée des estivants Situées à 35 km à l'ouest de Jijel sur des falaisesrocheuses, les "Grottes merveilleuses" de Ziama Mansouriah sont prises d'assaut depuis le début de la saison estivale. établissement. Selon un guide chevronné détaché sur place par la direction du parc de Taza, le ruissellement continu de l'eau, sur les façades rocheuses, est, avec le temps, à l'origine de la formation des stalactites et des stalagmites qui sont hélas, parfois dégradés par la main de l'Homme, celle de visiteurs inconscients et irrespectueux de la valeur inestimable du site. "Tout visiteur, par le respect de ce qui l'entoure lors de sa présence dans ces lieux, a une part importante à prendre dans la conservation de ce fragile patrimoine pour que l'émotion puisse être partagée pendant encore quelques milliers d'années", soulignent encore les responsables du parc.

--- Le parc animalier, l'autre curiosité de la Corniche ---

D

e longues chaines d'estivants se forment tôt le matin à l'entrée de ces grottes que l'on gagne par une passerelle métallique. Les dimensions de cet ouvrage qui a remplacé un ancien accès bâti en dur conditionnent le flux des visiteurs qui entrent par groupes, par souci de ne pas trop encombrer la grande salle aux allures hitchcockiennes, savamment éclairée par un jeu de lumières. Mises au jour lors des travaux d'ouverture de la RN 43, en direction de Bejaia, en 1917, ces cavernes sont d'une beauté exceptionnelle et d'une rare splendeur. Elles ont une architecture que seule la nature connait le secret et les excavations

présentent une multitude de stalactites et stalagmites aux formes de sculpture étranges. Ces concrétions de calcaire, montantes et descendantes, appelés respectivement stalagmites et stalactites, ont la particularité d'être des instruments de musique lorsqu'on les pianote à la main ou avec un objet ! On peut obtenir toute sorte de tempo, jusqu'à la samba du lointain Brésil. L'intérieur de cette grotte spacieuse maintenue dans une température constante de 18 degrés centigrades et un taux d'hygrométrie (humidité) variant entre 60 % et 80 % est surtout frappant par l'impressionnante richesse en stalactites et stalagmites (concrétions cal-

caires) présentant des formes diverses et étranges. Le visiteur peut ainsi voir une réplique de la "Tour de Pise", la représentation de Bouddha ou la statue d'une mère allaitant son bébé. Le regard du touriste ne se lasse pas de s'abandonner à l'observation des formes ou des configurations humanoïdes, animales auxquelles viennent s'ajouter des sons cristallins qui suggèrent le spectacle d'un étrange opéra des abysses. Ce joyau de la nature souterraine, si captivant que le visiteur se sent littéralement happé dans un univers hitchcockien, fut à l'origine de la création même du parc national de Taza, rappellent les responsables de cet

Dans l'inventaire des curiosités de la corniche jijelienne, le parc animalier de Kissir, également situé sur la RN43 et à une dizaine de km à l'ouest du chef-lieu de wilaya de Jijel, reste aussi une destination privilégié des hôtes de la région. Il reçoit une moyenne de 15.000 à 20.000 visiteurs par jour, en pleine saison estivale. Mis en service en juillet 2006, ce parc de vingt-quatre hectares, situé dans la commune littorale d'El Aouana, à un jet de pierre de la Grande bleue, représente, pour bon nombre de visiteurs, une bouffée d'oxygène, en plus du fait qu'il présente une bonne collection d'animaux de différentes espèces : lama (Amérique du Sud), des ours de Serbie et de singes d'Afrique. Espace très recherché et fréquenté pratiquement toute la semaine, cet ensemble verdoyant grâce à la richesse de son couvert végétal constitue un cadre de vie pour ceux et celles qui s'y rendent à la recherche d'un brin de détente et de délassement. Le musée ouvert dans l'enceinte même du parc présente une riche panoplie d'espèces animales. Cela va du lynx, en passant par les chouettes, les dauphins, un bassin d'éléphant, un museau de sanglier, le tout savamment empaillé par des taxidermistes, en plus d'une grande variété de poissons qui fréquentent les eaux de la corniche jijelienne.Entrée gratuite et guidée, la visite du parc, construit en dur, offre un échantillon de ce que recèle la région de Jijel en faune et flore. D'autres curiosités non moins importantes attendent également les visiteurs, à l'image du Grand Phare, de la Grande île d'El Aouana en face du nouveau port de pêche et de plaisance ainsi que les localités situées en montagne sur les hauteurs où oxygénation, fraicheur, dépaysement, verdure et beauté des paysages sont assurées à 100 pour cent. T. K.

Réhabilitation du chemin des touristes de Constantine

Une occasion exceptionnelle pour relancer le tourisme

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éritable "curiosité" de la ville, majestueusement adaptée au relief exceptionnel et unique de Constantine, la réhabilitation du chemin des touristes constitue une occasion exceptionnelle pour relancer le tourisme dans la ville des ponts, affirment les spécialistes du secteur. Misant sur sa contribution économique certaine pour la ville, les autorités locales s'emploient à mobiliser l'investissement nécessaire pour la réhabilitation d'un site au potentiel avéré, fermé depuis la fin des années 1950, suite à des inondations qui avaient frappé à l'époque Constantine.

Deux ans d'études pour redonner naissance à un site magique

Le chemin des touristes, un site phare de l'antique Cirta a bénéficié d'une importance opération de réhabilitation confiée en étude et réalisation à un groupement d'entreprises algéro-français qui s'attèle depuis plus de deux (02) ans, à ficeler techniquement et esthétiquement les traits "mystérieux" de ce site prestigieux. La phase étude de ce site qui relie le pont du Diable au pont des Chutes, est pratiquement finalisée et sa concrétisation requiert "une technicité de pointe et un savoir faire avéré", estiment les responsables locaux qui ont souligné qu'il

ne reste de la phase étude que la résolution de certains problèmes techniques en rapport avec les réseaux d'évacuation pour pouvoir lancer les travaux de réhabilitation. Dans ce contexte, il a été convenu de solutionner la contrainte des rejets des eaux usées affectant ce chemin surplombant l'Oued du Rhumel pour permettre des interventions de réhabilitation "structurées". Les travaux de réhabilitation cibleront entre autres les passages défectueux tout le long de l'itinéraire, l'aménagement du jardin qui agrémente le parcours, la restauration de l'ancien pont situé audessous du pont de Bab El Kantara, et la réhabilitation de l'ascenseur de Sidi M'cid, avec un pro-

jet de réaliser un nouveau ascenseur.

Une perspective d'accueil de deux millions de visiteurs par an

Accroché à flanc de rocher, en contrebas des gorges du Rhumel, le chemin des touristes, réalisé entre 1848 et 1895 sur un parcours de 2,5km de longueur, par l'ingénieur-constructeur français Frédéric Remes propose au visiteur, amateur de sensations fortes, une promenade qui permet de suivre le fond des gorges du Rhumel sur toute sa longueur, offrant un panorama inédit d'un site unique dans son genre. Avec une perspective d'accueil,

après sa réhabilitation, de pas moins de deux (02) millions de visiteurs par an, et pas moins de 1,5 milliard de dinars de recettes annuellement, les autorités locales de Constantine misent beaucoup sur le chemin des touristes pour contribuer énergiquement au sort économique de cette ville millénaire qui s'applique sans cesse à retrouver son aura attractif d'antan. Une fois opérationnel, le chemin des touristes, jusque là abîmée par la patine du temps, favorisera la création d'une multitude d'investissements et d'activités commerciales qui seront en mesure de booster le marché de l'emploi et des affaires locales, affirment encore les autorités locales. R. N.

8 Les DEBATS

REGIONS

Constantine

Le gaz naturel prochainement pour plus de 400 foyers Un total de 406 foyers de la cité Hadjeret Benarous dans la ville de Constantine sera raccordé au réseau du gaz naturel avant la fin du mois en cours, a indiqué jeudi à l'APS le directeur de l'énergie (DE), Ahmed Bouzidi.

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Tiaret

Des bovins atteints de brucellose et de tuberculose Quelque 55 têtes de bovins ont été atteintes de brucellose et de tuberculose durant les sept premiers mois de l’année en cours dans la wilaya de Tiaret, a-t-on appris, jeudi, de l’inspecteur vétérinaire de la wilaya. La même source indique que 22 cas de brucellose ont été enregistrés sur 1.100 têtes de bovins, dépistés à travers des exploitations agricoles de la wilaya.En outre, 21 cas de tuberculose ont été dépistés sur 300 têtes au niveau des exploitations agricoles et 22 cas ont été détectés dans des abattoirs. Les services vétérinaires de la wilaya de Tiaret ont pris les mesures nécessaires pour contrer la propagation des maladies, notamment par l’abattage sanitaire des bovins atteints. Des mesures ont été également prises pour indemniser les éleveurs dont les troupeaux ont été touchés par les maladies, et ce en application de l’instruction ministérielle portant indemnisation des éleveurs en cas de zoonoses. Ainsi, la moitié des éleveurs ont été indemnisés à 50 pour cent de la valeur de chaque tête atteinte abattue, selon le prix du marché des viandes rouges. Le dépistage des zoonoses se poursuit dans les exploitations agricoles, surtout que les deux maladies sont contagieuses. La wilaya de Tiaret dispose de 50.000 têtes bovines, signale-t-on. R. T.

Saïda

Un mort et quatre blessés dans un accident de la circulation

L

e projet de raccordement de ce lotissement situé sur la route reliant le chef lieu de wilaya à la commune Hamma-Bouziane a été achevé à 100 % et les essais précédant la mise en service sont en cours, a précisé dans ce contexte le responsable. L’opération inscrite dans le cadre du précédent programme quinquennal 2010-2014 de raccordement des quartiers et lotissements sociaux (QLS) a porté réalisation d’un réseau de distribution de 11,450 km, selon la même sour-

ce, ajoutant que la concrétisation de ce projet a nécessité la mise en place d’une enveloppe financière de 40 millions de dinars. Cette nouvelle action est inscrite au titre de la deuxième tranche de ce programme concernant le raccordement de près de 2.000 foyers en cette énergies. Elle permettra de mettre fin aux difficultés des familles en matière d’approvisionnement en bonbonne de gaz butane, a-t-il affirmé. Le responsable a rappelé que près de

6.000 foyers répartis sur l’ensemble des communes de la wilaya ont bénéficié de cette énergie dans le cadre de la première tranche du précédent plan quinquennal qui a mobilisé un budget d’investissement de 460 millions de dinars pour le raccordement de 10.000 foyers. Dans la wilaya de Constantine, le taux de couverture au réseau du gaz naturel a atteint actuellement 93 %, selon les dernières statistiques de la direction de l’énergie. T. C.

Souk Ahras

Prévision de placement de près 6 000 demandeurs d'emplois L’

antenne de Souk Ahras de l’Agence nationale de l’emploi (ANEM) envisage le placement de pas moins de 5 900 demandeurs d’emploi avant la fin de l’année en cours, a-t-on appris jeudi du directeur de cette structure, Abdrrezak Maazouz. Le responsable a précisé que 4300 postes d’emploi seront générés dans le cadre du système classique alors que 1100 autres postes seront crées via le dispositif d’aide d’insertion professionnelle (DAIP) et 500 autres placements seront effectués au titre des contrats de travail aidé (CTA). Dans le but de déterminer les besoins du marché en main d’œuvre, la prospec-

tion de l’Anem se dirige vers les entreprises économiques dans les divers secteurs d’activités a indiqué M. Maazouz, précisant qu’au cours de ces visites les gérants des entreprises sont sensibilisées quant aux privilèges fiscaux et autres octroyés pour les unités œuvrant à accorder des postes de travail. Les visites effectuées par les services de l’Agence de l’emploi aux exploitations et entreprises agricoles, privées et publiques, de la wilaya de Souk Ahras ont permis le placement de 980 demandeurs d’emploi dans le secteur agricole et ce en collaboration avec les services agricoles et ceux des centres de formation professionnelle selon la même sour-

ce.

Ces sorties professionnelles ont également été mises à profit pour désigner les spécialités et filières agricoles en mesure de créer des postes d’emplois, at-on noté, détaillant que 80 % des emplacements effectués dans le secteur agricole étaient au niveau de l’Entreprise régionale de génie rurale (ERGR) avec pas moins de 776 postes d’emploi, dans les spécialités du jardinage et l’entretien des espaces verts notamment. Par ailleurs, le même responsable a souligné l’annulation récemment de 90 contrats de travail attribués illégalement dans le cadre du dispositifDAIP. Y. R.

