INSTITUT BIBLIQUE INTERNATIONAL NEHEMIE Sujet: Le mariage

FEDERATION DES MINISTERES ET ŒUVRES DE NAZARETH INSTITUT BIBLIQUE INTERNATIONAL NEHEMIE Le mariage selon la bible

Sujet:

Présenté par : Pasteur Jonas MASSENGO

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SOMMAIRE Chapitre I)

Définition

Chapitre II)

Institutionnalisation du mariage 1) Le contact 2) La demande en mariage ou les fiançailles 3) L’offrande des présents ou la dot 4) Les privilèges 5) La célébration * devant les autorités civiles * devant les autorité ecclésiastiques

Chapitre III) Les dispositions pratiques 1) La durée de l’union 2) Avec qui se marier 3) Le devoir des époux 4) Le but de l’union Chapitre IV)

Les ennemis du mariage 1) Le diable 2) La tradition 3) La pénurie 4) L’adultère 5) Le divorce

Chapitre V)

Le mariage comme image 1) Dieu est l’époux d’Israël 2) Christ est le fiancé de l’Eglise 3) Les noces dans les cieux

Conclusion

"Mon peuple est détruit, parce qu’il lui manque la connaissance" (Osée 4 :6)

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Le mariage selon la bible


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Chapitre I Définition Le mariage est l’union légale d’un homme et d’une femme (Genèse 2 :18) L’union est légalisée par le port de l’alliance qui est le symbole de l’unicité, de l’appartenance et de la fidélité (Genèse 2 :13-25)

Chapitre II Institutionnalisation du mariage Le mariage est une institution établie par Dieu. Il est vu comme une alliance, et les alliances sont toujours conclues devant témoins. Le mariage est un engagement réciproque des époux pour la vie. Engagement qui a été pris devant Dieu qui est le garant. L’engagement du mariage lie les deux conjoints pour toujours et de manière exclusive (Ezéchiel 16 :814) 1) Le contact Dans les temps anciens, le contact pour le mariage futur se faisait par le biais des parents des deux parties (Genèse 21 :21 / Juges 1 :12 / 1 Samuel 17 :25). De nos jours, un contact consensuel est nécessaire, question de poser les bases d’une bonne entente dans le foyer. Un mariage ne peut être véritablement réussi que si les valeurs fondamentales sont partagées par les deux conjoints. C’est pourquoi, le mieux est de se marier avec celui ou selle avec qui on partage les mêmes valeurs. Cette étape est d’une très grande importance pour déterminer le reste de la procédure, comme quoi deux personnes ne peuvent pas marcher ensemble sans se convenir (Amos 3 :3) 2)

Le demande en mariage : le fiançailles Cela se détermine par le désir de devenir Mme. X (1 Samuel 25 :40). Cette étape donne l’occasion de concrétiser son ambition après réflexion et prières. Le choix du conjoint suscite une observation attentive car, à ce moment, se joue la carte de la vie future en couple, d’où la sagesse et la réflexion doivent converger pour que ces moments dans la prière fassent espérer les deux fiancés en Dieu plus qu’en toute autre chose, comme : richesses matérielles, financières, beauté extérieure, etc. Pour cela, le soutien d’un parrain ou d’un couple de diacres pour la prière est capital. Le berger étant mis au courant, consultera le Seigneur et, dès que l’aval est accordé par le Saint-Esprit, on procèdera à la présentation au sein de la communauté, de l’intention du couple, afin d’éviter les ragôts et toutes sortes d’attaques visant à d »stabiliser les fiancés. A ce niveau, il convient de dire que « Fiançailles » ne veut pas dire « Mariage », car en cas d’incompatibilité, une rupture pourra surgir. C’est pourquoi, une réglementation morale, spirituelle et sociale doit être mise à profit. Certes que l’on est autorisé mais il faut éviter d’aller vite en besogne. Ainsi, il faut éviter les points de comportements comme : * fréquentations jusqu’à des heures tardives,





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marches la main dans la mains, baiser sur la bouche, se retrouver seuls dans des endroits isolés, pic niquer à deux, accoutrement indécent (fiancée)

3)

L’offrande des présents : la dot La dot est un agrément divin et habituellement, le fiancé versait une dot à son futur beaupère (Exode 22 :15-16 / Exode 34 :12). S’l ne pouvait pas la payer, il s’acquittait de sa dette par un service en nature (1 Samuel 18 :25 / Genèse 24 :53) La dot dans nos sociétés modernes sert de pont entre les deux familles. Le moment de la présentation de la dot compte beaucoup pour la belle-famille car c’est là le fondement de la relation d’accord entre les familles concernées.