Souk Ahras

Renforcement du parc de matériels de travaux L

e parc de matériels de la direction des travaux publics de la wilaya de Souk Ahas a été renforcé récemment par de nouveaux engins pour le déblaiement de routes, a-t-on appris jeudi auprès de la directrice du secteur, Saliha Aggabe. Il s’agit de six (6) chasses neige modernes et de trois (3) tracteurs de remorquage, de cinq (5) engins de compactage, et dix (10) camions d’une capacité de charge de 2,5 tonnes pour chaque véhicule lourds.

a précisé la même source. Mobilisant un montant de 330 millions de dinars, ces nouveaux équipements seront ajoutés aux cinq (5) autres engins du parc du secteur des travaux publics, renforcé au titre des dispositions de prévention de différentes catastrophes naturelles, comme les inondations, éboulements et glissements de terrain, et chutes de neige pouvant causer la fermeture des axes et la paralysie du trafic routiers a ajouté Mme Aggabe. Une quantité de 80

tonnes de sel de déneigement a été également réservée dans la wilaya pour parer aux intempéries neigeuses que connait la région de Souk Ahras à chaque hiver notamment dans les localités de Khedara, d’Ouled Idriss et d’Ain Zana, a-t-on ajouté. En prévision de la saison des pluies automnales, un plan d’action pour le lancement des travaux de curage des canaux pour faciliter l’évacuation des eaux pluviales a été établi a-t-on encore souligné. R. S.

Une personne est morte et quatre autres ont été blessées dans un accident de la route survenu jeudi à l’issue d’une collision entre un véhicule touristique et un camion à la zone «Sfid» de la wilaya de Saida, a-t-on appris, jeudi, des services de la protection civile. Le lieutenant Taguine Abdelkrim, responsable de la cellule de communication, a souligné que les éléments de la protection civile sont intervenus à 8 heures du matin dans la zone de Sfid, relevant de la commune de Sidi Ahmed, au niveau de la RN 6 reliant les wilayas de Saida et Bechar, pour secourir les quatre blessés âgés entre 3 et 50 ans et leur prodiguer les premiers soins, avant de les transférer vers l’établissement public de santé de proximité de la commune d’Aïn Lahdjar . La dépouille mortelle d’un jeune passager du véhicule touristique, âgé de 14 ans, a été transportée vers la morgue de l’hôpital Ahmed Medeghri de Saïda. Les services de la Gendarmerie nationale ont ouvert une enquête pour déterminer les causes et les circonstances de cet accident. R. O.

El-O Oued

Perturbation dans l’approvisionnement en lait pasteurisé en sachet De nombreux espaces commerciaux de la wilaya d’El-Oued font face depuis plus d’une quinzaine de jours à une perturbation dans l’approvisionnement en lait pasteurisé en sachet, a-t-on constaté. Les commerces de gros de ce produit alimentaire accusent un manque d’approvisionnement en la matière se répercutant même sur les commerces détaillants activant à travers les différentes régions de la wilaya, selon des déclarations recueillies par l’APS auprès des commerçants de détail. «Les commerçants de gros du lait pasteurisé ont opté, depuis quelques jours, à la réduction des quotas qui leur sont réservés et, parfois, affichent pénurie du produit, provoquant, ainsi, un large mécontentement des consommateurs», a-t-on fait savoir . Des grossistes ont, de leur côté, déclaré à l’APS que «le manque ou la pénurie de ce produit alimentaire n’est pas de leur ressort», arguant que ceci est dû à la perturbation dans l’approvisionnement au niveau des laiteries établies dans d’autres wilayas du pays à lesquelles sont liés par des contrats. A à ce titre, le directeur par intérim du commerce de la wilaya d’El-Oued, Kamel Baci a imputé cette perturbation aux laiteries. Le même responsable, a fait part de l’entrée en production de la laiterie privée réalisée dans la wilaya d’ElOued qui devra mettre un terme, très prochainement, à cette situation. T. A.

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CONFLITS

Turquie

Huit policiers tués dans une attaque attribuée au PKK Au moins huit policiers ont été tués hier dans un attentat à la voiture piégée à Cizre (sud-est) attribué aux rebelles kurdes, au moment où, de l'autre côté de la frontière, la Turquie mène une offensive militaire pour faire reculer les Kurdes de Syrie.

S

oixante-dix personnes ont également été blessées, a annoncé le ministre de la Santé Recep Akdag, dans cette ville de 100.000 habitants située à 2 km de la frontière avec la Syrie. Selon l'agence de presse progouvernementale Anadolu, l'attaque a été perpétrée par les rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). L'explosion a dévasté le quartier général des forces antiémeutes et une longue colonne de fumée noire s'élevait dans le ciel, selon des images diffusées par la télévision turque. 12 ambulances et deux hélicoptères ont été envoyés sur place, a annoncé le ministère de la Santé cité par la télévision turque. La violente explosion a eu lieu à 50 mètres du bâtiment, au niveau d'un poste de contrôle, a précisé Anadolu, ajoutant que la

route principale reliant Cizre à la capitale de la province Sirnak, plus au nord, avait été fermée par les forces de sécurité. Les immeubles voisins ont également été endommagés par la déflagration et certains étaient encore en flammes, selon des images diffusées par la télévision. Les forces de sécurité turques subissent des attaques quasi-quotidiennes du PKK, qui ont fait des dizaines de morts depuis qu'un cessez-le-feu de deux ans et demi entre les rebelles et les forces turques a pris fin pendant l'été 2015. Le PKK a intensifié ses attaques au cours des dernières semaines, après une relative accalmie suite au coup d'Etat militaire manqué contre le président Recep Tayyip Erdogan, le 15 juillet.

Accord Ankara-EI ?

Cet attentat intervient deux jours après le lancement par les forces turques d'une offensive sans précédent en Syrie voisine visant, officiellement, à la fois les milices kurdes et les jihadistes du groupe Etat islamique (EI). Murat Karayilan, l'un des chefs du PKK basé en Irak, a expliqué que la guérilla était ulcérée par l'offensive turque dans le nord de la Syrie, qui vise, selon lui, davantage les Kurdes que l'EI. La campagne militaire actuelle, a-t-il dit, est le fruit d'un «accord» entre Ankara et l'EI, et «ce qui se passe (sur le terrain) est plus un échange qu'une opération militaire». «L'EI n'a jamais abandonné une localité en une journée sans combattre», a-t-il déclaré à l'agence pro-PKK Firat. «Cet

accord dangereux va allonger la durée de vie de l'EI». La Turquie a toujours démenti avec véhémence les allégations sur tout accord passé ou présent avec les jihadistes. Jeudi, l'artillerie turque a bombardé des combattants kurdes dans le nord de la Syrie, après que les services de renseignement ont remarqué qu'ils progressaient sur le terrain en dépit d'une promesse des Etats-Unis selon laquelle ils allaient reculer. Plus tôt, la Turquie avait envoyé un nouveau convoi de blindés en territoire syrien, au lendemain d'une offensive éclair des rebelles syriens qu'elle a soutenue et qui a permis de reprendre à l'EI la localité de Jarablos, près de la frontière. La Turquie, en conflit avec les Kurdes sur son propre territoire, est farouchement hostile à l'idée que les Kurdes syriens forment une ceinture continue le long de sa frontière. Ankara considère le PYD et son aile militaire, les YPG, tous deux issus du PKK, comme des organisations «terroristes», au même titre que le Parti des travailleurs du Kurdistan. L'armée turque a conduit à plusieurs reprises des opérations militaires dans le sud-est, y compris à Cizre où le PKK est particulièrement implanté. Plus de 40 000 personnes ont été tuées depuis le début du conflit en 1984, mais le PKK a récemment déplacé sa guerilla des campagnes vers les centres urbains, provoquant un nombre encore plus élevé de victimes et de nouveaux exodes de populations. Le PKK, mouvement armé actif depuis 1984 sur le sol turc, est considéré comme un groupe terroriste non seulement par la Turquie, mais aussi par l'Union européenne et les Etats-Unis. AFP

Les DEBATS

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Yémen

L'Iran nie avoir envoyé des missiles L'Iran a rejeté vendredi les accusations américaines selon lesquelles il avait envoyé des missiles au Yémen et a accusé les Etats-Unis et l'Arabie Saoudite de «prolonger la guerre dans ce pays.» Le secrétaire d'Etat américain John Kerry avait accusé jeudi l'Iran d'envoyer des missiles et d'autres armements sophistiqués au Yémen, ce qui constitue selon lui une menace non seulement pour l'Arabie saoudite et la région, mais aussi pour les Etats-Unis. Ces propos sont «totalement sans fondement», a réagi le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif. «L'Iran a répété maintes fois que sa puissance militaire ne sera jamais une menace pour aucun pays», a-t-il ajouté dans un communiqué posté sur le site du ministère. Pour M. Zarif, «M. Kerry sait probablement mieux que quiconque que c'est le gouvernement saoudien qui bloque sérieusement depuis plus d'un an et demi les efforts pour instaurer un cessez le feu au Yémen». Accusant l'Iran de chercher à la déstabiliser via les rebelles Houthis du Yémen, Riyadh a lancé en mars 2015 une coalition militaire pour soutenir le président Abd Rabbo Mansour Hadi, chassé de Sanaa quelques mois plus tôt. Le conflit au Yémen a fait depuis plus de 6.600 morts. Des pourparlers de paix organisés menés sous le parrainage de l'ONU ont jusqu'à présent échoué. Lors de sa visite en Arabie saoudite, M. Kerry a proposé une nouvelle initiative de paix comprenant la formation d'un gouvernement d'union nationale. R. Y.

Offensive turque en Syrie

Washington contraint au grand écart L'

offensive militaire de la Turquie en Syrie contre le groupe Etat islamique, qui vise aussi à stopper l'avancée des Kurdes syriens à sa frontière, contraint Washington au grand écart entre son allié turc et ses partenaires kurdes. Cinq semaines après le coup d'Etat raté et les demandes incessantes d'Ankara pour que les Etats-Unis extradent l'ex-imam Fethullah Gülen, l'intervention armée dans le nord de la Syrie risque d'envenimer des relations américano-turques déjà fort tendues, préviennent des experts. Car sur le théâtre de guerre syrien, qui s'est complexifié et internationalisé, Washington soutient la principale milice kurde de Syrie, le Parti de l'Union démocratique (PYD) et son aile militaire YPG. Or, la Turquie se bat contre

les Kurdes sur son sol et ne veut pas voir les Kurdes syriens étendre leur territoire le long de sa frontière. Pour Ankara, les PYD/YPG sont des groupes «terroristes», comme le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), mouvement armé actif depuis 1984 en Turquie. Aux yeux de Washington, le PKK est également «terroriste», mais pas les PYD/YPG.Déterminée à arrêter leur progression en Syrie, la Turquie a donc tiré des obus jeudi soir sur les combattants kurdes, au lendemain de la reprise à l'EI, par des rebelles syriens, de la ville de Jarablos. Ankara avait lancé ses blindés mercredi, jour de la visite de réconciliation en Turquie du vice-président américain Joe Biden. Malgré le coup de froid des derniers mois, Washington ne cesse de vanter l'

«alliance» et «l'amitié» entre les deux membres de l'Otan, en principe main dans la main au sein de la coalition internationale anti-jihadiste. L'émissaire du président Barack Obama pour cette coalition, Brett McGurk, a résumé jeudi en deux tweets le jeu d'équilibriste de Washington face à Ankara. «Nous soutenons notre allié turc au sein de l'Otan pour protéger sa frontière des terroristes de l'EI», a écrit le diplomate américain, ajoutant que les Etats-Unis "soutenaient également les Forces démocratiques syriennes (FDS: alliance de Kurdes et d'Arabes, Ndlr) qui ont prouvé qu'on pouvait compter sur elles contre l'EI". Depuis des mois, la diplomatie américaine réussit donc le grand écart entre son alliance avec Ankara et son appui militaire aux

Kurdes syriens contre les jihadistes. «Cette coopération entre les Etats-Unis et les Kurdes syriens est depuis longtemps un gros contentieux avec la Turquie, même si elle l'a tolérée», explique à l'AFP Mervé Tahiroglu, chercheuse au centre d'analyse Foundation for the Defence of Democracies (FDD). Mais lorsque cette semaine «les Kurdes (syriens) ont traversé l'Euphrate, cela a été une ligne rouge pour la Turquie», décrypte la spécialiste. De fait, comme Ankara le réclamait, M. Biden a fermement demandé mercredi aux forces kurdes syriennes de ne pas franchir l'Euphrate vers l'ouest et de se retirer à l'est de cette rivière. Pour Mme Tahiroglu, le régime du président Recep Tayyip Erdogan "a décidé de montrer aux

Etats-Unis qu'il pouvait mener également ses propres opérations" militaires, hors de la coalition. Pour autant, la Turquie n'est «pas prête à abandonner son partenariat avec les Etats-Unis et l'Otan», estime l'analyste. Reste que le coup d'Etat avorté du 15 juillet a laissé des traces: Ankara reproche à Washington son manque d'empathie et exige l'extradition de M. Gülen, exilé aux Etats-Unis et accusé d'avoir ourdi le putsch. M. Biden a dû présenter ses «excuses» pour ne pas être venu «plus tôt» et a réaffirmé que son administration n'avait «jamais eu une connaissance préalable» du coup d'Etat «ou une quelconque complicité», comme l'avaient laissé entendre des responsables turcs. AFP

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FRICAINES

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Somalie

Sept morts après une attaque de shebab à Mogadiscio Un commando d'insurgés islamistes shebab a investi jeudi soir un restaurant situé sur une plage de Mogadiscio tuant sept personnes, sept mois après une attaque similaire menée dans un établissement voisin.