4)

Les privilèges du mariage Le mariage de deux personnes lie plusieurs membres des familles concernées. Mais avant tout, c’est Dieu qui est honoré par cet acte sage et spirituel. Ainsi, il est source de plusieurs avantages tant sociaux que spirituels : * l’honneur pour les mariés et leurs parents, * la crédibilité sociale des mariés quelque soit leur âge, leur sexe, * la vie consensuelle financièrement, matériellement, et sentimentalement, * l’union dans les multiples combats de la vie * la plénitude de l’amour conjugal (Cantique des cantiques 8 :7 / Esther 2 :17), maternel (1 Rois 3 :26 / 2 Samuel 21 :10), mais aussi paternel (2 Samuel 12 :6 / Marc 5 :23)

5)

La célébration du mariage Que tous respectent le mariage (Hébreux 13 :4) ; Pour cela, il est important de se présenter devant les autorités tant civiles (Romains 13 :3-4) que ecclésiastiques (Matthieu 16 :19), afin que les lois ne soient pas bafouées et que Dieu soit le seul et unique garant de l’union. Toutefois en obéissant à la parole de Dieu, on confirme la légitimité morale et l’union de deux personnes (1 Corinthiens 7 :2).

Chapitre III Les dispositions pratiques 1)

La durée de l’union Au vue de la parole de Dieu, il en ressort que la durée de l’alliance conclue en présence de témoins devant les autorités civiles et devant Dieu, demeure éternelle (Matthieu 19 :3-6). La rupture de la liaison maritale est un péché grave (Romains 7 :2-3) NB Dans Deutéronome 24 :1-4, Moïse avait ordonné la rupture du lien de mariage. Selon deux écoles théologiques dans l’Ancien testament donnaient une explication erronée de la rupture du lien de mariage :





Page : 4 / 6 * l’école de Shammaï pensait qu’un homme pouvait renvoyer sa femme en cas d’infidélité, * l’école de Hille, par contre enseignait qu’il était possible de renvoyer sa femme pour toutes sortes de raisons. Mais la lecture de Matthieu 19 :9 dit : »sauf en cas d’immoralité sexuelle ». Le mot grec utilisé par Jésus « porneia », dont tire son origine le mot français pornographie ou prostitution, vise toutes pratiques sexuelles condamnées par la loi (prostitution, homosexualité, bestialité, etc.), et aussi l’adultère. En portant atteinte à l’exclusivité de la relation sexuelle entre les membres du couple, la « porneia » porte atteinte à ce qui fait un mariage. Ce que les pharisiens présentent comme un droit, Jésus le présente comme une concession (« c’est à cause de la dureté de votre cœur »), par rapport au plan originel de Dieu. Ainsi le but de Deutéronome 24 :1-4 n’est pas d’autoriser le divorce, mais de réglementer sa pratique. 2)

Avec qui se marier ? Chaque prétendant possède ses propres critères de choix qu’il trouve intéressants. Mais les critères spirituels ont un poids non considéré. Pour cela, vu l’importance du choix à opérer, l’erreur n’est pas à tolérer. La base d’un bon choix repose sur le principe de confesser une même foi chrétienne et ne jamais opérer un choix hors de ce principe (2 Corinthiens 6 :14-15) pour ne pas subir de pressions autres que celles qui sont autorisées par le mariage.

3)

Le devoir des époux * Le mari doit aimer sa femme (Ephésiens 5 :25 / Colossiens 3 :19) * La femme doit aimer son mari (Tite 2 :4) * La femme doit être soumise à son mari (Ephésiens 5 :22 / 1 Pierre 3 :1) * Ils doivent avoir les mêmes responsabilités (1 Corinthiens 7 :1-5)

4)

Le but de l’union Le mariage ne doit pas être considéré juste comme une autorisation à la jouissance voluptueuse d’un simple acte de satisfaction en chair. Il doit plutôt être un engagement à faire l’œuvre de Dieu. C’est pourquoi il est important de considérer l’union comme réglementant les principes comme : * Contribuer au bonheur (Genèse 2 :18) * Exprimer l’amour intime (Proverbe 5 :15-20 / Cantique des cantiques 2 :3-7) * Donner vie à des enfants (Genèse 1 :27) * Prévenir l’immoralité (1 Corinthiens 7 :2, 8, 9)