C

omme à leur habitude, les shebab ont revendiqué l'attentat de jeudi, sur le site internet de leur station Radio Andalus, alors que l'attaque venait à peine de débuter. Dans un premier temps, un kamikaze a fait exploser une voiture piégée aux abords de l'établissement, juste avant qu'un commando d'au moins deux hommes lourdement armés ne pénètre dans le restaurant. Très rapidement, une fusillade nourrie a éclaté entre les assaillants retranchés dans le restaurant et les forces de sécurité, qui ont dû opérer avec prudence, les shebab lançant des grenades dans leur direction. "Neuf personnes ont été tuées dans l'attaque, dont deux assaillants shebab", a déclaré vendredi à l'AFP le porte-parole de la ville de Mogadiscio, Abdifatah Halane. Un responsable policier de la ville cité par l'agence de presse nationale somalienne (Sonna) a confirmé ce bilan,

précisant que cinq civils et deux membres des forces de sécurité avaient péri dans l'attaque. "Tous les assaillants ont été abattus et le restaurant est à présent sous le contrôle total des soldats du gouvernement", a assuré le colonel Bishaar, commandant de police pour la région administrative de Banadir, qui englobe Mogadiscio. "L'attaque terroriste a fait neuf morts, dont cinq civils, deux membres des forces de sécurité et les deux autres appartiennent à la milice (les shebab, Ndlr) qui a mené l'attaque", a-t-il ajouté, selon des propos rapportés par la Somali National News Agency (Sonna).Deux autres personnes ont été blessées, a-t-il précisé, et un troisième membre du commando, soupçonné d'être le kamikaze qui a fait exploser une voiture piégée au début de l'attaque, a été capturé blessé par les autorités somaliennes. Jeudi soir, les autorités avaient présenté le suspect à la presse, le visage

bandé, allongé sur un lit d'hôpital.

la plage du Lido, déjà visée

Cette attaque a une nouvelle fois visé un restaurant populaire du front de mer de Mogadiscio, le Banadir Beach Restaurant, habituellement fréquenté par de jeunes couples et des officiels somaliens. Fin janvier, les insurgés avaient déjà attaqué un restaurant de la plage du Lido, non loin de l'établissement visé jeudi soir, faisant une vingtaine de morts. Les shebab, qui ont juré la perte du gouvernement appuyé par les 22.000 hommes de la force de l'Union africaine (Amisom) dans ce pays de la Corne de l'Afrique, ont perpétré ces derniers mois de nombreuses attaques suivant un mode opératoire désormais éprouvé - voiture piégée suivie d'une attaque par un commando lourdement armé -, visant plusieurs des hôtels et restaurants les plus en vue de la capitale somalien-

ne. Confrontés à la puissance de feu supérieure de l'Amisom, déployée en 2007 en Somalie, les shebab ont été chassés de Mogadiscio en août 2011. Ils ont ensuite perdu l'essentiel de leurs bastions, refusant le plus souvent le combat conventionnel au profit d'opérations de guérilla et d'attentats suicide. Mais ils contrôlent toujours de vastes zones rurales d'où ils mènent des opérations de guérilla et des attentats suicide, notamment à Mogadiscio, contre les symboles du fragile gouvernement somalien ou contre l'Amisom. La Somalie doit organiser dans les semaines à venir des élections au suffrage indirect qui aboutiront à l'élection du président le 30 octobre. Les shebab, qui ont démontré une nouvelle fois jeudi leur capacité de nuisance, font peser une menace sécuritaire certaine sur ce processus électoral. AFP

aCongo

Un fils de Sassou-Nguesso visé par des accusations de corruption Le fils cadet du président congolais, Denis-Christel Sassou-Nguesso, est de nouveau visé par des accusations de corruption liées à l'exploitation des ressources naturelles de son pays. Selon une enquête publiée par le quotidien Le Monde Afrique, et réalisée en collaboration avec le groupe de presse australien FairFax, ce dernier aurait monnayé il y a une dizaine d'années l'obtention d'un permis d'exploitation minière au profit de l'entreprise australienne Sundance pour une mine de fer située à la frontière avec le Cameroun. A l'appui de ces accusations, Le Monde Afrique et Fairfax ont eu accès à des documents censés rester confidentiels. L'affaire remonte à 2006. Selon Le Monde Afrique, Denis-Christel SassouNguesso est alors approché par l'entreprise Sundance qui souhaite l'exclusivité sur l'exploitation de la mine de fer de Mbalam Nabela. Après plusieurs rencontres, selon des documents internes à l'entreprise consultés par le quotidien, un deal aurait été trouvé : le fils cadet du président et son neveu, Rodrigue Sassou, s'arrangent pour obtenir le permis d'exploitation. En échange, ils se voient attribuer 30% du capital de la filiale locale de Sundance créée pour l'occasion. S'en serait alors suivi une série de transferts et reventes d'actions, qui leur aurait rapporté plusieurs millions d'euros. Tout est censé se dérouler dans la plus grande discrétion grâce notamment à l'intervention d'un juriste, Olivier Fabrice Sil, qui, toujours selon des documents internes consultés par Le Monde Afrique aurait étudié avec le fils Sassou et aurait à la fois servi d'intermédiaire et de prêtenom à certaines transactions. Seulement voilà, un an plus tard, l'homme à l'origine du deal, le géologue australien David Porter décide de poursuivre en justice l'entreprise Sundance pour une histoire d'honoraires impayés et le voilà qui pour étayer ses accusations livre à un tribunal australien des piles de fax, courriers et documents confidentiels internes à l'entreprise, sans semble-t-il se rendre compte du scandale qu'ils pourraient provoquer. Suite à ces révélations, l'entreprise Sundance, dont les dirigeants de l'époque ont tous été remplacés depuis, dit avoir mandaté un tiers indépendant pour faire toute la lumière sur cette affaire. Sundance promet aussi de coopérer avec la police fédérale australienne qui dit prendre ces accusations très au sérieux. De son côté, le ministre de la Communication du Congo-Brazzaville, contacté par RFI, estime que les documents cités par Le Monde(courriels, fax interne, etc.) ne sont pas juridiquement recevables en droit des sociétés. Et qu'à ce stade, l'ouverture d'une enquête au Congo n'est pas justifiée. Quant à DenisChristel Sassou-Nguesso, il nie tout lien avec l'entreprise Sundance. RFI

Afrique du Sud

Inquiétudes sur le sort du ministre des Finances

E

n Afrique du Sud, le président Jacob Zuma tente de rassurer : le ministre des Finances n'est pas sous le coup d'une inculpation. Jeudi 25 août, celui-ci a été convoqué par une unité spéciale de la police dans le cadre d'une enquête et des rumeurs d'arrestation ont même couru. Le ministre Pravin Gordhan a refusé de se rendre à la police. La nouvelle a toutefois fait chuter le rand. Car derrière cette affaire, beaucoup voient une lutte pour le contrôle des finances de l'Etat. Les menaces qui pèsent sur Pravin Gordhan ont provoqué une levée de boucliers. Une vingtaine de personnalités se sont rassemblées jeudi devant le bureau des

Hawks (unité spéciale de la police chargée de combattre la corruption et le crime organisé, ndlr) à Pretoria en soutien au ministre et quatre de ses collègues convoqués par la police pour la deuxième fois. Officiellement, ceux-ci enquêtent sur un service de lutte contre l'évasion fiscale mis en place par Gordhan lorsqu'il était directeur du fisc. Un service accusé aujourd'hui d'avoir espionné des hommes politiques, dont le président Jacob Zuma. Pour Johann Kriegler, ancien juge de la Cour constitutionnelle, il s'agit d'intimidations. " Non seulement ces accusations sont complètement infondées, mais la façon dont elles ont été présentées est

clairement calculée pour ternir l'image de ces individus. Les Hawks ont visiblement beaucoup de travail, mais ils poursuivent de fausses accusations contre des gens comme Gordhan et ne font pas leur travail ", s'indigne-t-il. " Depuis que Pravin Gordhan a été nommé au poste de ministre des Finances en décembre dernier, il s'est régulièrement et publiquement opposé à certains projets du gouvernement, souligne Iraj Abedian, économiste. Comme par exemple le sauvetage financier de la compagnie aérienne nationale, l'achat de centrales nucléaires ou certaines transactions de la compagnie nationale d'armement Denel. " Des projets cher au président de la

République, mais jugés trop couteux par le Trésor. Car derrière ces convocations, il y a des soupçons de pression politiques pour faire tomber le ministre des Finances et prendre le contrôle du Trésor. Certains accusent même le chef de l'Etat de manipuler les services de police à des fins politiques. " Nous sommes préoccupés par l'avenir de la justice dans ce pays, explique Georges Bizos, avocat et ami de l'ancien président Nelson Mandela. Le juge Kriegler et moimême, ainsi que d'autres, nous nous sommes longuement battus contre l'apartheid. Et nous craignons que les erreurs du passé ne se répètent ".

Côté présidence, on assure pourtant qu'il n'y a aucun désaccord entre le chef de l'Etat et le ministre des Finances. " Le ministre n'a pas été reconnu coupable de quoi que ce soit. Mais la présidence souhaite rappeler que le chef de l'Etat n'a pas le pouvoir de suspendre une quelconque enquête policière sur un individu ", assure Bongani NgquLunga, porte-parole du président. Un communiqué qui n'a pas apaisé les esprits, notamment les milieux financiers pour qui Pravin Gordhan assure une stabilité économique et dont le départ serait désastreux. Ils voient dans cette affaire un bras de fer entre les deux hommes pour le contrôle du Trésor. RFI

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EN DEBAT

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Daech est-elle une structure mafieuse?

L'analyse des logiques de fonctionnement de l'État islamique et du crime organisé italien est riche d'enseignements. Par Éric Martel

D

aech est souvent considérée, à l’instar d’al-Qaida, comme une organisation usant de tous les moyens à sa disposition dans un but idéologique. Elle serait donc l’héritière des organisations terroristes apparues depuis la Seconde Guerre mondiale. Pourtant, la mort en 2014 d’Haji Bakr, ancien colonel des services secrets irakiens, et la découverte de ses dossiers a mis à nu une organisation d’abord préoccupée par des problématiques d’efficacité pour laquelle la religion paraît revêtir une simple fonction instrumentale. Si l’on s’intéresse de plus près à cette organisation, l’on y verra des similitudes troublantes avec les organisations de type mafieux, qu’il s’agisse de structures italiennes (Cosa nostra, ’Ndrangheta, Camorra), russes (Bratva) ou chinoises (Sociétés noires). Ainsi, plutôt que d’avoir affaire à une organisation centralisée, fondée sur une discipline idéologique forte, ce nouveau terrorisme serait représenté par des groupes agissant avec une liberté certaine qui n’est pas sans rappeler le fonctionnement des cosce (familles) siciliennes.