Chapitre IV Les ennemis du mariage 1)

Le diable Le diable voue une haine farouche au mariage car dans ses plans, le péché devait avoir





Page : 5 / 6 beaucoup de puissance en négligeant de faire la volonté de Dieu. Dans le mariage, le couple est exposé aux convoitises du monde, aux infidélités, à l’adultère. Ces envies sont suscitées par le père du péché. Un divorce donne le droit au diable de se glorifier (1 Pierre 5 :8-9) 2)

La tradition Dans nos contrées d’Afrique, la dot est une vraie source de difficultés. Pour satisfaire la belle famille par la voie de la dot, cela nécessite une masse d’argent considérable. Certaines ethnies exigent jusqu’à un million (1 000 000) de francs CFA de dot, sans compter les cadeaux en nature. Dans notre pays, la tradition ayant une place importante dans les us de nos peuples, l’imposition de la tradition en matière de gestion du mariage, constitue un frein réel à l’accomplissement de l’institution du mariage (Colossiens 2 :8).

3)

La pénurie Le manque de moyens financiers est un facteur qui peut faire avorter un projet de mariage (Proverbe 14 :20) car aucune belle famille ne voudra se lier à une autre famille pauvre

4)

L’adultère Le péché de l’adultère est un coup de couteau dans le cœur. Il est responsable de plusieurs divorces. C’est un péché grave qui traîne derrière une kyrielle d’autres péchés comme le mensonge, l’égoïsme, la duplicité, la mort, etc. (Romains 7 :3)

5)

Le divorce La séparation est le facteur de mise en danger des enfants. Nombreux sont les enfants qui doivent payer le péché de divorce des parents. Le divorce est source de mort et bien d’autres péchés comme l’adultère, la vie en désordre, le libertinage, le mensonge, le suicide, etc. (Matthieu 5 :31 / 1 Corinthiens 7 :27)

Chapitre V Le mariage comme image 1)

Dieu est l’époux d’Israël Israël est le ^peuples que Dieu s’était choisit comme un humain choisit celle qui deviendra son épouse et avec qui il formera une famille afin de perpétuer une descendance. Esaïe 54 :5 démontre combien il veut du bien de son peuple et lui donne des garanties. Le fait que Dieu soit le libérateur d’Israël (Esaïe 41 :14) et celui qui lui réserve tout ce qui pour Israël est source de bien (Jérémie 3 :14).

2)

Christ est le fiancé de l’Eglise L’image de Christ et l’Eglise est des plus significatives, car une telle image se révèle comme étant un bon exemple de fidélité, de foi, de confiance, mais aussi de sécurité, et de bonheur. En référence à Christ, l’amour prend aussi des allures de quelque chose de saint, de durable





Page : 6 / 6 et donc d’éternel (Ephésiens 5 :22-32). De même, Christ est toujours près de son Eglise afin de la rassurer (2 Corinthiens11 :2) 3)

Les noces dans les cieux La notion de noce nous met devant une foule et une fête comme le but de Dieu pour l’humanité… Allez faites e toutes les nations des disciples Les noces aussi c’est la préparation à la fête, comme une fiancée se prépare pour la grande fête du mariage. La bible utilise l’image de noces pour exhorter l’humanité à mieux comprendre ce que Dieu veut (Matthieu 22 :1-10 / Apocalypse 21 :2)

Conclusion "Celui qui a trouve une femme trouve le bonheur" (Proverbe 18 :22) ; le mariage est le domaine privilégié pour expérimenter cette parole. Le foyer qui et le plus petit noyau de l’humanité, est à considérer avec toute l’attention car quand dans le foyer tout marche, la bonne humeur se répercutera dans les autres domaines et c’est là la réussite. L’école de la vie en couple est une vraie expérience de la vie à vivre avec toutes les capacités humaines, afin de rendre vivable les exigences que nos impose la vie conjugale. Ne jamais attendre que l’homme aime d’abord sa femme pour qu’il reçoive en retour l’obéissance ou vice versa. Il faut plutôt considérer que le mariage est une occasion pour chacun de développer les aptitudes humaines quand à aimer ou à obéir. Tous, nous sommes défiés. Figurer sur la liste des admis, exige jour après jour, notre amélioration journalière, et d’une manière continue. L’union est un mystère qui cherche à être maîtrisé, compris mais surtout vécu. C’est une affaire qui nous concerne tous


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