Qu’est ce que la mafia?

Contrairement à une idée répandue dans de nombreux films et romans, il ne s’agit pas d’une organisation dédiée en priorité au trafic de stupéfiants composée de truands ayant

des pratiques folkloriques barbares. La mafia est avant tout un regroupement assez souple de petites structures qui use de sa capacité d’intimidation comme le définit, d’ailleurs, le droit pénal italien. On peut séparer ce type d’organisation en deux niveaux: la haute mafia, ou mafia en gants blancs, et la basse mafia, ou mafia militaire. De ce système, le grand public ne connaît généralement que cette dernière avec ses tueurs. C’est à la mafia militaire qu’échoit l’exécution des basses œuvres comme les meurtres et donc le maintien du système d’intimidation, rouage essentiel du système. Pour les magistrats Falcone, Borsellino et Scarpinato, haute et basse mafia se complètent. La première assure une certaine impunité à la seconde en ralentissant les enquêtes et en garantissant à ses «soldats» des acquittements, des non-lieux ou des procès cassés pour vice de forme. La basse mafia résulte d’ailleurs, au départ, d’un travail de rassemblement et de structuration de bandits siciliens par des aristocrates, de là son usage de rituels issus de la charbonnerie sicilienne. La mafia se caractérise par une tension permanente entre ces deux «niveaux», haute et basse mafia, qui s’achèvera en Sicile par la prise de pouvoir, temporaire, de cette dernière en 1982.

Comment se met en place un phénomène mafieux?

En comparant l’avènement de la mafia sicilienne au XIXe siècle et celui de la mafia russe dans les années 90, Champeyrache a montré qu’un phénomène de type mafieux apparaît dans des situations de transitions économiques et sociales particulières. C’est également le cas de l’Irak des années 2000, avec une variante significative: l’occupation

américaine et la résistance violente qu’elle déclenche. Dans les trois cas précédents, l’on assiste à une mutation profonde du système légal et institutionnel. Les élites voient leur pouvoir directement menacé par ces transformations. Dans les cas sicilien et russe, elles décident de réagir en favorisant la mise en place d’organisations criminelles afin de garantir la permanence de leur pouvoir. Ainsi, des barons violents vont s’associer à des bourgeois affairistes en recrutant des bandits siciliens pour contrer la mise en place d’un système libéral légaliste apporté par les autorités piémontaises lors de la réunification en 1860. Les apparatchiks soviétiques de la Russie des années 1990, voient eux leur pouvoir ébranlé par l’apparition d’un système légal libéral et donc l’apparition de concurrents potentiels. L’utilisation d’hommes de main, souvent des anciens du KGB, va les aider à faire main basse sur la plupart des actifs du pays tout en restant formellement dans un état de droit. Quant à l’Irak, la débaasification menée par les Américains constitue une déclaration de guerre à l’égard des élites sunnites fortement imbriquées dans l’appareil d’état irakien. Exclues, du jour au lendemain, de toute position dominante, leur réaction ne pouvait être qu’à la hauteur de l’agression. La menace étant d’une autre nature, elles ne purent réagir qu’en favorisant l’émergence d’organisations terroristes de résistance. Mais ne nous trompons pas, pour ces élites, ces organisations terroristes ont plus un caractère instrumental qu’idéologique. Si l’occupation américaine avait été plus «pragmatique» avec une phase de transition douce, sans débaasification, ne doutons pas qu’aurait alors émergé une mafia irakienne. Très rapidement, les anciens gradés des

services secrets irakiens, peu islamisés pour la plupart, ont perçu le caractère porteur de la connotation islamique et ont infiltré al-Qaida en Irak. Comme l’a montré la mort d’Haji Bakr en 2014, les ex-Moukhabarat irakiens (services secrets) sont omniprésents au sein de l’organisation État islamique. Ils ont par la suite repris le modèle du djihad qu’ils ont développé à une échelle nouvelle faisant massivement appel à des volontaires étrangers.

Ce que l’histoire de la mafia nous enseigne

Les mafias italiennes, des organisations désormais vieilles de plus d’un siècle et demi, sont une source intéressante d’informations. Elles nous apprennent d’abord que le versant militaire de ces organisations a sa propre logique qui échappe généralement à leurs instigateurs et concepteurs. La résilience de ces organisations est particulièrement forte, mais pourtant, l’État est loin d’être démuni lorsqu’au lieu de privilégier une stricte réponse policière, il fait appel à l’étendue de ses moyens économiques. Intéressonsnous donc à cinq leçons tirées de l’histoire de la mafia. 1. L’outil finit par prendre le pouvoir L’exercice de la violence permet toujours à la mafia militaire d’acquérir son autonomie, voire une position hégémonique à l’égard de la «haute» mafia. C’est ainsi qu’en 1982, après la seconde guerre de la mafia en Sicile, qui a fait entre cinq cents et mille morts, sa composante militaire prend le pouvoir: le chef des «corléonais» se retrouve ainsi en position d’inverser les rôles et de donner des directives à Salvo Lima, l’homme

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fort de la Démocratie chrétienne en Sicile. Cette hégémonie sera de courte durée: dès 1993, le chef de la mafia militaire sicilienne sera arrêté, condamnant cette dernière à un rôle nettement plus discret. C’est très probablement le cas de l’organisation État islamique, qui s’est affranchi de ses instigateurs. 2. Une fois qu’elle a pris le pouvoir, la mafia militaire se laisse entraîner dans une spirale croissante de violence Porteurs d’une croyance immodérée dans la force de l’intimidation, donc de la violence, les mafias militaires se laissent facilement entraîner dans une escalade criminelle qu’elles ne sont plus elles-mêmes en mesure de contrôler. Les années 80, époque de la toute-puissance des corléonais, ont été particulièrement violentes en Sicile. Cette criminalité explosive ne pouvait qu’entraîner une réaction forte de l’état italien à laquelle la mafia ne sut réagir que par la violence. C’est ainsi qu’en 1992, à la suite de la confirmation en cassation de la condamnation de nombreux mafieux, Salvatore «Toto» Riina ordonnera l’assassinat des juges Falcone et Borsellino, suivis de plusieurs attentats, dont celui de la Galerie des Offices à Florence. L’accélération d’une violence débridée de l’organisation État islamique semble palpable depuis 2015. Comme la mafia, cette dernière peut difficilement raisonner autrement qu’en termes d’intimidation par la terreur, sans comprendre l’effet contre-productif que cette dernière peut avoir. La réaction des puissances locales (Irak, Syrie et Iran) et des grandes puissances à cette terreur est manifeste et finira par entraîner la chute de Mossoul et Raqqa, les deux capitales de fait du «Califat». 3. Plus elle est violente, plus elle est fragile Le juge Falcone était formel: c’est lorsque la mafia est discrète qu’elle assure le mieux son emprise sur le territoire. Les meurtres ne font que révéler ses difficultés organisationnelles et sa volonté d’affirmer une autorité qui lui paraît menacée. Les années 1980, marquées par une résistance sourde au pouvoir autocratique de Toto Riina et la tenue du Maxi-Procès furent particulièrement violentes en Sicile. Cette brutalité atteignit son paroxysme au début des années 1990 lorsque les sentences du Maxi-Procès furent confirmées. De la même façon, les difficultés militaires croissantes de l’organisation État islamique depuis 2015 vont de pair avec une violence accrue.

4. Les têtes de l’hydre repoussent presque toujours Après chaque grand reflux de la mafia, l’état italien a cru en avoir fini pour de bon. Ce fut d’abord le cas dans les années 1930, puis à la fin des années 1960 mais elle fut à chaque fois en mesure de réapparaître. Après l’arrestation de Toto Riina en 1993, l’État italien sembla avoir gagné la partie, mais l’affaiblissement de Cosa nostra ne fit que permettre l’émergence de la très dangereuse ’Ndrangheta calabraise. De par sa souplesse, le système mafieux possède une extraordinaire capacité de résilience. C’est également le cas de l’organisation État islamique, qui a connu des hauts et bas depuis sa création en 2006.

5. La réponse n’est pas seulement policière Le grand ennemi de la mafia est bien l’État italien lorsqu’il est en mesure d’utiliser sa puissance économique couplée à sa force policière. L’une des clés du succès des mafias réside dans leur capacité à fournir des «situations» aux jeunes Italiens issus de milieux défavorisés. Les années 1960 furent une période difficile pour le recrutement des mafieux, les Siciliens préférant les nombreux emplois de fonctionnaires proposés dans ces années placées sous le signe du rattrapage économique des régions méridionales. Cela n’a pas toujours été une panacée: le développement du port de containers de Gioia Tauro a ainsi largement bénéficié à la ’Ndrangheta.

Mafia et Daech s’adressent à un même public, des «riens mélangés à rien» selon l’expression sicilienne, des individus qui ne sont «personne» selon le directeur de la DGSI. Néanmoins, leur rapport à leurs «soldats» est totalement opposé. La mafia prend grand soin de choisir ses futures recrues, à qui elle offre une situation en échange d’une insécurité physique pour le restant de leurs jours. Elle prend également grand soin d’économiser ses hommes, cela d’autant plus qu’ils ont démontré leur efficacité meurtrière. À l’inverse, Daech accepte tout le monde à qui elle offre une «situation» de djihadiste en échange d’une mort quasi certaine: cette organisation ne cherche absolument pas à préserver ses tueurs les plus efficaces. Slate

Clinton et Trump se disputent le vote des minorités mur à la frontière mexicaine, l’interdiction d’immigration aux musulmans - ont été vivement critiquées. En 2015, Donald Trump avait en outre décrit les immigrants mexicains comme des «criminels et des violeurs» et a plus récemment mis en question l’impartialité d’un juge d’origine mexicaine chargé d’enquêter sur la Trump University. Jeudi, le milliardaire new-yorkais a jugé que Clinton et son parti avaient trompé les Noirs américains, décrivant à tort le parti républicain comme sectaire. «Quand les politiques démocrates échouent, ils en viennent à cet argument fatigué: ‘Vous êtes raciste, vous êtes raciste, vous êtes raciste’», a dit Donald Trump lors d’un meeting à Manchester, dans l’Etat du New Hampshire. Mercredi, dans le Mississippi, Trump a qualifié Clinton de «fanatique qui ne voit les personnes de couleurs que comme des votes, pas comme des être humains».

Hillary Clinton a accusé jeudi Donald Trump de nourrir une «frange radicale» de l’Amérique avec des discours racistes, tandis que son rival cherche à adoucir son image auprès des minorités. Pour emporter l’élection présidentielle du 8 novembre, Hillary Clinton devra s’assurer du soutien des électeurs noirs et latinos qui ont contribué à porter Barack Obama au pouvoir en 2008. Donald Trump, dont les partisans sont en grande majorité blancs, a peu de chances de gagner l’élection à moins de parvenir à séduire ces électorats. «Donald Trump à bâti sa campagne sur les préjugés et la paranoïa», a dit Clinton dans un discours cinglant, prononcé jeudi dans le Nevada. «Il intègre les groupes haineux dans le débat public et aide une frange

radicale à prendre d’assaut l’un des deux principaux partis politiques de l’Amérique.» «C’est le moment du bilan pour tous les Républicains déçus de voir que le parti de Lincoln est devenu le parti de Trump», a dit la candidate démocrate en référence au premier président républicain des Etats-Unis, champion de l’abolition de l’esclavage. Outre une campagne globale en faveur des minorités, le camp démocrate tente d’attirer l’électorat asiatique dans trois Etats où ces derniers pourraient faire la différence face à Donald Trump, le Nevada, la Virginie et la Pennsylvanie. Trump, qui reste devancé par Clinton dans les sondages, compte peu de soutiens au sein des minorités et ses propositions en matière d’immigration - la construction d’un

«HONTE À VOUS» L’opposition d’Hillary Clinton aux écoles privées sous contrat a également été dénoncée par Trump comme un obstacle à la réussite des élèves issus de minorités. Sa politique fiscale dommagerait les commerces africains-américains et verrait les immigrants prendre les emplois des minorités, a ajouté le candidat républicain. «A Hillary Clinton, à ses donateurs et à ses conseillers, qui la poussent à répandre des propos diffamatoires, à mentir quant à d’honnêtes gens, je dis trois mots: ‘Honte à vous’», a dit jeudi Donald Trump. Selon un sondage Reuters/Ipsos mené la semaine du 15 août, Clinton devance Trump de 15 points parmi l’électorat hispanique, et de 57 points par les électeurs noirs. Trump a adouci sa position face aux minorités, tentant de rallier leurs voix. Mercredi soir, sur Fox News, il s’est dit prêt à oeuvrer

avec les immigrants qui ont respecté la loi pendant leur séjour dans le pays, alors qu’il avait précédemment insisté sur la déportation des 11 millions de migrants illégaux. Jeudi matin, le milliardaire a rencontré à New York des figures de proue de mouvements africains-américains et hispaniques. Une association de 40 organisations Latino a envoyé jeudi une lettre de mise en garde au candidat, se disant prête à le rencontrer pour changer son image auprès des Hispaniques. «Votre discours (fait) d’attaques incessantes contre notre communauté est (...) source d’inquiétude et a un impact considérable, nourrissant une tendance alarmante dans notre nation», a écrit au candidat le National Hispanic Leadership Agenda. DROITE ALTERNATIVE Dans une vidéo publiée jeudi, Hillary Clinton lie Donald Trump aux groupes suprémaciste blancs. Dans la séquence montée par ces équipes, on voit ainsi un membre du Ku Ku Klan vanter les mérites du candidat, et un exdirigeant du groupe, David Duke, appeler les personnes blanches à voter pour lui. Le nouveau président de la campagne du milliardaire, Steve Bannon, y apparaît également en tant que directeur du site d’information conservateur Breitbart.com. Steve Bannon avait dit le mois dernier au magazine Mother Jones, que son site était la plateforme de l’»alt-right», droite alternative conservatrice proche des courants nationalistes blancs. Les équipes de Trump ont demandé à la candidate de retirer la vidéo. «Ce type de discours et de publicité répugnante est révoltant et inacceptable», a dit dans un communiqué Mark Burns, un pasteur noir partisan de Donald Trump. «J’appelle Hillary Clinton à désavouer cette vidéo», a-t-il ajouté. Reuters

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KIOSQUE

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Séisme en Italie

Le bilan révisé à la hausse et les recherches se poursuivent des projecteurs Le ministre espagnol des Affaires étrangères a confirmé la mort d’une Espagnole âgée de 25 ou 26 ans, selon les médias nationaux, qui se trouvait dans le village d’Illica avec son mari italien. Les gouvernements du Canada et du Salvador ont chacun confirmé la mort d’un ressortissant de leur pays. La protection civile a précisé jeudi qu’un total de 215 personnes avaient été sauvées depuis mercredi 03h36 (01h36 GMT), heure de la secousse meurtrière. A la lumière des projecteurs, les opérations de secours se sont poursuivies dans l’espoir de retrouver des survivants.

La terre a continué de trembler dans la nuit de jeudi à vendredi dans le centre de l'Italie, où plusieurs villages ont été ravagés mercredi par un séisme qui a fait au moins 267 morts et 387 blessés, tandis que les secouristes cherchaient toujours des survivants.

S

elon le centre national des séismes, plus de quarante secousses ont été enregistrées dans la nuit, dont une série d’une magnitude supérieure à 3, jusqu’à 3,8 pour la plus forte, autour de minuit (22h GMT). Plusieurs étrangers parmi les victimes Au moins huit étrangers figurent parmi les victimes, ont annoncé les gouvernements des pays concernés. Trois ressortissants Britanniques sont morts, a déclaré

à la BBC un responsable d’Amatrice, l’un des villages les plus touchés. Selon le Daily Miror, l’une des victimes est un jeune adolescent de 14 ans vivant à Londres, qui visitait Amatrice avec sa famille. Ses parents et sa sœur ont survécu. Le ministère britannique des Affaires étrangères n’a pas confirmé dans l’immédiat cette information, révélée après que Boris Johnson eut annoncé que plusieurs citoyens britanniques étaient touchés. Deux Roumains

Bolivie

Un vice-ministre séquestré et assassiné par des mineurs

Le vice-ministre bolivien de l’Intérieur Rodolfo Illanes, séquestré par des mineurs qui bloquaient une route depuis plusieurs jours, a été assassiné par ses ravisseurs, a annoncé le ministre de l’Intérieur Carlos Romero. «Tous les indices montrent que notre vice-ministre Rodolfo Illanes a été lâchement et brutalement assassiné», a indiqué M. Romero au cours d’une conférence de presse. La victime se rendait sur les lieux de la manifestation, à Panduro, un village de haute altitude situé à une centaine de kilomètres à l’ouest de La Paz, pour entamer un dialogue avec les mineurs qui exigeaient une réforme du droit du travail. Le vice-ministre a été intercepté par les mineurs qui l’ont séquestré puis tué en le frappant, selon le ministre de la Défense, Reymi Ferreira. Ce dernier a ajouté que «100 à 120 personnes ont été arrêtées» et «les meneurs ont été identifiés». «Cet acte ne restera pas impuni, il y aura des sanctions pénales», a averti M. Ferreira. Les mineurs bloquent depuis plusieurs jours un axe routier important pour exiger le droit de se réunir en syndicats. Selon M. Romero, ils cherchent en réalité à recevoir l’autorisation de louer leurs concessions minières à des entreprises privées et étrangères, ce qui est interdit par la Constitution. Des échauffourées opposant les forces de l’ordre et les manifestants ont eu lieu ces trois derniers jours. Une vingtaine de policiers ont été blessés et plusieurs mineurs tués. AFP

ont également été tués, a annoncé jeudi le gouvernement de leur pays. Quatre ont été blessés et huit sont portés disparus. Des recherches à la lumière

Le nombre de disparus incertains Les autorités peinaient cependant à évaluer le nombre de disparus : la population de ces villages pittoresques et touristiques triple

ou quadruple l’été et il est difficile de savoir combien de personnes étaient présentes au moment du drame. Autour des sites frappés, les secouristes ont installé des villages de tentes, chauffées la nuit, pour héberger les habitants sinistrés. Beaucoup de ces tentes sont cependant restées vides, certains habitants ayant trouvé refuge chez des proches ou des amis et d’autres préférant passer encore une nuit dans leur voiture. Jeudi soir, le gouvernement a proclamé l’état d’urgence dans les régions touchées et débloqué une première enveloppe de 50 millions d’euros. Il a aussi annoncé un nouveau plan de prévention anti-sismique, après les interrogations sur le lourd bilan humain du séisme dans une zone que l’on savait pourtant clairement à risque. 20 minutes

Japon

Cruel manque de crèches au pays de la dénatalité «P

rojet abandonné»: sous la pression du voisinage, un organisme de services sanitaires de la banlieue de Tokyo finit par renoncer à ouvrir une crèche, plongeant dans l’embarras des parents parfois forcés de faire une croix sur leur travail faute de pouvoir faire garder leur petit. Dans un Japon où les plus de 65 ans représentent près de 27% de la population et les moins de 15 ans deux fois moins, un nombre croissant de personnes âgées ou sans enfant ne tolèrent plus le bruit et les jeux des plus jeunes. Ces cas ne sont pas rares et ne font qu’aggraver une pénurie structurelle de lieux d’accueil et allonger les listes d’attente. Au moins 50 inaugurations de jardins d’enfants ont été reportées ou annulées au premier semestre 2016, dont 13 du fait de l’opposition des riverains, selon des données préfectorales compilées par le journal Asahi. Le Premier ministre Shinzo Abe a pourtant fixé aux Japonaises le double objectif d’avoir plus d’enfants, pour freiner le déclin de la population, et d’entrer dans le monde du travail afin de combler le manque de bras d’un archipel qui rechigne à accueillir des immigrés. Paroles d’une classe dirigeante essentiellement masculine, estiment nombre de celles qui se sont penchées de près sur la question. «Le gouvernement s’intéresse aux femmes uniquement en tant que potentielle maind’?uvre», regrette l’essayiste Hiroko Inokuma, auteure de plusieurs ouvrages sur ce problème de garde des tout-petits dont elle a pris conscience il y a 20 ans après la naissance de son premier enfant.

«On a laissé trop longtemps ce souci de côté, mais aujourd’hui il s’aggrave à mesure qu’augmente la proportion de foyers dont les deux parents doivent travailler pour pouvoir manger», renchérit sa cons?ur Atsuko Hida, spécialiste de la pauvreté des mères. Or beaucoup de femmes qui voudraient reprendre leur place au travail après la naissance d’un enfant ne le peuvent pas parce qu’elles n’ont personne «de confiance» pour le garder, insiste Mme Hida. Et nombreuses sont celles qui, pour pouvoir travailler, vont jusqu’à se priver d’avoir un enfant, d’où un indice de fécondité de 1,4 alors qu’il devrait être de 2,1 pour assurer le renouvellement des générations. Les «nounous» n’existant pour ainsi dire pas au Japon, l’idéal est d’obtenir une place dans les quelque 24.000 crèches agréées (publiques ou privées) qui accueillent déjà plus de 2,3 millions d’enfants, de 0 à 5 ans. Subventionnées par les pouvoirs publics, elles sont soumises à des règles strictes (nombre d’adultes et surface par enfant, suivi de santé, exercices d’évacuation en cas de séisme ou tsunami). Mais le personnel qualifié manque car le métier, mal payé et épuisant, n’est pas attrayant. Et la pénurie de surfaces disponibles conduit à construire des crèches là où on n’imaginerait pas habiter: sous les voies de chemins de fer, à l’emplacement d’un ex-commerce plusieurs fois saccagé par des voitures ayant raté le virage, etc. «Il y a des lois définissant les lieux où l’on n’a pas le droit d’installer des cafés... mais pas pour les crèches», ironise Mme

Inokuma. «L’Etat continue de se fourvoyer en octroyant plus d’argent aux personnes âgées qu’aux enfants», déplorait récemment l’universitaire Toshihito Kayano dans les colonnes de l’Asahi Shimbun. L’exaspération a éclaté sur les réseaux sociaux, avec le message enragé d’une mère anonyme: «Rejetée des crèches. Crève, Japon !!!». Son cri a encouragé une pétition et le sujet revient dans les débats à chaque élection. M. Abe promet des mesures rapides. Mais ces «dispositions d’urgence» ne corrigeront rien, estiment les spécialistes. Pire, le fait d’encourager la création d’établissements privés en assouplissant les règles inquiète. D’aucuns craignent que l’argent ne soit capté par des firmes peu honnêtes: l’arrondissement de Shinagawa en a fait l’expérience cette année, une partie des subventions versées à une société gérant une nouvelle crèche de 300 places ayant filé dans les poches des membres de la famille du directeur. De plus, «il existe une énorme différence de qualité de prestations entre les crèches agréées et celles qui ne le sont pas, où les accidents sont statistiquement 30 fois plus fréquents», souligne l’avocate spécialisée Toko Teramachi. Yuki Kai est une de ces femmes actives qui n’ont pas eu de place en crèche agréée pour leur enfant. Elle a confié son fils à un établissement qui ne l’était pas, proche de son lieu de travail, en plein Tokyo, une crèche privée présentée comme «exemplaire». En mars, son enfant de 14 mois y est décédé, laissé seul plus de deux heures couché sur le ventre. AFP

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CULTURE

Les DEBATS

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Aziz Mouats, universitaire, journaliste et chercheur

Le FNTA est l'antichambre du théâtre semiprofessionnel et professionnel Aziz Mouats, universitaire, journaliste et chercheur en histoire, est l'auteur de Tigditt, quand le théâtre s'emballe retraçant la saga du Festival national du théâtre amateur (FNTA) de Mostaganem, dont la 49 édition a débuté jeudi. Dans cet entretien, il dresse le bilan de cette magnifique aventure culturelle et humaine, lancée un certain 1 septembre 1967. ème

diens, le chiffre de 5 000 à 6 000 acteurs ayant transité par le Fnta parait tout à fait raisonnable. Le Fnta est l'antichambre du théâtre semi-professionnel et professionnel. La «vie» du festival n'a pas été un long fleuve tranquille. Comment ses initiateurs ont pu dépasser tous les écueils et embûches ? Dès le départ, la manifestation a été placée sous le signe de la solidarité et de la rigueur budgétaire. L'opulence venant, il y eut beaucoup de déperdition et de gaspillage. Combien de fois la manifestation a failli ne pas se tenir ? Pourtant, hormis une seule fois, le festival a été au rendez-vous. Cette continuité, nous la devons en grande partie aux subventions publiques nationales et locales. Dès le départ, ce sont les Mostaganémois qui en ont fait une question d'honneur. Puis il y eut cet engouement sans pareil des troupes amateurs, dont certaines feront partie du décor durant plusieurs années. C'est le cas du Crac et du GAC de Constantine, de la troupe Houari Boumediene de Guelma, du Mouvement théâtral de Koléa, du Prolet Kult de Saïda, de Mahfoud Touahri de Miliana. Ce sont ces troupes qui ont structuré le festival, avec bien entendu, l'apport des amateurs de Sidi Bel Abbès, de Boumerdès, d'Oran. Bien entendu, le festival a eu ses années de vaches maigres. Mais l'engouement des troupes a été toujours plus fort. Dire que dès le début, on a failli le délocaliser vers Alger ! Puis avec le temps, les planches de Mostaganem sont devenues un passage prisé et obligé. En dépit de quelques ratés mémorables, il trouvera toujours un ultime souffle d'orgueil pour le pousser vers l'avant. Parce qu'il reste après tout une simple et attrayante aventure humaine. Question : 50 ans d'existence, c'est presque l'âge de l'Algérie indépendante.Quel bilan peut-on faire du Festival du théâtre amateur de Mostaganem, le plus ancien à l'échelle arabe et africaine ? Réponse : A l'analyse de ce bilan, on peut y déceler de réels et puissants signes de vitalité. Une vitalité qui s'alimente à une sincère exaltation chez la quasi totalité des jeunes amateurs du 4 art. En effet, depuis la première édition, ses initiateurs ont su donner une image très positive du festival. Plusieurs facteurs ont concouru à façonner cette renommée : l'étonnante et prolifique couverture médiatique des deux premières décades, le bras de fer permanent entre l'apème

pareil du parti et la manifestation, la quasi totale liberté d'expression que seul le théâtre autorise et la générosité de la population de Mostaganem qui s'est mise en totale symbiose avec les festivaliers. Sur le plan national, il est incontestable que ce festival a surtout été un catalyseur de toute la sphère culturelle. Il suffit de voir le nombre de troupes qui ont émergé grâce au Fnta. Timides et souvent timorées dans leurs premières tentatives, ces troupes ont fini par s'imposer, non seulement à l'intérieur, mais aussi à l'étranger. En termes de chiffres, on peut estimer qu'avec une moyenne de 12 représentations/an - dans les années 1970 on a vu passer plus de 30 pièces par édition - on arrive à plus de 600 pièces, dont certaines ont été jouées plusieurs fois. En nombre de comé-

50 ans après, quel a été l'impact du Festival de Mostaganem sur le paysage culturel national ? A-t-on définitivement réglé la polémique Théâtre amateur/Théâtre professionnel ? Il est indéniable que l'impact sur la sphère culturelle et celle médiatique a été important. La plupart des journalistes et critiques se sont formés à travers la couverture du festival. Au niveau du paysage culturel national, il est évident que le challenge des planches de Mostaganem a été une formidable rampe de lancement. Après tant d'années, le Festival de théâtre amateur demeure incontournable dans la vivification de l'art dramatique national. C'est lui qui permet, à la plu-

er

part des troupes amateurs, de passer sans difficulté le gué agité qui donne accès à un statut intermédiaire ou «théâtre semi-professionnel». Un statut hybride qui permet aux troupes qui y accèdent de garder un pied dans le Festival de Mostaganem et l'autre, dans le festival professionnel. Pour un puriste de l'art scénique, il est parfois insolite de voir que la qualité du théâtre «professionnel» reste en deçà de celui produit par certaines troupes «amateurs». Cette polémique est plutôt salutaire, puisqu'elle favorise le challenge et la créativité. Le théâtre amateur a aussi pour lui le droit à l'insolence. A leur première apparition, les sociétaires de Bordj Menaïel furent littéralement atomisés par les critiques. C'est Si Djilali qui viendra alors à leur secours en disant à leurs nombreux contradicteurs : «Méfiez-vous de ces jeunes acteurs, vous allez longtemps les avoir sur le dos !» La troupe d'adolescents, sous la conduite d'Omar Fetmouche, venait de signer un contrat de 17 participations sans interruption. R. C/APS.

France

Décès de l'écrivain Michel Butor L'écrivain français Michel Butor est mort mercredi à l'âge de 89 ans, a annoncé sa famille au journal Le Monde. «La mort de l'écrivain a été annoncé au journal Le Monde ce matin par sa famille», a déclaré un journaliste du Le Monde contacté par l'AFP. Le décès du prix Renaudot 1957 pour La Modification a été confirmé auprès de l'AFP par la maison d'édition Gallimard. L'écrivain s'est éteint à l'hôpital de Contamine-sur-Arve, près de la frontière suisse, selon Le Monde. Auteur prolifique, il avait fait éclater les structures narratives du roman avec La Modification. Ses livres, essais, poésies, étaient inclassables. A l'occasion d'une exposition qui lui était consacrée à la Bibliothèque nationale de France (BnF) en 2006, il déclarait : «Ecrire, c'est détruire les barrières». En 2013, il avait été récompensé par le grand prix de littérature de l'Académie française. R. I.

Mostaganem

Ouverture du Festival national du théâtre amateur L

e coup d'envoi de la 49 édition du Festival national du théâtre amateur a été donné, jeudi soir, à partir de la place jouxtant l'Hôtel de ville de Mostaganem, où s'est déroulé un défilé de troupes participantes et de groupes folkloriques, dans une ambiance festive. Le centre-ville de Mostaganem, la Maison de la culture Ould Abderrahmane Kaki, avec sa fameuse salle bleue ou encore le tout nouveau théâtre régional, inauguré en mars dernier, se sont parés de leurs meilleurs atours pour abriter cet événement culturel bien ancré dans le paysage local. Troupes folkloriques exécutant des pas de danse au rythme des ème

zornas, guellal et tambourins, formations théâtrales participantes et fanfare de la Protection civile, ont défilé devant les autorités locales, figures artistiques et culturelles et nombreux invités, qui ont pris place sur une tribune érigée à cet effet. La place de l'Hôtel de ville a été envahie par les badauds et les habitants de la ville, ravis de renouer avec cette tradition festive. C'est au niveau du nouveau Théâtre régional Si djilali Abdelhalim, inauguré en mars dernier, que s'est déroulée la traditionnelle cérémonie d'ouverture officielle avec l'allocution du commissaire du festival, Mohamed Nouari, qui a souligné l'importance de cette manifestation pour la ville de

Mostaganem et sa place dans le paysage culturel national. Cette manifestation s'apprête à souffler, l'année prochaine, son cinquantième anniversaire. Une occasion que les organisateurs, les autorités locales et pouvoirs publics veulent marquer avec faste, à la hauteur de l'événement. A cette occasion, le commissariat du Festival a décerné une distinction d'honneur au président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, pour tout l'intérêt qu'il porte au secteur culturel et aux artistes. L'assistance a été conviée à suivre une pièce du théâtre national algérien, "Tarchika", produite en 2016.

Pour cette édition, 10 troupes venues de différentes régions du pays réparties en deux niveaux (A et B) prennent part à la compétition. Totalisant quelque 180 participants, ces troupes représentent les wilayas de Tizi Ouzou, Tipasa, Adrar, Sidi Bel Abbès, Mila, Médéa, Laghouat, Bordj Menaïel et Alger. Ces troupes ont été retenues lors de trois sélections régionales. Quatre autres troupes se produiront hors sélection devant le public mostaganémois. Elles représentent les wilayas de Tlemcen, Tamanrasset et Adrar. Le commissariat du Fnta a prévu trois stages de formation dédiés à l'interprétation, à la scénographie et à la mise en scène au

profit de 70 jeunes comédiens, encadrés par quatre enseignants. Trois conférences sur «L'apport du théâtre amateur dans le développement de la pratique théâtrale», «Les textes dramatiques entre réalité et l'imaginaire» et «La pratique de la mise en scène» sont au programme du festival. Des expositions, des débats et des représentations théâtrales dans plusieurs communes de la wilaya sont également prévues durant ce festival qui prendra fin lundi prochain avec au «menu» une journée dédiée à la poésie féminine et la remise des prix aux troupes lauréates. R. C.

FEMMES

N° 1692 - Ven. 26 - Sam. 27 août 2016 PAROLES DE FEMMES

" Le cœur n'a pas de rides ". Madame de Sévigné

Actu-femmes Page animée par Tinhinan

Les DEBATS

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ILS ONT DIT :

" La mort est un acte du cœur. " Paul Valéry

CE QU'IL FAUT RETENIR DE SON NOUVEL ALBUM

Céline Dion

Vendredi 26 août, Céline Dion a enfin entièrement levé le voile sur son quinzième album en français et le premier depuis quatre ans. Comme prévu, Encore un soir évoque largement l'amour, la mort et la famille.

A

ux premières notes de Plus qu'ailleurs, c'est un frisson qui parcourt le corps. La voix, l'intention et les paroles sont là. Céline Dion amorce son retour dans la langue de Molière avec une valeur sûre, dans la continuité de ce qu'elle sait faire. C'est un texte écrit par Serge Lama et mis en musique par Francis Cabrel qui ouvre l'album Encore un soir. Évidemment, les détracteurs habituels de la diva n'ont pas renouvelé leur argumentaire et critiquent déjà la médiocrité de cet album. À l'évidence, ils n'entendent pas la mutation de Céline Dion, plus lionne que jamais et jeune veuve usée aux combats contre la maladie qui a emporté son âme soeur, René Angélil. C'est également son rôle de mère qui revient en ritournelle dans les refrains qu'entonne Céline Dion au long des 15 titres qui composent cet album. Avec les mots de Grand Corps Malade, elle interroge son enfant, «À quand remonte la dernière fois qu'on a regardé le ciel ?», et dans Ma faille écrit par Zaho, elle promet à sa progéniture: «J'en ferai des montagnes pour t'éviter les chaos d'un monde en pagaille». La Française qui a eu le privilège de composer deux autres titres pour Céline Dion, Tu Sauras et À vous, fait monter la voix de la diva à la plus haute note et même parfois avec sa propre tonalité en écho. Tout au long de sa tournée d'été, Céline Dion a rappelé que l'amour était pour elle la meilleure réponse à la violence de notre époque. Elle met aujourd'hui en musique son plan de bataille pour avancer malgré la tristesse personnelle ou celle de notre société. Si Céline Dion a pu compter sur le talent inégalé de Jean-Jacques Goldman qui a composé le titre phare Encore un soir, elle a également reçu en cadeau avec Si c'était à refaire la douce poésie de Jacques Veneruso, qui lui avait déjà livré par le passé Sous le vent ou Tout l'or des hommes.Céline Dion a malheureusement succombé à l'appel du «voice coder» rendu célèbre par Kanye West et qui transforme sa voix en une teinte plus robotisée. Malgré cette fausse note, elle laisse entendre la plupart du temps la clarté de son timbre, comme sur Le bonheur en face,composé par le duo Mutine. C'est le chanteur et musicien Vianney qui clôt cette liste de chansons originales avec Ma force, un hymne très «dionesque». Sur fond de guitare électrique, Céline chante l'espoir dans une balade qui semble déjà faire partie de son répertoire depuis des années…

galanterie

Soins

C'était mieux avant

L

e site Voyonsnous.fr a décidé de réaliser un sondage sur la galanterie (la SaintValentin donne des idées apparemment). Résultats. Ahhh, la galanterie... Ce beau concept. Développée à l'époque médiévale pour adoucir les mœurs de la honteuse gent masculine auprès des délicates femmes, la galanterie a parcouru beaucoup de chemin depuis. Vraiment beaucoup. On la caractérise comme un ensemble de propos ou de compliments flatteurs à l'égard des dames. Si elle est vécue par beaucoup comme une forme de politesse ou tout simplement de savoirvivre, elle est aussi considérée comme un moyen de séduction. Bah oui, forcément, les hommes sont perfides, et quand ils vous

santé

posent délicatement leur manteau sur l'épaule en vous ramenant chez vous après une soirée, alors qu'il fait -18 degrés et que l'on est à La Plagne, ne soyez pas naïves, ils ont une idée derrière la tête (true story). (On n'ira tout de même pas du côté des féministesextrémistes, pour qui la galanterie serait un comportement sexiste hérité des sociétés patriarcales où l'homme possède un statut supérieur à la femme. Non, faut pas déconner, j'avais froid et c'était cool d'avoir un manteau en plus. Et puis les hommes sont censés être forts et vaillants et doivent nous protéger, c'est à ça qu'ils servent après tout.) Pour en revenir à notre sondage, Voyonsnous.fr (il faut tout de même préciser qu'il s'agit d'un site de rencontre) en sont venus à des

Découvrez les bienfaits beauté du fromage blanc

conclusions plutôt...

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Intéressantes. En effet, 90 % des interrogés estiment que la galanterie, c'est avant tout de la courtoisie (contre 10% de la séduction). 92 % pensent q u e c'est sincère (contre 8 % hypocrite) et 97 % que c'est loin d'être ringard.

1. Une mine radieuse

Le fromage blanc est idéal pour réhydrater une peau terne et sèche, grâce à un masque rapide à réaliser et très économique. Pour ce faire, il suffit de mélanger, dans un grand bol, 3 cuillères à soupe de fromage blanc battu, avec deux cuillères à soupe de miel et quelques gouttes de jus de citron. Appliquez ensuite cette préparation sur votre visage et laissez agir pendant 20 minutes. Pour finir, rincez à l'eau tiède. Résultat : une peau éclatante de beauté.

Le stress augmente le nombre de migraine

L

e stress est un fact e u r déclenchant des migraines, mais aussi un facteur aggravant selon une nouvelle é t u d e scientif i q u e allemande.

Si le stress provoque des maux de tête et des migraines, il serait aussi responsable de leur progression, leur chronicité, et leur sévérité, d'après les résultats de cette étude présentée au congrès annuel de l'American Academy of Neurology (Philadelphie). Les chercheurs de de l'Université de Duisburg-Essen (Allemagne) ont mené une étude sur 5 159 participants, âgés de 21 à 71 ans. Quatre fois par an et pendant 2 ans les volontaires ont dû évaluer leur niveau de stress sur une échelle de 0 à 100 et rendre compte de leurs maux de tête (type, chronicité et sévérité). Parmi ces volontaires, 31% d'entre eux souffraient de céphalées de tension (maux de têtes liées à des tensions), 14% de migraine, 11% de migraine associée à une céphalée de tension, et 17% de maux de tête " non identifiés ". Les migraineux ont déclaré avoir un niveau de stress de 62 sur 100, ceux

éprouvés par les céphalées de tension, un taux de 52 sur 100, et ceux qui souffrent des deux types de maux un taux de 59 sur 100. Les résultats de l'étude révèlent que " quel que soit le type de maux de tête, l'augmentation du stress a été associée à un plus grand nombre de maux de tête par mois ". En effet, quand le niveau de stress augmente de 10 points, les céphalées de tension sont 6.3% plus importantes et les migraines 4,3%. Les volontaires qui souffrent des deux types de maux subissent 4% de plus de jours de migraine ou céphalées de tension par mois. Les conclusions de cette étude confirment bien le lien entre le stress et les maux de têtes et les migraines. " Le stress peut être un facteur majeur de céphalées, un accélérateur de leur progression, de leur chronicité, et de leur sévérité. Un véritable cercle vicieux car le mal de tête lui-même est un facteur de stress " confirme Dr Sara H. Schramm co-auteur de l'étude.

2. Halte à la cellulite

Autre vertu : le fromage blanc permet de combattre la cellulite. Il suffit, pour cela, de mélanger cuillères à soupe de gros sel et de fromage blanc à 40% dans un bol. Appliquez ensuite cette préparation sur les zones désirées et laissez agir 25 minutes. Une fois ce laps de temps écoulé, passez à l'étape rinçage. Pour parfaire le tout, n'hésitez pas à masser les mêmes zones, à l'aide d'une huile de karité. Vous pouvez également les frictionner avec un peu de jus de citron. Opération à répéter deux fois par semaine, pour des résultats rapides.

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18 Les DEBATS

SPORTS

Ligue 1 Mobilis (2e J)

Chaud derby au 5-juillet, l'USMA sur du velours

L

a 2e journée du championnat de Ligue 1 Mobilis de football, prévue samedi, sera marquée par le premier derby algérois de la saison entre l’USM Harrach et le MC Alger, alors que le tenant du titre l’USM Alger évoluera sur du velours face au RC Relizane, forfait lors de la première journée. Ayant réussi à empocher un point de leurs déplacements respectivement à Tizi-Ouzou et à Sidi Bel-Abbès, le MCA et l’USMH viseront leur premier succès

Allemagne

Schalke 04 confirme pour Bentaleb

de la saison dans un match qui s’annonce indécis entre deux équipes qui se connaissent parfaitement. Le MCA, qui aspire à jouer les premiers rôles, aura fort à faire devant une formation harrachie, toujours accrocheuse en dépit du départ cet été de plusieurs cadres tels qu’Hamza Aït Ouameur et Hadj Bougueche. L’USM Alger, tenant du titre et facile vainqueur pour ses débuts face au MO Béjaïa (2-0), enchaînera à domicile face au RC Relizane, une équipe qui a défrayé la chronique suite à son forfait contre le NA Hussein-Dey. En butte à des problèmes financiers, le RCR, dont les nouvelles recrues n’ont pas été qualifiées, va certainement laisser des plumes au stade Omar-Hamadi. L’ES Sétif, auteur d’un match nul lors de son déplacement sur le terrain de son voisin du CS Constantine (2-2), accueillera le CR Belouizdad dans un classique qui promet mais à huis clos. Le Chabab, accroché dans son antre du 20-août 1955 face au MC Oran (1-1), a souvent réussi ses sorties à Sétif. Les joueurs de l’entraîneur Fouad Bouali espèrent revenir avec un bon résultat et éviter le faux départ. Le nouveau promu l’Olympique de Médéa, vainqueur pour ses débuts historiques parmi l’élite face au CA Batna (1-0), effectuera un déplacement périlleux à Oran pour croiser le fer avec le MCO. La formation d’El-Bahia aura à coeur de remporter le gain du

match devant son exigent public qui attend beaucoup de son équipe cette saison sous la conduite de l’entraîneur Omar Belatoui. Les deux autres promus, le CA Batna et l’USM Bel-Abbès, s’affronteront au stade Sefouhi dans un match qui s’annonce a priori équilibré. Les Batnéens, dont le principal objectif reste le maintien, devront rester vigilants face à une formation de la «Mekerra» capable du meilleur comme du pire. La JS Saoura, vice-championne d’Algérie battue à Tadjenanet (20), n’aura d’autre alternative que de se racheter à domicile, mais en l’absence de son public pour cause de huis clos. Enfin, le MOB, auréolé de sa qualification historique en demi-finales de la coupe de la Confédération arrachée mardi, visera la victoire pour son premier match de la saison en L1 sur le terrain de l’Unité maghrébine face à la surprenante formation du DRB Tadjenanet. Imad M. Le programme : Samedi 27 Août 2016 à 19h : USMA - RCR USMH-MCA CAB- USMBA MCO-OM ESS-CRB JSS-CSC MOB-DRBT

(huis clos) (17h) (17h45) (huis clos) (huis clos)

N° 1692 - Ven. 26 - Sam. 27 août 2016

Fédération algérienne d’escrime

Ould Ali insiste sur la prise en charge de l’élite nationale

Le ministre de la Jeunesse et des Sports, El Hadi Ould Ali, a insisté jeudi à Alger sur le développement de l’escrime en Algérie et la prise en charge de l’élite en prévision des prochaines échéances internationales. Cette déclaration a été faite à l’occasion de la réunion tenue entre M. Ould Ali et la directrice exécutive de la Fédération internationale d’escrime (FIE), Nathalie Rodrigues, en présence de Salhi Feriel, membre exécutif de la FIE et du président de la Fédération algérienne d’escrime (FAE), Raouf Salim Bernaoui. La directrice exécutive de la FIE, en visite de travail, a relevé le développement de cette discipline en Algérie qui a réussi à qualifier deux escrimeurs aux JO-2016 de Rio, «indice révélateur de sa progression», indique un communiqué du ministère. Après avoir salué l’action menée par la Fédération algérienne d’escrime en matière de généralisation de cette pratique sportive et d’organisation de compétitions d’envergure en Algérie, M. Ould Ali a renouvelé la disponibilité de son département à l’accompagner dans ses projets de développement, de formation et de prise en charge de l’élite en prévision des prochaines échéances internationales.

Championnat arabe des clubs de Basket-bball (Dames)

Le GSP remporte le trophée Les basketteuses algériennes du GS Pétroliers ont été sacrées championnes arabes des clubs champions, suite à la victoire Chabab el Fahisse de Jordanie face à El-Sayd d’Egypte (55-53), pour le compte de la dernière journée de la compétition disputée mercredi à Amman. Les Pétrolières ont été sacrées grâce à un meilleur goal-avérage, devant Chabab el Fahisse et El-Sayd d’Egypte, alors que le deuxième représentant algérien, Hussein-Dey Marine, à égalité avec le trio de tête, a terminé à la 4e place pour sa première participation. L’entraineur du GS Pétroliers, Sofiane Boulahia, s’est montré très heureux du sacre décroché par ses joueuses. «Je remercie mes joueuses qui se sont données à fond jusqu’au bout de la compétition. C’était un tournoi équilibré avec des équipes du même niveau. Je remercie également Chabab El Fahisse pour la réussite de cette édition», a déclaré le coach algérien à l’issue de la victoire des Jordaniennes qui a offert le titre aux Algériennes. La capitaine du GS Pétroliers Rachida Belaidi a été élue meilleure joueuse du tournoi. La compétition qui a regroupé 7 équipes s’est disputée en mini-championnat, dont le premier au classement a été sacré du titre arabe.

Retrait progressif des policiers dans les stades

La direction de Schalke 04 a confirmé jeudi l’arrivée de l’international algérien, Nabil Bentaleb, qui portera le maillot de ce club de Bundesliga allemande à titre de prêt d’une saison avec option d’achat en provenance de Tottenham (Angleterre), indique le site spécialisé Goal. Le milieu de terrain de 21 ans, aux 19 sélections avec les Verts depuis 2014, est arrivé la veille en Allemagne pour passer la visite médicale d’usage. Sous contrat avec les Spurs jusqu’en 2020, le natif de Lille n’entrait plus dans les plans de son entraîneur argentin, Mauricio Pochettino, depuis l’exercice passé. Pis, il a été relégué cet été en équipe réserve. Outre Bentaleb, Schalke va engager dans les heures à venir le milieu de terrain français du Paris StGermain, Benjamin Stambouli, un ancien coéquipier de l’Algérien à Tottenham. Par ailleurs, Bentaleb est attendu le 29 août à Alger pour participer au stage de la sélection algérienne en vue de la réception de son homologue du Lesotho dans le cadre de la 6e et dernière journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN-2017). La dernière apparition du joueur sous les couleurs des Verts remonte à novembre 2015. Depuis, il a été victime de blessures à répétition.

Kerbadj exclut l'annulation de la nouvelle mesure L

e président de la Ligue de football professionnel (LFP) Mahfoud Kerbadj a exclu mercredi l’annulation de la nouvelle mesure du retrait progressif des policiers dans les stades, décidée par la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), appelant les responsables de clubs à faire preuve de plus de responsabilité. «La nouvelle mesure décidée par la DGSN ne sera pas annulée. Personnellement, j’ai appelé les clubs à se prendre en charge concernant le volet sécuritaire des rencontres. Mis à part la JS Kabylie, aucun club n’a respecté les recommandations. Les actes de violence survenus lors de la première journée sont le résultat d’un manque de responsabilité des clubs», a indiqué Kerbadj.

Jamais de mémoire des puristes, une première journée de championnat n’a aussi été marquée par un tel nombre d’incidents entre supporters survenus dans pas moins de quatre stades du pays. «D’abord, je dénonce ce qui s’est passé dans les différents stades, c’est regrettable d’en arriver jusque-là, alors que nous ne sommes qu’à la première journée de la compétition. Je tiens à répéter que le rôle du stadier est désormais très important, même si le retrait progressif des policiers n’avait pas été décidé pour cette saison, il ne serait que partie remise. Il est temps d’appliquer ce qui se fait partout à travers le monde», a ajouté le président de la LFP. A la lumière de ce qui s’est passé lors de cette journée inaugurale, la quasi-totalité des

responsables des clubs réclament désormais le retour des policiers dans les stades qui reste, selon leurs propos, la seule manière d’éviter le «pire». «Au risque de me répéter, les clubs devront impérativement assurer eux-mêmes la sécurité des rencontres. Lors de la dernière réunion tenue avec le premier responsable de la DGSN, ce dernier s’est engagé à assurer la formation des stadiers. Nous devons bien passer à un autre palier en matière d’organisation des rencontres de football», a-t-il conclu. Avec le maintien de cette nouvelle mesure, les présidents de clubs qui nourrissaient des craintes énormes quant à la réussite de la démarche, «doivent se soumettre à la nouvelle conjoncture».

Tennis / Tournoi ITF «juniors» - Amman 2

Rihane dans le dernier carré

Le joueur de tennis algérien Youcef Rihane s’est qualifié mercredi pour les demi-finales du tournoi international «juniors» Amman 2, à l’issue de sa victoire face au Turc Mert Alkaya en trois sets (4-6 6-2 6-3). En demi-finale, prévue jeudi, Rihane tête de série N.4 du tournoi, affrontera un autre Turc Baran Gengiz (tête de série N.1). Dans le tableau double de ce tournoi de Grade 5, Rihane et son coéquipier l’Egyptien Faris Zakaryia se sont imposés, mardi soir, face à la paire composée du Marocain Mohamed Zakaria Khalil et l’Iranien Mohammad Mahdi Sohrabi (6-4, 7-6). En quart de finale, programmé mercredi soir, ils affronteront le duo turc «Mert Alkaya-Baran Gengiz».

Météo

Les DEBATS

Alger Ensoleillé Min 14 °C Max 28 °C

Oran Ensoleillé Min 12 °C Max 29 °C

Annaba Ensoleillé Min 15 °C Max 28 °C

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Tunisie

GHIR HAK

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Un programme exceptionnel pour surmonter la crise Le chef du gouvernement tunisien, Youssef Chahed, a déclaré hier que le gouvernement d'union nationale est nécessaire pour faire face aux difficultés à venir, appelant à l'unité nationale pour surmonter la crise que connaît le pays. «L'intérêt de la patrie doit être placé au dessus de nos différences idéologiques. Aujourd'hui, la Tunisie, a plus que besoin, d'unité nationale», a lancé M. Chahed lors de la séance de vote de confiance au gouvernement, à l'hémicycle du Bardo, affirmant que «le gouvernement d'union nationale est le cadre idoine pour surmonter les difficultés.» «Certains s'attendaient à ce que mon cabinet soit une simple coalition entre les partis politiques. Je n'ai pas opté pour ce choix», a-t-il souligné, selon l'agence tunisienne TAP, précisant que «ce gouvernement regroupe des représentants de la majorité des familles politiques et des compétences nationales indépendantes». «Cette équipe ressemble à la Tunisie dans sa différence, sa pluralité et la multiplicité de ses visions», s'est-il félicité. Passant en revue le plan d'action du gouvernement et ses priorités, le chef du gouvernement désigné a indiqué qu' «un programme exceptionnel sera mis en œuvre pour surmonter la crise que connait le pays», en se focalisant sur «les principaux points contenus dans «le Document de Carthage», parallèlement à la conception d'un nouveau modèle de développement.» Au cours de la prochaine étape, les efforts seront axés sur cinq priorités dont en premier lieu la guerre contre le terrorisme, a-t-il soutenu. M. Chahed s'est engagé, dans ce sens, à promulguer avant la fin de l'année en cours, «la loi relative à la prise en charge matérielle et psychologique des enfants des martyrs, parmi les forces de la sécurité intérieure et l'armée, victimes d'actes terroristes. L'Etat prendra en charge ces enfants jusqu'à l'âge de 21 ans», a-t-il promis. Youssef Chahed s'est également engagé à «réviser le dispositif législatif et réglementaire pour assurer une protection optimale des agents de sécurité pendant l'accomplissement de leur mission, à fournir tous les moyens propres à renforcer les capacités des institutions sécuritaire et militaire, développer les appareils de renseignement et parfaire la coordination entre les différentes parties intervenantes et lutter contre la contrebande eu égard à son rôle dans le financement du terrorisme.» R. I.

Bénéficiez de 3 mois de bonus internet en optant pour la 3G++ de Mobilis Mobilis le plus grand réseau 3G en Algérie et l'unique opérateur à couvrir les 48 wilayas avec son réseau 3G++, invite tous ses abonnés prépayés et postpayés 2G à se rapprocher de ses agences commerciales, pour une migration gratuite vers le profil 3G. Ainsi, Mobilis offre à tous ses clients 2G n'ayant pas encore basculés vers le réseau 3G, l'opportunité de profiter du meilleur de la 3G++ de Mobilis, en leur attribuant un bonus Internet 3G de 1Go valable un mois, renouvelable automatiquement durant trois mois. A travers cette offre, Mobilis confirme son engagement d'être toujours proche de ses clients, en apportant la technologie à tous les Algériens et à travers tous le pays, avec la meilleure qualité de service. «Faites vite ! Rendez-vous dans vos agences Mobilis». «Être le n° 1, c'est connecter tous les Algériens en 3G++ dans les 48 wilayas»s. Communiqué

ACTU... Batna

Indentification du terroriste neutralisé mardi dernier

Plus de 4 kg de cannabis saisis

Arrestation de malfaiteurs à Zéralda

L

es services de la police judiciaire de la circonscription administrative de Zéralda ont anéanti cette semaine, un groupe de 14 malfaiteurs et saisi plus de 4 kg de cannabis, 3 560 comprimés hallucinogènes, a indiqué le chef de la Sûreté par intérim de Zéralda. «Lors de trois opérations, les services de Sûreté ont procédé à l'arrestation de 14 individus et à la saisie de 4,30kg de cannabis et 3 560 comprimés de psychotropes (Levotryl), 109 autres comprimés de psychotropes de différentes marques, deux flacons de produit anesthésiant, 12 armes blanches (sabres, couteaux et tranchoirs), des fusils de chasse et un montant de 26 000 DA, a déclaré à l'APS le commissaire principal de Zéralda, Bakour Youssef, chef par intérim de la Sûreté de la circonscription de Zéralda. Il a précisé à ce propos,

que «les services de la police judiciaire de la Sûreté de la wilaya d'Alger et, dans le cadre de la lutte contre le crime urbain, ont traité en l'espace d'une semaine, trois opérations outre la programmation d'autres opérations de police d'envergure dans la circonscription de Zéralda. Ces opérations ont fait suite à «plusieurs signalements et plaintes liées à des querelles et actes visant à troubler l'ordre public, à saboter des des biens et à semer la panique parmi les citoyens et ce à travers le numéro vert 4815 et le numéro de secours 17», a-t-il poursuivi. Il a indiqué également que «les opérations ont été menées avec succès grâce aux renforts humain et matériel consacrés par la direction générale de la Sûreté nationale (Dgsn), à sa tête le généralmajor Abdelghani Hamel, directeur général de la Sûreté

nationale». Le commissaire principal Bakour a souligné d'autre part, «la disposition et la vigilance des forces de la police qui veille à lutter contre tous les fléaux et à assurer la protection du citoyen et de ses biens». Il a ajouté, à cet effet, que «la première opération a permis d'arrêter deux individus suspects en possession de drogues, de kif traité et de psychotropes avec l'intention de les vendre outre 4,30 kg de cannabis et 3 560 comprimés hallucinogènes». La deuxième opération a permis, quant à elle, d' «arrêter cinq autres présumés en possession de drogues et d'armes prohibées», a-t-il en core dit. La troisième opération intervenue après une descente de la police qui a touché trois quartiers à Zéralda a été soldée par l'arrestation de 11 individus pour association de malfaiteurs spécialisés dans l'utilisation d'armes blanches degré sur la voie du 6 publique et perturbation de l'ordre public et sabotage de biens, a-t-il affirmé. Les 14 individus appréhendés ont été présentés devant le procureur de la République de Zéralda. G. R. eme

France

L

L'interdiction du burkini suspendue par la justice

e Conseil de l'Etat français, plus haute juridiction administrative dans l'Exagone, a ordonné la suspension de l'arrêté interdisant le port du burkini sur les plages pris par une municipalité du littoral méditerranéen, en l'absence de «risques avérés» pour l'ordre public. «L'arrêté litigieux a ainsi porté une atteinte grave et manifestement illégale aux libertés fondamentales que sont la liberté d'aller et venir, la liberté de conscience et la liberté personnelle» a précisé l'ordonnance du Conseil de l'Etat. Le Conseil d'Etat rappelle ainsi à tous les maires qui ont invoqué le principe de laïcité qu'ils ne peuvent se fonder sur «d'autres considérations» que l'ordre public, «le bon accès au

rivage, la sécurité de la baignade ainsi que l'hygiène et la décence» pour interdire l'accès aux plages. «Cette décision de bon sens va permettre de décrisper la situation, qui était marquée par une tension très forte parmi nos compatriotes musulmans, notamment chez les femmes», a commenté le secrétaire général du Conseil français du culte musulman (Cfcm), Abdallah Zekri, au sein duquel il préside l'Observatoire national contre l'islamophobie. De fait cette ordonnace devra faire jurisprudence pour la trentaine de communes qui ont pris une décision similaire, suscitant par la même au-delà de l'indignation, d'intenses polémiques en France. H. R.

Le terroriste neutralisé le 23 août 2016 par un détachement de l'Armée nationale populaire au sud de la wilaya de Batna/5°RM a été reconnu sous l'identité de N. Erabia, dit Aboud, lequel avait rallié les groupes terroristes en 2006, indique vendredi un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN). «Dans le cadre de la lutte antiterroriste, l'opération d'identification du dangereux criminel neutralisé, le 23 août 2016, par un détachement de l'Armée nationale populaire au sud de la wilaya de Batna/5°RM, a permis de reconnaître N. Erabia, dit Aboud, qui avait rallié les groupes terroristes en 2006», est-il précisé . «D'autre part, des détachements de l'Armée nationale populaire ont détruit deux bombes et un canon de confection artisanale à Boumerdès/1 RM et Constantine/5°RM», ajoute la même source. Par ailleurs, et «dans le cadre de la sécurisation des frontières et de la lutte contre la criminalité organisée, un détachement de l'Armée nationale populaire a intercepté, à Bordj Badji Mokhtar/6°RM, deux contrebandiers et un camion chargé de 18,75 tonnes de denrées alimentaires et 800 litres de carburant destinés à la contrebande». «A Souk Ahras, Tébessa et El Taref/5°RM, des unités des gardes-frontières ont déjoué des tentatives de contrebande de 35 094 litres de carbuT. A. rant», conclut le MDN. ère

Jijel

Une jeune fille retrouvée pendue à un arbre à Taher Une jeune fille a été retrouvée, pendue à un arbre à la mechta Atroui, dans la commune d'Ouled Askeur à Taher dans la wilaya de Jijel, a appris l'APS, jeudi, auprès de la Protection civile. La découverte macabre du corps suspendu à un olivier a été faite mercredi dernier, près du domicile de la victime N. B., agée de 14 ans, élève de 1 année moyenne, a indiqué la chargée de communication de la Protection civile, le lieutenant Ahlem Boumala. Le cadavre de la victime a été évacué à l'hôpital de la ville de Taher par les moyens de la Protection civile, alors que les services compétents ont ouvert une enquête pour élucider les circonstances de ce drame qui a endeuillé G. T. cette localité. ere

Skikda

Six narcotrafiquants arrêtés Six individus impliqués dans deux affaires de commercialisation de kif traité ont été appréhendés à Skikda, a-t-on appris jeudi auprès des services de la Sûreté de wilaya. Les investigations des services de la police ont permis l'arrestation de malfrats âgés entre 23 et 52 ans, et la saisie de quantités de drogue et de comprimés de psychotropes ainsi que des armes blanches et des sommes considérables d'argent des revenus du trafic, a précisé la même source. La première opération a été déclenchée suite à des informations faisant état de commercialisation de kif par un individu dans la ville, et les enquêtes menées ont permis d'identifier le suspect, a-t-on noté, détaillant que cette personne a été arrêtée avec son associé dans ce trafic à l'avenue Salah Balkoura à bord d'un véhicule touristique dans lequel ils dissimulaient trois plaques de drogue (cannabis) de 284 grammes, ainsi qu'une importante somme d'argent. Y. A.